samedi 4 novembre 2017

Michelle Frances: " La petite amie"


Editions L'Archipel
420 pages



4 ème de couverture





ELLE AIME VOTRE FILS…

Laura a tout pour elle : un beau mariage, une situation enviable et un fils, Daniel, qu’elle adore.
Quand ce dernier, étudiant en médecine de vingt-trois ans, rencontre Cherry, superbe jeune femme issue d’un milieu modeste, Laura l’accueille à bras ouverts.

… ELLE VEUT VOTRE MORT !

Mais elle va bientôt découvrir sa future belle-fille sous un tout autre jour… bien plus sombre. Et si Cherry n’en voulait qu’à l’argent de son fils ?
Les deux femmes vont dès lors se livrer une guerre sans merci. Un jeu qui pourrait se révéler fatal


Mon avis



" La petite amie" de Michelle Frances est un roman mettant en scène deux femmes totalement opposées par leur vie et leur richesse; Laura Cavendish est la mère de Daniel dont la richesse lui procure le bien être total. Cherchant un logement, il rencontre Cherry Laine, une jeune formatrice dans une agence immobilière chez Highsmith & Brown. Tous les  deux vont ainsi se lier d'amitié jusqu'au point de tomber amoureux l'un de l'autre.

Sa mère tant protectrice pour son enfant, tente de savoir un peu plus sur la situation amoureuse de ce dernier. Après la rencontre de Cherry, Laura semble perplexe quant à cette relation. Pourquoi est-elle réticente à l'égard de Cherry?

" Elle enviait leurs conversations, était avide d'informations. Elle voulait tout entendre, tout assimiler, se laisser aller à sa propre excitation de le savoir bientôt dans la vie active, et savourer l’été en sa compagnie avant qu'il ne parte faire son internat. " 


" La petite amie" fait référence à plusieurs thématiques telles que l'obsession, l'emprise, la jalousie et le mensonge.

" J’aime mon fils. C’était tout ce qui comptait. Peu importe qu’elle soit sur le point de commettre un acte monstrueux. Une occasion s’était présentée à elle, une lumière au bout du tunnel dévastateur qu’elle traversait depuis plusieurs mois, et Laura savait qu’elle devait la saisir. Elle s’était torturé l’esprit durant des heures, mais maintenant qu’elle avait pris sa décision, les mots qu’elle allait devoir prononcer la remplissaient d’effroi. Les paroles qui allaient l’anéantir. C’était une première. Elle envisagea un bref instant de répéter sa partition, mais les mots refusaient de s’articuler convenablement dans sa tête. Un mot en particulier. Son instinct la poussait à le chasser sans ménagement."

jeudi 2 novembre 2017

Line Dubief: " Meurtre sur Oléron- Les mouettes ne se marrent plus"


Geste Editions
304 pages


4 ème de couverture



Sur une petite plage de l’île d’Oléron, un jeune homme est retrouvé mort, à demi enseveli dans le sable. Raymond Eustache, commissaire de police de La Rochelle, est dépêché sur place. 

Au rythme enivrant des effluves marins et des pineaux charentais, il arpente les marais salants sauvages et les vignobles de l’île. Au fil de ses rencontres, il s’imprègne de la vie insulaire. Alors que se profile la courte vie de la victime, les circonstances du meurtre se dessinent pour faire resurgir un passé implacable et douloureux.


Mon avis



J’ai passé un bon petit moment avec « Meurtre sur Oléron » de Line Dubief. J’ai suivi très facilement cette histoire de meurtre sur une petite plage de l’île d’Oléron. Mathieu, un jeune habitant de l’Île est mystérieusement retrouvé mort quasiment enfoui dans le sable. L’intrigue est assez classique et finalement sans grande surprise. Par contre ce qui est ingénieux dans ce roman, c'est qu'il met en avant deux enquêteurs totalement opposés.

L´un est un gendarme et l’autre un policier, ils s’entendent immédiatement de ce fait il n'existe aucune hostilité entre eux. L’enquête est superbement orchestrée grâce aux reparties savoureuses de ces deux hommes bons vivants et efficaces.

L'auteur prend son temps pour nous faire entrer dans son histoire mais une fois démarré, le rythme suit le mouvement des vagues et des embruns de l’île. Les lieux sont bien mis en valeur, j’ai senti que Line Dubief admirait cet endroit. Elle sait exposer les ambiances d’un moment et d’un lieu. La ville de La Rochelle est également bien dépeinte.

« Il aime cette ville. Elle est belle avec ses grandes maisons blanches. Elle est fière avec ses tours dressées. Rayonnante et lumineuse, elle laisse scintiller les reflets du ciel sur ses eaux qui dans ses mouvements indolents bercent les bateaux de ses ports ».

jeudi 26 octobre 2017

Kyra Dupont Troubetzkoy: " À L'Hermine blanche"


Editions Luce Wilquin
304 pages


4 ème de couverture



Sacha a cinq ans lorsqu’elle tombe brusquement d’un immeuble. Sa mère, Sophie Kniazky, une princesse russe malade d’amour, vient tout juste de décéder. Une idée germe. On n’ose à peine la formuler. Et si la petite avait sauté? Son entourage préfère enterrer ces drames trop complexes tandis que s’éloigne le souvenir des jours heureux passés entre sa mère et Sam, son amant. Il devient presque impossible de lui faire parler de Sophie, sa tsarine au destin tragique, dont les mondains ont déjà fait une icône. Mais à trente ans, l’âge exact auquel sa mère rendait l’âme, un verdict médical sans appel exhorte enfin Sacha à sortir du silence. Commence alors une quête sur les traces de Sophie, son prestigieux nom de famille et ses aïeux aux secrets inavouables. Si elle veut comprendre son saut dans le vide, qui elle est, Sacha, produit de troisième génération dont le monde s’est effondré, comme celui de ses aïeux englouti dans la révolution bolchévique, doit partir sur les traces de ses origines où tout semble se jouer...


Mon avis



" À L'Hermine blanche" de Kyra Dupont Troubetzkoy est une très belle surprise pour moi. Bien sûr la 4 ème de couverture est déjà alléchante mais ne laisse pas présager de la belle histoire qu'offre ce roman.
Pour Sacha, tout commence quand elle chute d'un immeuble à l'âge de cinq ans. Mais en fait tout commence longtemps avant et c'est ce que raconte l'auteur au fil des pages.
Le style est envoûtant. Kyra Dupont Troubetzkoy sait le manier selon les circonstances de son histoire, il peut être enchanteur et parfois très froid.

Ainsi je trouve que son style évolue pour devenir chaleureux en fin de roman malgré un début glacial. D'ailleurs l'intrigue avance dans ce sens. Ce qui m'a permis de m'attacher progressivement aux personnages même les plus sombres.
Il y a donc une grande intelligence dans la façon de construire l'histoire en utilisant le style.

"Elle tombe. Sous le coton de la chemise de nuit qui flotte au vent, l'air pénètre d'un coup. Légèreté de son être avant de heurter l'asphalte. Une infime trace de sang d'abord, qui coule le long de sa lèvre et vient poisser son col. Pauvre petit col souillé, grenat."

Il y a bien quelques longueurs mais qui restent suffisamment poétiques pour enchanter les lecteurs. J'ai eu parfois l'impression de plonger dans le cœur de l'âme russe puisque l'ambiance tourne autour d'une famille de russes blancs immigrés.

mercredi 18 octobre 2017

Anne de Bourbon-Siciles: " J'ai quelque chose à te dire"


Editions Archi poche
320 pages


4 ème de couverture



New York, 1970. Greta, 20 ans, fille d’un émigré autrichien, professeur à Columbia, et d’une Irlandaise, galeriste bohème, s’apprête à entrer à l’université. Elle rencontre alors John, issu d’une famille fortunée et promis à un brillant avenir.
Quoique très différents, ils se fiancent ; mais, quelques jours avant leur mariage, ils sont victimes d’un accident de la route. À son réveil, Greta apprend qu’elle ne pourra jamais avoir d’enfant. Quand à John… il s’est volatilisé.
Pour Greta, tout est à recommencer. Elle découvrira l’effervescence de la vie parisienne, la violence de la passion sur les rives du Bosphore et la fausse quiétude des paysages du lac Léman.
Surtout, prisonnière d’un secret, Greta aura-t-elle le courage de s’en libérer ?


Mon avis



Avec "J'ai quelque chose à te dire", Anne de Bourbon-Siciles conte l'histoire de Greta dans la seconde partie du XXème siècle. La jeune newyorkaise, après un grave accident, apprend qu'elle ne pourra plus avoir d'enfant. Ainsi commence une existence nouvelle pour l’héroïne.

J’ai aimé redécouvrir les événements des années 70 et 80 que raconte très bien l’auteur. Celle-ci, en effet, ayant travaillé dans le milieu de la mode, sait de quoi elle parle. Au fil des pages, j’ai donc croisé des personnalités de cette période rendant le récit plus vivant. À travers Greta, j’ai vécu des moments à la fois si proches et si éloignés de nous.

« Comment savoir ? Cette fameuse libération des mœurs qui emplissait les colonnes des journaux et les émissions de télé était-elle un progrès de la civilisation ou le signe d’une décadence ? »

De plus Anne de Bourbon-Siciles parvient à dépeindre des atmosphères qui nous plongent directement dans son histoire. Le style est facile à lire sans ambages permettant de suivre les protagonistes aisément. 

lundi 16 octobre 2017

Gipsy Paladini: " Sang pour Sang"





4 ème de couverture



Al aimait le silence de la nuit. Il aimait ses gens aussi : les petites frappes qui n’hésitaient pas à pointer leur nez, les dealers qui dormaient toute la journée et arpentaient les rues une fois l’obscurité tombée à la recherche de nouveaux clients. Il aimait les cris surgis de nulle part, les hurlements des chiens, les gamins qui pleuraient, les alcooliques qui refaisaient le monde. Il aimait les putes aussi, les filles de la nuit, qui fréquentaient ces mêmes frappes, dealers ou autres paumés comme lui. Al aimait la nuit car c’était la seule chose qu’il craignait.

Sang pour Sang raconte la traque sanglante menée par deux flics new-yorkais contre des tueurs qui semblent suivre un parcours aussi chaotique qu'incompréhensible. Une enquête à rebondissements qui sera une véritable descente aux enfers pour Al Seriani, inspecteur à l'esprit torturé, et pour son coéquipier David Goldberg, un jeune flic fraîchement sorti de l'Académie de police.


Mon avis



J'ai lu " Sang pour Sang" en un week-end. Je l'avais un moment dans ma pile à lire et c'est lors du visionnage de la bande annonce que je me suis mise à découvrir la première enquête de Al Seriani.

Dès les premières pages tu fais connaissance de cet inspecteur paumé ayant une addiction pour l'alcool et savourant ses nuits qu'en compagnie de prostituées.

Après un appel de David Goldberg, Al Seriani se dirige à l'hôtel Brinkstone.

Un cadavre est retrouvé dans une des chambres de façon horrible. Un seul indice si ce n'est un carnet dans la valise de la victime.

Quelle est donc la véritable identité de la victime? Pourquoi s'être acharné avec tant de violences sur ce corps?

" Un cadavre gisait au milieu de la pièce, une forme désarticulée qui baignait dans une mare de sang. Sa peau paraissait à un tel point écorchée que, d'où il se trouvait, Al eut du mal à en définir la couleur originelle. "

L'inspecteur avec son équipe de choc devra trouver des preuves tangibles.

Malgré son caractère râleur et quelque peu désinvolte, Al Seriani est un véritable maître de la situation.

Gipsy Paladini entraîne son lecteur dans histoire passionnante et très bien ficelée.

Ce roman est un véritable bain de sang. La description des cadavres font froid dans le dos.

Comment l'auteure a-t-elle pu retranscrire tant de haines, de violences sur les corps des victimes?

J'en suis sortie toute chamboulée et mes tripes en ont pris un sacré coup.

mardi 10 octobre 2017

Nicolas Zeimet: " Retour à Duncan's Creek"





Editions Jigal Polar
296 pages


4 ème de couverture




Après un appel de Sam Baldwin, son amie d'enfance, Jake Dickinson se voit contraint de retourner à Duncan’s Creek, le petit village de l’Utah où ils ont grandi. C’est là que vit Ben McCombs, leur vieux copain qu’ils n’ont pas revu depuis plus de vingt ans. Les trois adolescents, alors unis par une amitié indéfectible, se sont séparés dans des circonstances dramatiques au début des années quatre-vingt-dix. Depuis, ils ont enterré le passé et tenté de se reconstruire. Mais de Los Angeles aux montagnes de l’Utah, à travers les étendues brûlantes de l’Ouest américain, leurs retrouvailles risquent de faire basculer l’équilibre fragile de leurs vies. Ce voyage fera ressurgir les haines et les unions sacrées, et les amènera à jeter une lumière nouvelle sur le terrible secret qui les lie. Ils n’auront alors plus d’autre choix que de déterrer les vieux cadavres, quitte à renouer avec la part d’ombre qui les habite… et à se confronter à leurs propres démons.


Mon avis


J'attendais patiemment le prochain livre de Nicolas Zeimet et le voilà enfin arrivé sous le titre " Retour à Duncan's Creeks" aux éditions Jigal Polar.
J'ai retrouvé Sam Baldwin, Jake Dickinson et Ben Mc Combs, les personnages évoqués dans " Seuls les vautours".

Dans " Retour à Duncan's Creek", j'ai eu de nouveau un énorme plaisir à suivre cette bande de copains marqués par un terrible secret.

Ces trois adolescents se sont séparés suite à un terrible événement survenu lors de la fête d' Halloween. Ce soir là, ils ont vu leur vie basculer à jamais, leur complicité a été très forte mais s'est envolée. Une seule promesse entre eux est restée graver dans leur mémoire.

" Tu sais quoi? Je sais même plus pourquoi je l'ai fait [...] Ok? Quoi qu'il arrive. Les trois doigts de la main, vous vous rappelez? A la vie, à la mort. "

D'ailleurs ces trois adolescents ont enterré la passé en créant un lunch box, une sorte de capsule temporelle. Mais pourquoi ressasser tant cette histoire vécue et douloureuse? Pourquoi Sam a-t-elle autant peur de son ombre?

Dans " Retour à Duncan's Creek", Nicolas Zeimet retrace un souvenir douloureux.Ce roman est aussi la nostalgie du temps passé marquant à la fois le bonheur mais également l'insouciance. Ils n'avaient que quinze ans à l'époque et ils ont commis l'irréparable.

" Trente ans d'amitié, et la revoir me terrifiait encore. Le temps est une pourriture. Il vous prend tout, la jeunesse, l'innocence et l'insouciance. L'espoir. Tout ce qu'il vous laisse, ce sont les souvenirs. "

Si le début du roman m'a laissée perplexe sur l'intrigue, la deuxième partie m'a totalement emportée vers une vague d'émotions et de suspense.

vendredi 6 octobre 2017

Lee Matthew Goldberg: " Mentor"


Editions Hugo Thriller
400 pages




4 ème de couverture



Tout semble sourire à Kyle Broder, jeune éditeur dans une grande maison d’édition new-yorkaise. Lorsque Kyle est contacté par William Lansing, son professeur à l’université, il est ravi et décide de présenter son mentor à sa petite amie, Jamie. À cette occasion, William propose à Kyle le manuscrit d’un texte sur lequel il travaille depuis de nombreuses années. D’abord enchanté à l’idée de le publier, Kyle est rapidement choqué par la perversité du récit, qu’il abandonne après en avoir lu quelques pages. Mais lorsqu’il en refuse la publication, William entreprend de ruiner la vie de son éditeur, s’en prenant successivement à son chat, sa copine et son auteur vedette. Kyle est alors obligé de se replonger dans le roman de William, Devil’s Hopyard, et découvre que le livre fait sinistrement écho à l’histoire de la disparition non élucidée de sa petite amie à l’université. Et qu’il ressemble cruellement à la confession d’un criminel.

Un thriller redoutablement efficace, un terrifiant jeu de piste littéraire entre American Psycho et Le Silence des Agneaux

" Hitchcock lui-même n’aurait pu inventer une histoire aussi diabolique. "


Mon avis



" Mentor" vous mène vers un jeu de piste littéraire à la fois angoissant et cauchemardesque. Chaque chapitre met en scène principalement William Lansing et Kyle Broder. C'est un face à face redoutable glissant parfois dans l'horreur et la perversité. Les personnages sont indéniablement maîtres de leurs situations. Qui des deux tire au final sur les ficelles dans cette histoire?

Lee Matthew Goldberg nous narre un récit vertigineux et effrayant. Kyle Broder est un homme très jeune pour qui la réussite fait la une des journaux comme la Gazette. Ce dernier est grand éditeur à New York chez Burke & Burke. Son ancien professeur, William Lansing , l' appelle et lui fait part de son manuscrit intitulé " Devil's Hopyard". Ce  livre est un pavé comprenant plus de mille pages et selon William c'est la sortie de l'année.

" Mon roman est vraiment bon, tu sais, Laura. Je veux dire que ... j'ai finalement trouvé la solution à tous ces problèmes dont je t'avais parlé. "

" Non, mon but est beaucoup plus ambitieux que ça. Et le public finira par le voir un jour. "

Son ancien élève décide alors de revoir son professeur en l'invitant chez lui. Après la visite de celui-ci , Kyle lit le livre mais le sujet traité le choque. Non seulement l'écriture est mauvaise et épouvantable mais c'est totalement glauque  et horrible.

Comment son professeur si brillant a pu concevoir un tel livre? Kyle ne parviendra pas à lire le manuscrit ce qui va mettre son professeur dans un état de fureur...

jeudi 28 septembre 2017

Laurent Loison: " Cyanure"


Editions Hugo Thriller
437 pages


4 ème de couverture



Branle-bas de combat au 36, quai des Orfèvres. Toujours assisté de sa complice Emmanuelle de Quezac et du fidèle capitaine Loïc Gerbaud, le célèbre et impétueux commissaire Florent Bargamont se trouve plongé dans une enquête explosive bien différente des habituelles scènes macabres qui sont sa spécialité.

Un ministre vient en effet d’être abattu par un sniper à plus de 1200 m. Sachant que seules une vingtaine de personnes au monde sont capables d’un tel exploit, et que le projectile était trempé dans du cyanure, commence alors la traque d’un criminel particulièrement doué et retors.

Les victimes se multiplient, sans aucun lien apparent et n’ayant pas toutes été traitées au cyanure. Balle ou carreau d’arbalète, la précision est inégalée. Ont-ils affaire à un ou plusieurs tueurs ? Un Guillaume Tell diaboliquement efficace se promène-il dans la nature ?

Tandis que Barga doit faire face à de perturbantes révélations et se retrouve dans une tourmente personnelle qui le met K.O., les pistes s’entremêlent jusqu’au sommet de l’État, où le président de la République n’est peut-être pas seulement une cible.


Mon avis



Je vais vous faire une confidence chers lecteurs et lectrices, je n'ai pas lu le précédent roman de  l'auteur et c'est une première.
Le premier chapitre démarre très fort si bien que l'envie de poursuivre la lecture devient ma seule préoccupation.
" Cyanure" est un roman qui me plaît assurément, la tension vous submerge et l'intrigue est au summum.
Les pages défilent à une vitesse phénoménale.
Même si l'intrigue démarre doucement pour le grand plaisir du lecteur, elle va de plus en plus s'intensifier pour parfaire cette histoire incroyable et parfois complexe.
Vous ne lâcherez plus ce livre et  il deviendra votre compagnon du soir.
Il faut vraiment le lire car l'affaire semble compliquée pour l'équipe du 36 quai des orfèvres.

Mais revenons un peu sur l'histoire; un homme politique est tué d'une balle de cyanure. Le tir est si précis que toute l'équipe de Florent se met au diapason sur cette affaire.

" La mort clinique constatée est l'oeuvre d'une balle de très gros calibre. L'intention catégorique de tuer est donc avérée. Le sniper n'a laissé aucune chance à cet homme que pleurent désormais une femme, deux enfants et quatre petits-enfants. "

Le tueur ne sera pas à son premier coup d'essai, d'autres cadavres vont être retrouvés.

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