Editions Muscadier
400 pages
4 ème de couverture
Si ma mère avait pu être quelqu’un d’autre, elle aurait choisi d’être Thomas Pesquet. Il n’y a que l’espace qui compte pour elle. Les fusées, les étoiles, la vie en apesanteur.Moi, dans tout ça, je n’ai jamais vraiment eu ma place.Au fond, je crois que j’ai toujours su qu’un jour, elle s’éclipserait sans crier gare. Je pensais seulement qu’avant, on aurait le temps d’apprendre à se connaître.
Mon avis
La quatrième de couverture de « De là-haut » de Amélie Antoine, évoque une passion pour l'espace et pour Thomas Pesquet. Pas vraiment fait pour m'emballer au départ. Mais comme j'apprécie beaucoup l'auteure, j'ai tenté le voyage et j'ai immédiatement décollé, enthousiasmée par l'écriture de Amélie Antoine. Ainsi, elle a emporté rapidement l'imagination de la lectrice que je suis.
D'abord, les personnages ! Adélie est une mère singulière pour ne pas dire lunatique qui véhicule énormément d'émotions. Pourtant cette femme ne paie pas de mine. Elle vit seule à Lyon et voue une véritable passion pour l'astronaute Thomas Pesquet. Puis, on rencontre Julia, sa fille qui est très différente. Elle est mariée et a deux enfants, des jumelles. Ces deux personnes se voient très peu car elles habitent assez loin et ne se comprennent pas.
On se demande comment la relation mère-fille va évoluer au cours du récit. Rien n'est jamais simple chez l'auteure. Je me suis parfois reconnue dans certains passages. Ce roman résonne en moi, tout particulièrement. On ne peut pas résumer « De là-haut ».
L'ambiance y est impalpable, les émotions y prennent beaucoup de places. Bien sûr il y a une merveilleuse histoire pourtant c'est surtout ces sentiments forts s'entrechoquant qui m'ont le plus intéressée. Des regrets, des non-dits, l'absence d'amour sont des thèmes qui ressortent au fil des pages.