XO Editions
368 pages
4 ème de couverture
Un lac perdu de l’Ontario, et au milieu, une petite île escarpée où souffle le vent mauvais du soupçon.
Max King, pianiste adulé dans le monde entier, y vit reclus dans sa maison, prisonnier de ses obsessions et de ses cauchemars.
Il y a dix ans, un drame l’a condamné au silence : la moindre note sur le clavier provoque en lui d’effrayantes douleurs.
Pour cet immense artiste, la musique est devenue un bourreau.
Mis à part sa gouvernante, Max King ne voit personne. Ni sa femme Fiona, ni son fils Luke, qui a quitté l’île et que tout le monde surnommait le « petit prince ».
Un futur pianiste de génie, comme son père.
Le retour de Luke résonnera comme un cataclysme sur cette terre maudite.
Et du silence jaillira bientôt la fureur. Le romancier Nicolas d’Estienne d’Orves signe avec sa mère, Natalie Carter, scénariste, un thriller psychologique redoutable, où il est question de musique, d’îles, de lacs lointains, de nature dévorante, de piano mortel, de crimes irrésolus et de passions impunies.
Mon avis
Nathalie Carter et Nicolas d'Estienne d'Orves ont écrit ensemble "Le silence et la Fureur" : un duo mére-fils qui aborde le monde de la musique classique. N'étant pas une spécialiste de cet univers, j'ai appris des choses mais suis peut-être aussi passée à côté de quelques références. Néanmoins, j'ai suivi avec intérêt les contours d'un drame se situant sur une île escarpée au milieu d'un lac dans l'Ontario.
Max King était un pianiste renommé mais un drame dix ans plus tôt l'empêche de rejouer du piano. Le retour de son fils Luke remue le couteau dans la plaie du musicien très pertubé.
Dès les premiers chapitres, j'ai ressenti l'importance de la nature dans l'intrigue. Elle est comme un personnage qui ponctue les moments forts et les crises du pianiste. Elle est une musique suivant l'action d'autant plus que les rafales et la pluie ne cessent de torturer la petite île et ses habitants.
" Surtout, il y avait la nuit.
Cette grande nuit de l'hiver canadien. La nuit profonde, impénétrable, de la nature brute. Une nuit sans lune, sans étoiles, sans le moindre signe de ce qui peut exister lorsque revient le soleil. L'heure où les arbres ont des griffes, où les choses prennent vie, où l'obscurité vous aspire, comme une crevasse."