dimanche 11 janvier 2015

Guillaume Garnier: " Kismet "




4 ème couverture



Alexandre, jeune Français de vingt-trois ans, arrive en Inde pour un séjour de quelques mois.

Sur place, il se lie d'amitié avec une famille indienne, chez qui il finit par poser ses bagages.

Accueilli par le tonitruant Hassan et la douce Asia, il apprend peu à peu la langue, la culture et découvre un pays où le merveilleux côtoie le sordide, où les destins comme les secrets peuvent être balayés en un revers de main.

Mais, en Inde peut-être plus qu'ailleurs, on ne tombe pas amoureux de n'importe qui...


Mon avis


Kismet veut dire destin , fatalité , fortune , lot , chance , charme.

J'ai l'habitude de lire des thrillers et je dois dire que ce roman différe de mes lectures actuelles car "Kismet" est une romance et je peux vous dire que c'est une belle découverte.

Ce roman est rempli de tendresse mais aussi d'incompréhension pour le jeune français, Alexandre.

L'action se situe en Inde, un pays où certaines traditions et coutumes peuvent paraître à nos yeux assez dures.Ce jeune héros va donc découvrir la culture de ce pays en séjournant chez une famille indienne, étant très bien accueilli, il va connaître petit à petit les habitudes de cette famille. Le couple, Hassan et Asia vont faire en sorte que le séjour d' Alexandre se passe à merveille et ce dernier va avoir des sentiments à l'égard de Asia.

" Je revois ce moment, cet instant magique où la porte de la Haveli s'est ouverte et où enfin je l'ai vue, là, en face de moi, sortie de mes rêves pour apparaître finalement, toujours aussi belle, diamant intact à l'éclat internel."

mercredi 7 janvier 2015

Philippe Boizart : " Le marteau des sorcières "




4 ème couverture


Camille, marquée par l’affaire « Cochise », le tueur aux scalps, ressent le besoin de revenir dans le village de son enfance. Elle se rend seule à Templeuve, dans le Nord de la France, déterminée à se ressourcer et retrouver les liens forts qui l’unissaient à son cousin. Mais la quiétude de la région est troublée par une série de meurtres, dont l’étrange rituel va réveiller les instincts de policier de Camille.

Mon avis

 Je tiens tout d'abord à remercier Philippe Boizart pour le livre. J'avoue n'avoir pas eu l'opportunité de le faire dédicacer et d'échanger avec lui sur ce roman. De ce fait, il m'offre " Le marteau des sorcières " en échange d'une chronique, et ce n'est pas de refus.

 Je suis contente de retrouver les personnages Camille et Mathias de "le reflet de la salamandre ".Ce troisième livre est bien différent des autres opus car l'auteur, Philippe Boizart, a plus ciblé son histoire sur la spiritualité et l'ésotérisme.

 " Les songes sont parfois un lieu de rencontre."

"Je pense que dans toutes le légendes qui plus est anciennes, il y a une part de vérité et une part d'imaginaire."

Je me plonge sans problème dans ce récit car la sorcellerie est un sujet que j'aime énormément et le thème de ce livre traite de Marie Navart, la célèbre sorcière de Templeuve et du livre marteau des sorcières, Malleus Maleficarum.

lundi 5 janvier 2015

J-B Durrault : " La Geisha et le casseur de tirelire "




4 ème couverture

Une profonde amitié naît entre deux truands, deux "beaux mecs"
comme on dit dans le Milieu... Leur vie est faite de parcours carcéraux,
de magouilles, d'actions violentes, d'entraide sans condition et de vie
facile.
Jason Bossavie est l'un de ces beaux mecs. À sa sortie de prison, il
veut raccrocher, quitter son passé et son milieu, LE Milieu. Mais ce
n'est pas si simple...
Il y a ces flics, pas très clairs, hargneux tels des pitbulls, qui rêvent de
l'accrocher à leur tableau de chasse, de sonner l'hallali… Ils réclament
leur part de sang !
Et puis il y a la geisha… Ah la geisha ! Pas une femme ordinaire ou un
"tapin" comme ils disent. Non, LA femme.
Il y a aussi ce Fouad Rezallah, qui portait un costume trop grand pour
lui… À tel point que les beaux mecs lui en ont offert un autre… en
bois.
Et enfin, il y a aussi les copains, l'argent facile, les filles, les bagnoles…
On s'en sort comment de tout ça ?
Vaincu, Bossavie va finalement consacrer tout son savoir-faire à
fomenter le coup du siècle, celui dont tous les malfrats rêvent… Celui
que certains flics qui naviguent en eaux troubles ont peine à régler
avec les méthodes traditionnelles…


Mon avis


Je tiens à remercier la maison d'édition "IS EDITION" pour la découverte du livre "La Geisha et et le casseur de tirelire", j'avoue que la couverture est de toute beauté et le titre assez drôle.

Un récit assez décalé et plaisant à lire et ce personnage Jason Bossavie qui fait fondre les coeurs de ces dames, d'ailleurs il m' a personnellement éblouie et attirée.Passons aux choses sérieuses laissons de coté l'amour, le romantisme car il n' y a pas que ça dans ce livre, l'action est présente et les personnages sont assez loufoques et parfois méchants.

Frederic Gynsterblom : " Help me "




4 ème couverture


Sabine Ferrière, enquêtrice pour le compte d’une mystérieuse Fondation privée, est brutalement replongée dans les ténèbres de son passé alors qu’elle travaille sur une affaire d’apparence banale.

Entre folie et phénomènes étranges, une plongée vertigineuse au cœur des origines du Mal.

Mon avis

Je tiens tout d'abord à remercier l'auteur pour l'envoi de "Help me ". J'ai été intriguée par la couverture du livre assez étrange et par le résumé . C'est un thriller glauque à souhait, âmes sensibles s'abstenir, il ne faut pas mettre "Help me " entre toutes les mains car certaines scènes sont à la limite de l'insoutenable.


Dès le début du livre, le décor est planté, cadavres purulents et scènes assez trash et ensuite j'ai fait connaissance de Sabine, personnage principal de "Help me " assez abimée par son enfance, certains souvenirs reviennent et une comptine qui l'interpelle à tout moment.


« Promenons-nous dans les bois, pendant que le
loup n’y est pas… »

Cette entêtante ritournelle lui vrillait le cerveau,
toujours proférée par ces enfants vêtus de noir qui se
tenaient la main tout en dansant en cercle. Comme à
l’accoutumée les visage s restaient indistincts, tâches
pâles floues avec des trous noirs en guise d’yeux.
La forêt obscure, rendue sinistre par les clameurs
de la faune nocturne, ressemblait à un vaste
labyrinthe végétal dans lequel elle se frayait un
chemin, s’écorchant les mai ns au taillis de ronces.
Elle savait que l’insoutenable l’attendait dans la
clairière toute proche et pour rien au monde elle ne
manquait ce rendez-vous, toutes les nuits, depuis
bientôt vingt-sept ans. "

Que lui est il arrivé? Pourquoi est elle si marquée psychologiquement?

L'auteur, Frédéric Gynsterblom ne fait pas dans la dentelle,il cible plus les scènes où hémoglobine et perversité se font sentir, d'ailleurs mon coeur s'est soulevé par moment car dans certaines parties du livre, le sadisme est présent et c'est parfois dérangeant.

Le rythme est intense, je ne me suis pas ennuyée un seul instant,les pages tournent à une vitesse phénomènale et je voulais savoir le fin mot de l'histoire.
Les chapitres sont assez courts et l'intrigue est captivante.L'écriture est succincte, facile à lire et assez court 160 pages.

Dommage que l'auteur n'a pas étoffé un peu plus l'histoire sur la fondation privée, c'est la seule critique que je donne car malgré tout j'ai passé un bon moment à lire "Help me " j'ai ressenti des sueurs froides, un gros trip ce livre.

Pour le commander c'est ici :

L'auteur








Nationalité : Belgique
Né(e) le : 2/09/1977
Frédéric Gynsterblom est né le 02 septembre 1977 dans la ville de Liège, en Belgique. Sa grande passion a toujours été le fantastique et la création d’univers imaginaires, mais c’est lors de la lecture du roman « ça », qu’il a décidé de faire de l’écriture sa profession.

Au fur et à mesure de son évolution il s’est éloigné des écrits du King pour se rapprocher d’avantage de l’œuvre de HP Lovecraft. Ses autres modèles littéraires sont le génial Clive Barker et le non moins excellent Brian Lumley.

C’est à l’âge de 20 ans qu’il débuta l’écriture de son premier roman intitulé « Les Apôtres de Belzébuth », ce travail de longue haleine dura quatre années passionnantes durant lesquelles il se laissa bercer par l’ivresse de la création. Parallèlement à son parcours littéraire il a suivi une formation en psychanalyse Lacanienne et Jungienne ainsi qu’à diverses techniques de développement transpersonnel.



samedi 3 janvier 2015

Stephen King : " Sale gosse "




4 ème couverture


«Souvenez-vous, ça revient sous les traits d'un enfant… »

Un gamin diabolique qui provoque immanquablement la disparition de vos proches, un sale gosse qui a conduit le comptable George Hallas dans le couloir de la mort. Et qui pourrait bien un jour croiser votre chemin….


Mon avis


Quelle joie de découvrir cette nouvelle en numérique assez courte mais je suis toujours enthousiasmée de voir que Stephen King a su une fois de plus me mettre dans état euphorique en lisant "Sale Gosse".


Stephen King a apprécié la France, avec Paris et l’Allemagne en Novembre 2013. Pour nous remercier, nous les fans, il nous a écrit une petite histoire en version numérique en français et en allemand.Elle ne sera pour l’instant qu’en ebook.


Ce récit nous raconte l'histoire d'un homme nommé George Hallas, un comptable, condamné à mort car il a tué un gamin mais c'est loin d'être un enfant ordinaire.


Ce gosse est vraiment un "sale gamin", roux et porte toujours une casquette à hélices.Il ne plaisante pas,se moque méchamment de son entourage et s'en prend sans arrêt à deux jeunes en particulier.

" T'es une actrice de merde qui chante de la grosse merde! le gosse lui crie. Les CORBEAUX chantent mieux que toi! En plus t'es VILAINE! VICKY LA VILAINE, BOUH!".

Je retrouve dans "Sale Gosse " l'ambiance fantastisque de Stephen King, un univers qui me plaît énormément, l'horreur se met en place également au fil des pages.


Les personnages, George Hallas et Vicky m'ont touchés, ils essaient tant bien que mal de fuir un univers sombre pour ainsi mener une vie heureuse mais hélas ça ne dure qu'un temps car ils rencontrent sans cesse sur leur chemin ce "sale gosse".

Les chapitres sont courts et l'horreur s'installe au fur et à mesure,j'avais qu'une hâte savoir ce que ce sale gamin allait encore faire.

J'ai ressenti beaucoup de haine et de dégout envers ce sale mioche au point de lui tordre le cou.

Une histoire très plaisante à lire, où j'ai suivi avec intérêt l'histoire de George Hallas jusqu'à la chute finale.










dimanche 28 décembre 2014

Eric Maravelias : " La faux soyeuse "




4 ème couverture


"Je suis couvert de sang mais je suis bien. Rien à foutre. Dans l'univers cotonneux et chaud de la défonce opiacée, le sang n'est rien. La mort n'est rien. Et moi-même je ne suis rien. Joies et chagrins se succèdent dans une espèce de brouillard confus, un ballet macabre, et rien ne subsiste de tout cela, sinon parfois, au détour du chemin, un sentiment de gâchis irréversible qui me prend à la gorge. Nos vies de parias sont comme de frêles esquifs privés de gouvernail. Sans plus personne à bord. Elles sont ballottées au creux de flots tourmentés, secouées par des vents inconnus et changeants qui les mènent à leur gré vers des côtes plus ou moins hospitalières, incapables que nous sommes de changer ne serait-ce que la moindre virgule au récit chaotique de nos existences."


Mon avis


Un roman dont je ne suis pas sortie indemne, une claque magistrale et un uppercut dans la tronche tel est le ressenti que j'ai à la lecture de " La faux soyeuse".

Je vous parle de l'écriture car je préfére vous mettre tout de suite dans l'ambiance du livre, cette écriture est séche, rapide, pas de temps de répit, et sans fioritures. Mais il n'y a pas que ça,l'amour et l'amitié sont présents dans ce roman.

L'angoisse se fait sentir également car la drogue fait ravage et la mort s'installe dans les chapitres.

Une descente aux enfers et le nez rempli de neige poudreuse sont l'ultime ami du personnage principal et une touche humoristique  peut parfois alléger la souffrance et la torture de Eckel,le héros du livre.


Une histoire où le lecteur est plongé dans les méandres, l'enfer de la drogue et Eckel le décrit très bien.


"La faux soyeuse" est un récit où la mort est omniprésent car la came fait ravage.Tout est nauséabond, ça sent la mort à plein nez,je me suis pris un shoot terrible en lisant cette histoire,d'ailleurs Eckel prend le lecteur comme un confident.Il raconte tout, ses faits et gestes et les conséquences de cette faux soyeuse qui est inévitablement incontrolable.


L'auteur, Eric Maravélias,de par son écriture a su me mettre une claque fondamentale avec ce récit,bien écrit et a eu le don de sonner mon esprit car il utilise une telle intensité dans ces phrases que j'en suis restée ébahie et scotchée et je ne pourrais oublier "la faux soyeuse" d'ici peu.


Le livre une fois terminée ne me laisse pas de marbre et un drôle de goût dans la bouche,quelle dureté dans certains passages!!!!

"Il faudrait au minimum un centimètre cube d'air pour provoquer une embolie qui soit mortelle.
Mes veines sont comme un fleuve tari, une rivière asséchée et parsemée de cailloux, où la roche affleure, une terre devenue stérile et dure. Elles forment de longues cicatrices qui ne véhiculent plus aucune vie.Ce sont les routes sombres du passé que mon sang a désertées. Trouver un passage au poison est chaque jour plus difficile, et la plupart du temps,ce n'est qu'après un long et pénible charcutage que tremblant de haine et de frustration je parviens enfin à insérer l'aiguille dans un vaisseau moribond."

J'en conclus de ce fait que c'est un roman à vous glacer les veines et dont vous verrez d'un autre oeil "la faux soyeuse".



Marin Ledun : " Un cri dans la forêt "





4 ème couverture


Partis cueillir des champignons malgré l'interdiction de leurs parents, Lucas et Antonin se perdent dans la forêt.

Alors que la nuit tombe, les deux enfants découvrent, au détour d'un bosquet, un lac et une île mystérieuse, qui semble habitée...

Mon avis

Ce roman est une littérature jeunesse et c'est plutôt réussi, ça me change des thrillers et polars en tout genre. Ce n'est pas la seule raison car j'apprécie beaucoup l'auteur et ce qu'il fait.

Lucas et Antonin sont deux jeunes garçons qui se connaissent très bien et une grande amitié se ressent dans " Un cri dans la forêt".Tous deux partent sans scrupule au fond de cette lisière à la recherche de toutes sortes de champignons mais s'aperçoivent qu'ils se perdent...Ils découvrent par la suite que les bois ne contiennent pas que des cèpes mais une île mystérieuse.


"Magique. C'est le premier mot qui lui vient à l'esprit. Le lac est encerclé de pins centenaires. Le soleil couchant dessine sur leurs troncs de lignes irrégulières jaune et orangé. A leurs pieds, des roseaux parfaitement alignés longent d'épaisses poutres de bois qui contiennent leurs racines.....La surface de l'eau est striée de bandes blanches et or. Des reflets sombres apparaissent ça et là, puis disparaissent comme par magie, emportés par un courant invisible.Comme dans un rêve."

Malgré les recommandations de leurs parents qui est "n'entrez pas dans cette forêt interdite", les deux adolescents n'en font qu'à leurs têtes, leur curiosité est tellement forte, envahissante qu'ils désobéissent et entrent dans la forêt sans problème et ne pensent pas au danger qu'ils peuvent rencontrer.


Mais cette île est elle aussi magique qu'elle en a l 'air?Est elle habitée? Y a t il danger?...... Je vous laisse le soin d'imaginer ce qu'il va se produire et se passer sur ce lac aux allures parfois étranges aux yeux des garçons.


Une écriture simple, rapide, des chapitres où peurs, angoisses de Lucas et Antonin se font sentir.
J'étais de tout coeur avec eux pour découvrir cette île mystérieuse et aussi curieuse de savoir ce que cachait celle ci.

Belle découverte, une fois de plus je suis comblée.


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