Editions Presse de la Cité
368 pages
4 ème de couverture
Juste un moment d'inattention...
Un jour de fin d'été, sur une plage des Cornouailles, Olivia, trois ans, disparaît. Effondrés, ses parents Maggie et Colin attendent en vain que l'Océan leur restitue le corps de l'enfant.
Quelques semaines plus tard, non loin de là, c'est la rentrée des classes pour Hailey, cinq ans. Jennifer s'en fait une fierté mais depuis quelque temps, sa petite fille est distante et craintive, si bien que Jennifer se laisse parfois déborder par la nervosité. D'autant que son mari est absent, qu'elle affronte seule une nouvelle grossesse, et que certaines bribes de son passé lui reviennent comme enveloppées de brouillard.
Alors que Maggie traverse la pire épreuve de sa vie, Jennifer veut redonner l'apparence du bonheur à sa famille fracassée. Intriguée par la fillette mutique, Katie, une jeune
institutrice passionnée par son métier, pousse Hailey à mettre des mots sur les démons qui l'étouffent...
Construite comme un thriller, rythmée par l'implacable mécanique du suspense, une poignante histoire de deuil, de maternité, et de résilience.
Mon avis
" Une mer si froide" est un roman psychologique émouvant et très fort. Il présente deux tableaux féminins dont la vie a basculé par la perte d'un enfant. Comment faire face à un tel événement? La douleur, la folie et la culpabilité sont au cœur de ce récit. Sombreriez-vous dans la fureur ou au contraire vous remettriez-vous en cause lors d'une telle situation?
Dans " Une mer si froide", dès les premières pages j'ai ressenti de la crainte, de l’inquiétude et de la tristesse.
"Depuis le seuil, Maggie observait fixement la chambre d’Olivia. Elle était minuscule, comme toutes les pièces du cottage, mais, contrairement aux autres, figée. Jouets et jeux… tout ici était immobile depuis une semaine maintenant. Poupons et Barbie se côtoyaient sur l’étagère, un assortiment de peluches étaient éparpillées sur le lit, et Vieux Nounours, le doudou d’Olivia, était assis sur une chaise en bois à côté de la fenêtre.
Maggie entendait la mer cogner contre la falaise. "