356 pages
4 ème de couverture
Sur la tempétueuse île de Vinalhaven, l'éminent truand George Karletti est torturé à mort devant sa famille. Le shérif local bâclant volontairement l'enquête, ses deux adjoints reprennent discrètement l'investigation.
Entre chasse à l'homme, pression de la mafia et influences politiques, l'archipel maudit est alors mis à feu et à sang...
Après "Le sanctuaire d'Ombos" (Prix VSD du polar) et "Les héritiers des ténèbres", Damien Leban revient en force avec cette sombre pépite hantée de scènes... pétrifiantes.
Mon avis
"Résilience" de Damien Leban est un mot à la mode, parfois galvaudé. Dans ce roman, l'auteur frappe fort en donnant sa définition du terme en question. Je ne peux pas trop parler de l'histoire sans en dévoiler les points importants. Simplement l'histoire se situe en grande partie sur une île, il y a des cadavres, des policiers et des méchants, beaucoup de méchants : tout pour passer un excellent moment.
Les personnages sont très bien dépeints. Ils sont nombreux mais je ne m'y suis pas perdue du tout. En effet Damien Leban sait nous montrer la psychologie des protagonistes. La relation entre les deux héros, Desmond et Finley, est décrite avec subtilité et m'a particulièrement passionnée.
Le style est un point positif de "Résilience". Les phrases sont acérées comme les motivations des individus occupant l'île de Vinalhaven sur la côte est des Etats-Unis.
« Sa voix était neutre mais son phrasé mécanique. L’image du T-800 du film Terminator vint à l’esprit de Laureen et après analyse, elle se rendit à l’évidence : il y a bien du T-800 dans ce tueur à gage.»