Editions Robert Laffont
432 pages
4 ème de couverture
Une bouleversante histoire de résilience qu’on lit le cœur battant dans l’espoir que son héroïne s’en sorte.
Valentine vit dans une petite résidence d’une ville de province. Elle travaille à temps partiel au rayon librairie d’une grande surface culturelle. Les livres sont sa seule évasion ; son seul exutoire, le journal intime qu’elle cache dans le coffre à jouets de son fils. Et son seul bonheur, cet enfant, Nathan, qui vient de souffler ses six bougies. Pour le reste, Valentine vit dans la terreur qu’au moindre faux pas, la colère et la jalousie de son mari se reportent sur Nathan…
L’arrivée d’un couple de voisins âgés dans l’appartement d’en face va complètement bouleverser sa vision du monde. Car comment résister à la bonté de Guy, qui se conduit avec Nathan comme le grand-père qu’il n’a jamais eu ? Comment refuser la tendresse de Suzette, cette femme si maternelle, elle qui a tant manqué de mère ? Peu à peu, Valentine se laisse apprivoiser.
Jusqu’au jour où elle commet une minuscule imprudence aux conséquences dramatiques… Mais une chose change tout, désormais : elle n’est plus seule pour affronter son bourreau et reconstruire sa vie volée.
Mon avis
" Celle que je suis " est un roman qui m'a véritablement touchée. Les thèmes abordés sont les violences conjugales, l'emprise et l'incompréhension. J'ai suivi le calvaire de Valentine, cette jeune femme sous l'emprise de son mari. Son seul échappatoire est son travail à mi temps dans une grande surface aux rayons livres. Mais elle se confie davantage dans son carnet intime caché dans la chambre de son jeune garçon prénommé Nathan. Tous les deux ont peur de la réaction du mari et papa à la fois.
C'est en comptant sur la présence de leurs voisins Suzette et Guy que Valentine et Nathan prendront un peu de bien être et de de réconfort auprès d'eux.
Claire Norton arrive à me mettre dans un tel embarras ! D'ailleurs quelques scènes m'ont assaillies de douleur mais aussi de colère. Qu'attend Valentine pour réagir et sortir des griffes d'un tel bourreau ?
J'ai ressenti la souffrance de Valentine mais aussi de Nathan ; pourquoi ne quittent-ils pas au plus vite ce foyer où la terreur et la violence se font sentir ?