vendredi 10 novembre 2017

Hanni Münzer: " Au nom de ma mère"



Editions L'Archipel
396 pages


4 ème de couverture



JUSQU’OÙ UNE MÈRE PEUT-ELLE ALLER POUR SAUVER SES ENFANTS ?

Étudiante à Seattle, Felicity reçoit un appel : Martha, sa mère, a disparu… Felicity la retrouve à Rome, où Martha s’est enfuie avec des archives familiales.
Martha a en effet découvert une longue lettre écrite par sa propre mère, Deborah, fille d’une diva qui connut son heure de gloire aux débuts du IIIe Reich. Une lettre qui va plonger Felicity dans une quête douloureuse.
Alternant passé et présent, ce roman mêle amour et trahison, colère et culpabilité, péché et expiation, autour d’un secret de famille courant sur quatre générations.


Mon avis



Felicity décide de prendre l'avion en direction de Kaboul dans le but de travailler pour une organisation les Médecins du monde mais un empêchement de dernière minute y fait obstacle; sa mère Martha disparaît sans laisser signe de vie.

Après de multiples recherches, sa fille la retrouve dans un hôtel à Rome. Martha avait avec elle quelques affaires personnelles de sa mère, Elisabeth, décédée depuis peu plus précisément une boîte contenant une lettre écrite d' Elisabeth.
Pourquoi Martha a-t-elle pris la fuite?
Que révèle cette lettre?

Dès les premières pages du livre, je me suis laissée entraîner par l'histoire. Je voulais savoir ce que le témoignage d' Elisabeth allait dévoiler. C'est toute une génération qui est décrite dans ce roman sur fond de guerre principalement le IIIème Reich.
Beaucoup de sentiments  et d'émotions ressortent de ce roman: courage, tristesse, révolte et espoir de vivre.

mercredi 8 novembre 2017

Concours Automne noir avec Amélie de Lima




Bonjour à tous et toutes, c'est avec joie que je vous annonce un petit concours sur mon blog, j'en fais très rarement c'est vrai mais en accord avec Amélie de Lima je vous propose de gagner un exemplaire de le " Silence des aveux" auto-édité.

Amélie est une auteure d'une extrême gentille que j'ai eu plaisir de la rencontrer au Furet du Nord de Roubaix en date du 16 Septembre 2017.


Il y aura deux options:

Deux gagnants avec bon d'achat pour le format kindle/ epub.
Un seul gagnant pour le format broché.

Pour le format broché, il n'y aura pas de dédicace mais l'auteure peut vous envoyer une carte.


Si vous voulez en savoir plus sur ce roman, n'hésitez pas à cliquer sur le lien ci-dessous:

En savoir plus sur l'auteure c'est par ici:

Ou voir le site web de l'auteure:


Les conditions pour participer:

Suivre la page de l'auteure sur Facebook:
https://www.facebook.com/AmelieDeLimaAuteure/

Suivre éventuellement ma page de lecture:

Et mettre votre commentaire en dessous de ce post pour votre participation et me dire pour quel format vous jouez.


Date limite de participation le 25 Novembre 2017.


Je tiens à remercier Amélie de Lima de m'avoir contactée pour ce concours.





samedi 4 novembre 2017

Michelle Frances: " La petite amie"


Editions L'Archipel
420 pages



4 ème de couverture





ELLE AIME VOTRE FILS…

Laura a tout pour elle : un beau mariage, une situation enviable et un fils, Daniel, qu’elle adore.
Quand ce dernier, étudiant en médecine de vingt-trois ans, rencontre Cherry, superbe jeune femme issue d’un milieu modeste, Laura l’accueille à bras ouverts.

… ELLE VEUT VOTRE MORT !

Mais elle va bientôt découvrir sa future belle-fille sous un tout autre jour… bien plus sombre. Et si Cherry n’en voulait qu’à l’argent de son fils ?
Les deux femmes vont dès lors se livrer une guerre sans merci. Un jeu qui pourrait se révéler fatal


Mon avis



" La petite amie" de Michelle Frances est un roman mettant en scène deux femmes totalement opposées par leur vie et leur richesse; Laura Cavendish est la mère de Daniel dont la richesse lui procure le bien être total. Cherchant un logement, il rencontre Cherry Laine, une jeune formatrice dans une agence immobilière chez Highsmith & Brown. Tous les  deux vont ainsi se lier d'amitié jusqu'au point de tomber amoureux l'un de l'autre.

Sa mère tant protectrice pour son enfant, tente de savoir un peu plus sur la situation amoureuse de ce dernier. Après la rencontre de Cherry, Laura semble perplexe quant à cette relation. Pourquoi est-elle réticente à l'égard de Cherry?

" Elle enviait leurs conversations, était avide d'informations. Elle voulait tout entendre, tout assimiler, se laisser aller à sa propre excitation de le savoir bientôt dans la vie active, et savourer l’été en sa compagnie avant qu'il ne parte faire son internat. " 


" La petite amie" fait référence à plusieurs thématiques telles que l'obsession, l'emprise, la jalousie et le mensonge.

" J’aime mon fils. C’était tout ce qui comptait. Peu importe qu’elle soit sur le point de commettre un acte monstrueux. Une occasion s’était présentée à elle, une lumière au bout du tunnel dévastateur qu’elle traversait depuis plusieurs mois, et Laura savait qu’elle devait la saisir. Elle s’était torturé l’esprit durant des heures, mais maintenant qu’elle avait pris sa décision, les mots qu’elle allait devoir prononcer la remplissaient d’effroi. Les paroles qui allaient l’anéantir. C’était une première. Elle envisagea un bref instant de répéter sa partition, mais les mots refusaient de s’articuler convenablement dans sa tête. Un mot en particulier. Son instinct la poussait à le chasser sans ménagement."

jeudi 2 novembre 2017

Line Dubief: " Meurtre sur Oléron- Les mouettes ne se marrent plus"


Geste Editions
304 pages


4 ème de couverture



Sur une petite plage de l’île d’Oléron, un jeune homme est retrouvé mort, à demi enseveli dans le sable. Raymond Eustache, commissaire de police de La Rochelle, est dépêché sur place. 

Au rythme enivrant des effluves marins et des pineaux charentais, il arpente les marais salants sauvages et les vignobles de l’île. Au fil de ses rencontres, il s’imprègne de la vie insulaire. Alors que se profile la courte vie de la victime, les circonstances du meurtre se dessinent pour faire resurgir un passé implacable et douloureux.


Mon avis



J’ai passé un bon petit moment avec « Meurtre sur Oléron » de Line Dubief. J’ai suivi très facilement cette histoire de meurtre sur une petite plage de l’île d’Oléron. Mathieu, un jeune habitant de l’Île est mystérieusement retrouvé mort quasiment enfoui dans le sable. L’intrigue est assez classique et finalement sans grande surprise. Par contre ce qui est ingénieux dans ce roman, c'est qu'il met en avant deux enquêteurs totalement opposés.

L´un est un gendarme et l’autre un policier, ils s’entendent immédiatement de ce fait il n'existe aucune hostilité entre eux. L’enquête est superbement orchestrée grâce aux reparties savoureuses de ces deux hommes bons vivants et efficaces.

L'auteur prend son temps pour nous faire entrer dans son histoire mais une fois démarré, le rythme suit le mouvement des vagues et des embruns de l’île. Les lieux sont bien mis en valeur, j’ai senti que Line Dubief admirait cet endroit. Elle sait exposer les ambiances d’un moment et d’un lieu. La ville de La Rochelle est également bien dépeinte.

« Il aime cette ville. Elle est belle avec ses grandes maisons blanches. Elle est fière avec ses tours dressées. Rayonnante et lumineuse, elle laisse scintiller les reflets du ciel sur ses eaux qui dans ses mouvements indolents bercent les bateaux de ses ports ».

jeudi 26 octobre 2017

Kyra Dupont Troubetzkoy: " À L'Hermine blanche"


Editions Luce Wilquin
304 pages


4 ème de couverture



Sacha a cinq ans lorsqu’elle tombe brusquement d’un immeuble. Sa mère, Sophie Kniazky, une princesse russe malade d’amour, vient tout juste de décéder. Une idée germe. On n’ose à peine la formuler. Et si la petite avait sauté? Son entourage préfère enterrer ces drames trop complexes tandis que s’éloigne le souvenir des jours heureux passés entre sa mère et Sam, son amant. Il devient presque impossible de lui faire parler de Sophie, sa tsarine au destin tragique, dont les mondains ont déjà fait une icône. Mais à trente ans, l’âge exact auquel sa mère rendait l’âme, un verdict médical sans appel exhorte enfin Sacha à sortir du silence. Commence alors une quête sur les traces de Sophie, son prestigieux nom de famille et ses aïeux aux secrets inavouables. Si elle veut comprendre son saut dans le vide, qui elle est, Sacha, produit de troisième génération dont le monde s’est effondré, comme celui de ses aïeux englouti dans la révolution bolchévique, doit partir sur les traces de ses origines où tout semble se jouer...


Mon avis



" À L'Hermine blanche" de Kyra Dupont Troubetzkoy est une très belle surprise pour moi. Bien sûr la 4 ème de couverture est déjà alléchante mais ne laisse pas présager de la belle histoire qu'offre ce roman.
Pour Sacha, tout commence quand elle chute d'un immeuble à l'âge de cinq ans. Mais en fait tout commence longtemps avant et c'est ce que raconte l'auteur au fil des pages.
Le style est envoûtant. Kyra Dupont Troubetzkoy sait le manier selon les circonstances de son histoire, il peut être enchanteur et parfois très froid.

Ainsi je trouve que son style évolue pour devenir chaleureux en fin de roman malgré un début glacial. D'ailleurs l'intrigue avance dans ce sens. Ce qui m'a permis de m'attacher progressivement aux personnages même les plus sombres.
Il y a donc une grande intelligence dans la façon de construire l'histoire en utilisant le style.

"Elle tombe. Sous le coton de la chemise de nuit qui flotte au vent, l'air pénètre d'un coup. Légèreté de son être avant de heurter l'asphalte. Une infime trace de sang d'abord, qui coule le long de sa lèvre et vient poisser son col. Pauvre petit col souillé, grenat."

Il y a bien quelques longueurs mais qui restent suffisamment poétiques pour enchanter les lecteurs. J'ai eu parfois l'impression de plonger dans le cœur de l'âme russe puisque l'ambiance tourne autour d'une famille de russes blancs immigrés.

mercredi 18 octobre 2017

Anne de Bourbon-Siciles: " J'ai quelque chose à te dire"


Editions Archi poche
320 pages


4 ème de couverture



New York, 1970. Greta, 20 ans, fille d’un émigré autrichien, professeur à Columbia, et d’une Irlandaise, galeriste bohème, s’apprête à entrer à l’université. Elle rencontre alors John, issu d’une famille fortunée et promis à un brillant avenir.
Quoique très différents, ils se fiancent ; mais, quelques jours avant leur mariage, ils sont victimes d’un accident de la route. À son réveil, Greta apprend qu’elle ne pourra jamais avoir d’enfant. Quand à John… il s’est volatilisé.
Pour Greta, tout est à recommencer. Elle découvrira l’effervescence de la vie parisienne, la violence de la passion sur les rives du Bosphore et la fausse quiétude des paysages du lac Léman.
Surtout, prisonnière d’un secret, Greta aura-t-elle le courage de s’en libérer ?


Mon avis



Avec "J'ai quelque chose à te dire", Anne de Bourbon-Siciles conte l'histoire de Greta dans la seconde partie du XXème siècle. La jeune newyorkaise, après un grave accident, apprend qu'elle ne pourra plus avoir d'enfant. Ainsi commence une existence nouvelle pour l’héroïne.

J’ai aimé redécouvrir les événements des années 70 et 80 que raconte très bien l’auteur. Celle-ci, en effet, ayant travaillé dans le milieu de la mode, sait de quoi elle parle. Au fil des pages, j’ai donc croisé des personnalités de cette période rendant le récit plus vivant. À travers Greta, j’ai vécu des moments à la fois si proches et si éloignés de nous.

« Comment savoir ? Cette fameuse libération des mœurs qui emplissait les colonnes des journaux et les émissions de télé était-elle un progrès de la civilisation ou le signe d’une décadence ? »

De plus Anne de Bourbon-Siciles parvient à dépeindre des atmosphères qui nous plongent directement dans son histoire. Le style est facile à lire sans ambages permettant de suivre les protagonistes aisément. 

lundi 16 octobre 2017

Gipsy Paladini: " Sang pour Sang"





4 ème de couverture



Al aimait le silence de la nuit. Il aimait ses gens aussi : les petites frappes qui n’hésitaient pas à pointer leur nez, les dealers qui dormaient toute la journée et arpentaient les rues une fois l’obscurité tombée à la recherche de nouveaux clients. Il aimait les cris surgis de nulle part, les hurlements des chiens, les gamins qui pleuraient, les alcooliques qui refaisaient le monde. Il aimait les putes aussi, les filles de la nuit, qui fréquentaient ces mêmes frappes, dealers ou autres paumés comme lui. Al aimait la nuit car c’était la seule chose qu’il craignait.

Sang pour Sang raconte la traque sanglante menée par deux flics new-yorkais contre des tueurs qui semblent suivre un parcours aussi chaotique qu'incompréhensible. Une enquête à rebondissements qui sera une véritable descente aux enfers pour Al Seriani, inspecteur à l'esprit torturé, et pour son coéquipier David Goldberg, un jeune flic fraîchement sorti de l'Académie de police.


Mon avis



J'ai lu " Sang pour Sang" en un week-end. Je l'avais un moment dans ma pile à lire et c'est lors du visionnage de la bande annonce que je me suis mise à découvrir la première enquête de Al Seriani.

Dès les premières pages tu fais connaissance de cet inspecteur paumé ayant une addiction pour l'alcool et savourant ses nuits qu'en compagnie de prostituées.

Après un appel de David Goldberg, Al Seriani se dirige à l'hôtel Brinkstone.

Un cadavre est retrouvé dans une des chambres de façon horrible. Un seul indice si ce n'est un carnet dans la valise de la victime.

Quelle est donc la véritable identité de la victime? Pourquoi s'être acharné avec tant de violences sur ce corps?

" Un cadavre gisait au milieu de la pièce, une forme désarticulée qui baignait dans une mare de sang. Sa peau paraissait à un tel point écorchée que, d'où il se trouvait, Al eut du mal à en définir la couleur originelle. "

L'inspecteur avec son équipe de choc devra trouver des preuves tangibles.

Malgré son caractère râleur et quelque peu désinvolte, Al Seriani est un véritable maître de la situation.

Gipsy Paladini entraîne son lecteur dans histoire passionnante et très bien ficelée.

Ce roman est un véritable bain de sang. La description des cadavres font froid dans le dos.

Comment l'auteure a-t-elle pu retranscrire tant de haines, de violences sur les corps des victimes?

J'en suis sortie toute chamboulée et mes tripes en ont pris un sacré coup.

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