lundi 16 octobre 2017

Gipsy Paladini: " Sang pour Sang"





4 ème de couverture



Al aimait le silence de la nuit. Il aimait ses gens aussi : les petites frappes qui n’hésitaient pas à pointer leur nez, les dealers qui dormaient toute la journée et arpentaient les rues une fois l’obscurité tombée à la recherche de nouveaux clients. Il aimait les cris surgis de nulle part, les hurlements des chiens, les gamins qui pleuraient, les alcooliques qui refaisaient le monde. Il aimait les putes aussi, les filles de la nuit, qui fréquentaient ces mêmes frappes, dealers ou autres paumés comme lui. Al aimait la nuit car c’était la seule chose qu’il craignait.

Sang pour Sang raconte la traque sanglante menée par deux flics new-yorkais contre des tueurs qui semblent suivre un parcours aussi chaotique qu'incompréhensible. Une enquête à rebondissements qui sera une véritable descente aux enfers pour Al Seriani, inspecteur à l'esprit torturé, et pour son coéquipier David Goldberg, un jeune flic fraîchement sorti de l'Académie de police.


Mon avis



J'ai lu " Sang pour Sang" en un week-end. Je l'avais un moment dans ma pile à lire et c'est lors du visionnage de la bande annonce que je me suis mise à découvrir la première enquête de Al Seriani.

Dès les premières pages tu fais connaissance de cet inspecteur paumé ayant une addiction pour l'alcool et savourant ses nuits qu'en compagnie de prostituées.

Après un appel de David Goldberg, Al Seriani se dirige à l'hôtel Brinkstone.

Un cadavre est retrouvé dans une des chambres de façon horrible. Un seul indice si ce n'est un carnet dans la valise de la victime.

Quelle est donc la véritable identité de la victime? Pourquoi s'être acharné avec tant de violences sur ce corps?

" Un cadavre gisait au milieu de la pièce, une forme désarticulée qui baignait dans une mare de sang. Sa peau paraissait à un tel point écorchée que, d'où il se trouvait, Al eut du mal à en définir la couleur originelle. "

L'inspecteur avec son équipe de choc devra trouver des preuves tangibles.

Malgré son caractère râleur et quelque peu désinvolte, Al Seriani est un véritable maître de la situation.

Gipsy Paladini entraîne son lecteur dans histoire passionnante et très bien ficelée.

Ce roman est un véritable bain de sang. La description des cadavres font froid dans le dos.

Comment l'auteure a-t-elle pu retranscrire tant de haines, de violences sur les corps des victimes?

J'en suis sortie toute chamboulée et mes tripes en ont pris un sacré coup.

mardi 10 octobre 2017

Nicolas Zeimet: " Retour à Duncan's Creek"





Editions Jigal Polar
296 pages


4 ème de couverture




Après un appel de Sam Baldwin, son amie d'enfance, Jake Dickinson se voit contraint de retourner à Duncan’s Creek, le petit village de l’Utah où ils ont grandi. C’est là que vit Ben McCombs, leur vieux copain qu’ils n’ont pas revu depuis plus de vingt ans. Les trois adolescents, alors unis par une amitié indéfectible, se sont séparés dans des circonstances dramatiques au début des années quatre-vingt-dix. Depuis, ils ont enterré le passé et tenté de se reconstruire. Mais de Los Angeles aux montagnes de l’Utah, à travers les étendues brûlantes de l’Ouest américain, leurs retrouvailles risquent de faire basculer l’équilibre fragile de leurs vies. Ce voyage fera ressurgir les haines et les unions sacrées, et les amènera à jeter une lumière nouvelle sur le terrible secret qui les lie. Ils n’auront alors plus d’autre choix que de déterrer les vieux cadavres, quitte à renouer avec la part d’ombre qui les habite… et à se confronter à leurs propres démons.


Mon avis


J'attendais patiemment le prochain livre de Nicolas Zeimet et le voilà enfin arrivé sous le titre " Retour à Duncan's Creeks" aux éditions Jigal Polar.
J'ai retrouvé Sam Baldwin, Jake Dickinson et Ben Mc Combs, les personnages évoqués dans " Seuls les vautours".

Dans " Retour à Duncan's Creek", j'ai eu de nouveau un énorme plaisir à suivre cette bande de copains marqués par un terrible secret.

Ces trois adolescents se sont séparés suite à un terrible événement survenu lors de la fête d' Halloween. Ce soir là, ils ont vu leur vie basculer à jamais, leur complicité a été très forte mais s'est envolée. Une seule promesse entre eux est restée graver dans leur mémoire.

" Tu sais quoi? Je sais même plus pourquoi je l'ai fait [...] Ok? Quoi qu'il arrive. Les trois doigts de la main, vous vous rappelez? A la vie, à la mort. "

D'ailleurs ces trois adolescents ont enterré la passé en créant un lunch box, une sorte de capsule temporelle. Mais pourquoi ressasser tant cette histoire vécue et douloureuse? Pourquoi Sam a-t-elle autant peur de son ombre?

Dans " Retour à Duncan's Creek", Nicolas Zeimet retrace un souvenir douloureux.Ce roman est aussi la nostalgie du temps passé marquant à la fois le bonheur mais également l'insouciance. Ils n'avaient que quinze ans à l'époque et ils ont commis l'irréparable.

" Trente ans d'amitié, et la revoir me terrifiait encore. Le temps est une pourriture. Il vous prend tout, la jeunesse, l'innocence et l'insouciance. L'espoir. Tout ce qu'il vous laisse, ce sont les souvenirs. "

Si le début du roman m'a laissée perplexe sur l'intrigue, la deuxième partie m'a totalement emportée vers une vague d'émotions et de suspense.

vendredi 6 octobre 2017

Lee Matthew Goldberg: " Mentor"


Editions Hugo Thriller
400 pages




4 ème de couverture



Tout semble sourire à Kyle Broder, jeune éditeur dans une grande maison d’édition new-yorkaise. Lorsque Kyle est contacté par William Lansing, son professeur à l’université, il est ravi et décide de présenter son mentor à sa petite amie, Jamie. À cette occasion, William propose à Kyle le manuscrit d’un texte sur lequel il travaille depuis de nombreuses années. D’abord enchanté à l’idée de le publier, Kyle est rapidement choqué par la perversité du récit, qu’il abandonne après en avoir lu quelques pages. Mais lorsqu’il en refuse la publication, William entreprend de ruiner la vie de son éditeur, s’en prenant successivement à son chat, sa copine et son auteur vedette. Kyle est alors obligé de se replonger dans le roman de William, Devil’s Hopyard, et découvre que le livre fait sinistrement écho à l’histoire de la disparition non élucidée de sa petite amie à l’université. Et qu’il ressemble cruellement à la confession d’un criminel.

Un thriller redoutablement efficace, un terrifiant jeu de piste littéraire entre American Psycho et Le Silence des Agneaux

" Hitchcock lui-même n’aurait pu inventer une histoire aussi diabolique. "


Mon avis



" Mentor" vous mène vers un jeu de piste littéraire à la fois angoissant et cauchemardesque. Chaque chapitre met en scène principalement William Lansing et Kyle Broder. C'est un face à face redoutable glissant parfois dans l'horreur et la perversité. Les personnages sont indéniablement maîtres de leurs situations. Qui des deux tire au final sur les ficelles dans cette histoire?

Lee Matthew Goldberg nous narre un récit vertigineux et effrayant. Kyle Broder est un homme très jeune pour qui la réussite fait la une des journaux comme la Gazette. Ce dernier est grand éditeur à New York chez Burke & Burke. Son ancien professeur, William Lansing , l' appelle et lui fait part de son manuscrit intitulé " Devil's Hopyard". Ce  livre est un pavé comprenant plus de mille pages et selon William c'est la sortie de l'année.

" Mon roman est vraiment bon, tu sais, Laura. Je veux dire que ... j'ai finalement trouvé la solution à tous ces problèmes dont je t'avais parlé. "

" Non, mon but est beaucoup plus ambitieux que ça. Et le public finira par le voir un jour. "

Son ancien élève décide alors de revoir son professeur en l'invitant chez lui. Après la visite de celui-ci , Kyle lit le livre mais le sujet traité le choque. Non seulement l'écriture est mauvaise et épouvantable mais c'est totalement glauque  et horrible.

Comment son professeur si brillant a pu concevoir un tel livre? Kyle ne parviendra pas à lire le manuscrit ce qui va mettre son professeur dans un état de fureur...

jeudi 28 septembre 2017

Laurent Loison: " Cyanure"


Editions Hugo Thriller
437 pages


4 ème de couverture



Branle-bas de combat au 36, quai des Orfèvres. Toujours assisté de sa complice Emmanuelle de Quezac et du fidèle capitaine Loïc Gerbaud, le célèbre et impétueux commissaire Florent Bargamont se trouve plongé dans une enquête explosive bien différente des habituelles scènes macabres qui sont sa spécialité.

Un ministre vient en effet d’être abattu par un sniper à plus de 1200 m. Sachant que seules une vingtaine de personnes au monde sont capables d’un tel exploit, et que le projectile était trempé dans du cyanure, commence alors la traque d’un criminel particulièrement doué et retors.

Les victimes se multiplient, sans aucun lien apparent et n’ayant pas toutes été traitées au cyanure. Balle ou carreau d’arbalète, la précision est inégalée. Ont-ils affaire à un ou plusieurs tueurs ? Un Guillaume Tell diaboliquement efficace se promène-il dans la nature ?

Tandis que Barga doit faire face à de perturbantes révélations et se retrouve dans une tourmente personnelle qui le met K.O., les pistes s’entremêlent jusqu’au sommet de l’État, où le président de la République n’est peut-être pas seulement une cible.


Mon avis



Je vais vous faire une confidence chers lecteurs et lectrices, je n'ai pas lu le précédent roman de  l'auteur et c'est une première.
Le premier chapitre démarre très fort si bien que l'envie de poursuivre la lecture devient ma seule préoccupation.
" Cyanure" est un roman qui me plaît assurément, la tension vous submerge et l'intrigue est au summum.
Les pages défilent à une vitesse phénoménale.
Même si l'intrigue démarre doucement pour le grand plaisir du lecteur, elle va de plus en plus s'intensifier pour parfaire cette histoire incroyable et parfois complexe.
Vous ne lâcherez plus ce livre et  il deviendra votre compagnon du soir.
Il faut vraiment le lire car l'affaire semble compliquée pour l'équipe du 36 quai des orfèvres.

Mais revenons un peu sur l'histoire; un homme politique est tué d'une balle de cyanure. Le tir est si précis que toute l'équipe de Florent se met au diapason sur cette affaire.

" La mort clinique constatée est l'oeuvre d'une balle de très gros calibre. L'intention catégorique de tuer est donc avérée. Le sniper n'a laissé aucune chance à cet homme que pleurent désormais une femme, deux enfants et quatre petits-enfants. "

Le tueur ne sera pas à son premier coup d'essai, d'autres cadavres vont être retrouvés.

mardi 19 septembre 2017

Michael Farris Smith: " Nulle part sur la terre"



Editions Sonatine
400 pages




4 ème de couverture



Les oubliés du rêve américain.

Une femme marche seule avec une petite fille sur une route de Louisiane. Elle n’a nulle part où aller. Partie sans rien quelques années plus tôt de la ville où elle a grandi, elle revient tout aussi démunie. Elle pense avoir connu le pire. Elle se trompe.

Russel a lui aussi quitté sa ville natale, onze ans plus tôt. Pour une peine de prison qui vient tout juste d’arriver à son terme. Il retourne chez lui en pensant avoir réglé sa dette. C’est sans compter sur le désir de vengeance de ceux qui l’attendent.

Dans les paysages désolés de la campagne américaine, un meurtre va réunir ces âmes perdues, dont les vies vont bientôt ne plus tenir qu’à un fil. 

On a envie de comparer Michael Farris Smith à Sam Shepard ou à Cormac McCarthy, tant on a besoin de repères quand on assiste à la naissance d’un écrivain majeur. Ce serait faire erreur. Michael Farris Smith possède en effet un style et un talent d’évocation totalement singuliers qui vont droit au cœur du lecteur. Avec ces personnages qui s’accrochent à la vie envers et contre tout, il nous offre un magnifique roman sur la condition humaine, qui ne quittera pas nos esprits avant longtemps.


Mon avis



Autant vous dire de suite chers lecteurs et lectrices que " Nulle part sur la terre" est un véritable coup de cœur pour moi. Il est très rare que je le dise mais ce roman est un vrai petit bijou; il est excellent et énorme.

L'ambiance au départ m'a un peu dérangée mais au fur et à mesure de ma lecture, je me suis imprégnée de cette atmosphère à la fois noire et grandiose.

" Nulle part sur la terre" est l'histoire de trois personnages principaux; Maben et sa fille, Annalee, et celle de Russell, cet homme sorti depuis de prison et ayant purgé sa peine depuis 11 ans.

J'ai donc fait plus ample connaissance avec ces derniers même si cette histoire fait référence à de nombreuses personnes.
Pourquoi Maben et Annalee se trouvent sur cette longue route ayant pour simple bagage, un sac poubelle?
Comment et par quels moyens Maben et Russell vont se rencontrer?

Je ne vous déflorerai pas l'histoire, à vous de le lire car ce roman vaut vraiment le détour.

Je me suis posée tant de questions et  les réponses à mes interrogations m'ont chagrinées tout en me faisant sourire.

lundi 4 septembre 2017

Véronique Olmi: " Nous étions faits pour être heureux"


Editions Albin Michel
240 pages 



4 ème de couverture



Quand Suzanne vient dans la maison de Serge à Montmartre, il ne la remarque pas. Elle accorde le piano de son fils. Elle est mariée, lui aussi, et à 60 ans il a ce dont rêvent les hommes : un métier rentable, une jeune femme parfaite, deux beaux enfants. Pourquoi soudain recherche-t-il Suzanne qui n'est ni jeune, ni belle, et apparemment ordinaire ? Pourquoi va-t-il lui confier un secret d'enfance dont il n'a jamais parlé et qui a changé le cours de sa vie ? 

Pour évoquer la passion naissante, les vérités enfouies et coupables, l'auteur de Bord de mer, Le Premier amour et Cet été-là, décline avec subtilité, en musique douce, juste et fatale, ces moments clefs où les vies basculent et cherchent désespérément la note juste.



Mon avis


« C'est étrange comme il suffit d'un rien pour qu'une vie se désaccorde, que notre existence, tellement unique, si précieuse, perde son harmonie et sa valeur. »


Suzanne est âgée d'une quarantaine d'années, mariée à Antoine et est accordeuse de pianos. Elle rencontre un jour Serge, le mari de Lucie dont le fils, Théo, veut apprendre à jouer du piano sur un Bösendorfer, et c'est à ce moment là que la vie de Lucie va se désaccorder.

Serge est agent immobilier, âgé d'une soixantaine d'années il s'intéresse de près à Suzanne quitte à la suivre et à l'attendre devant chez elle. Au fond que cherche-t-il auprès de cette femme ayant un physique simple et dont la beauté n’équivaut pas à  celle de sa femme Lucie? 

Suzanne et Serge vivent une passion uniquement sexuelle; Serge lui donne rendez-vous dans un appartement immense et nu. Il n'en faut pas plus pour attiser leur amour et Suzanne est une femme si simple, qui ne demande pas grand chose si ce n'est que la présence de Serge à ses côtés.

" Il entend le pas de Suzanne dans l'escalier. Il sait que c'est ça qu'on nomme l'amour. Guetter le pas de l'autre dans l'escalier. "

Au fur et à mesure de leur relation, Serge se confie de plus en plus à Suzanne jusqu'au point de dévoiler un lourd et terrible secret....

mardi 29 août 2017

Claudie Gallay: " La beauté des jours"


Editions Actes Sud
416 pages



4 ème de couverture


Jeanne a tout pour connaître un bonheur tranquille : deux filles étudiantes, un mari attentionné, une amie fidèle, un boulot stable. Passionnée par Marina Abramović, l’artiste-performeuse célèbre pour avoir, dans son travail, mis en jeu son existence, Jeanne n’aime pas moins les surprises, l’inattendu. Cet été-là, le hasard se glisse – et elle-même l’invite – dans son quotidien...
À travers la figure lumineuse de Jeanne et la constellation de personnages qui l’accompagnent et la poussent vers un accomplissement serein, Claudie Gallay compose un roman chaleureux et tendre sur la force libératrice de l’art, sur son pouvoir apaisant et révélateur. Et sur la beauté de l’imprévisible.


Mon avis


J'ai choisi mon premier livre " Rentrée littéraire" avec ce titre. Pour ceux ou celles qui me suivent ce n'est pas dans mes habitudes de lire ce genre de lectures. Je suis plutôt du genre à lire des thrillers mais parfois il faut se laisser tenter par d'autres livres et c'est avec ce titre que je fais un grand virage et quelle découverte! L'auteure a un style particulier qui me convient bien; les mots percutent et me plaisent beaucoup.

Mais revenons à l'histoire; Claudie Gallay nous narre l'histoire de Jeanne, une femme âgée de 43 ans menant une vie ordinaire, régulière et bien rangée. Elle est mariée à Rémy et a deux enfants, jumelles, Chloé et Elsa.
Ses deux filles suivent des études de commerce à Lyon. Suite à un coup de vent, un cadre du mur se retrouve au sol en milles morceaux, une photo s'y glisse et apparaît le portrait de Marina Abramović.

Jeanne est passionnée de par la vie de cette artiste; elle voue une véritable passion pour elle au point de le lui écrire quelques lettres restées sans réponse.

Le train train quotidien de Jeanne prend trop le dessus si bien qu'elle décide de se replonger dans l'histoire de l'Art concernant Marina Abramović.

" Abramović s'était confrontée à tout ce qui la terrifiait, le froid, le feu, les serpents, la solitude, les autres. " 

Jeanne change la donne dans sa façon de faire; elle suit sans intérêt un homme inconnu dans la rue ou se pose des questions qui n'ont point de réponse. Peut-être que l'art de Marina donne un tout autre esprit à Jeanne.
Jeanne aime s'étendre le soir sur son transat vers 18h01 et regarder le train passer; imaginer la vie de certains passagers la rend heureuse.

mardi 22 août 2017

Åsa Larsson: " En sacrifice à Moloch"


Editions Albin Michel
448 pages
Parution le 30 Août 2017

4 ème de couverture


Au terme d’une traque impitoyable dans les forêts de Lainio, en Laponie suédoise, un ours féroce est abattu. Dans sa panse : les restes d’un homme…  
Cette macabre découverte est suivie quelques mois plus tard par l’assassinat d’une femme à coups de fourche. Chargée de l’enquête, la procureure Rebecka Martinsson ne tarde pas à recouper ces faits a priori sans rapport : les deux victimes avaient un lien de parenté ; ils étaient père et fille. Mais ils ne sont ni les premiers ni les derniers à disparaître, comme si une étrange malédiction frappait leur famille…

Après le succès de Tant que dure ta colère, Åsa Larsson, star du polar scandinave, part sur les traces d’un terrible et lointain secret, dans les paysages crépusculaire et inquiétants du Grand Nord suédois.



Mon avis


Après avoir lu " Tant que dure ta colère "que j'avais particulièrement aimé, je n'avais qu'une hâte retrouver Rebecka Martinsson. Il s'agit de la cinquième enquête mettant en scène notre procureure.
Cette nouvelle affaire fera plusieurs victimes.

L'action se passe en Suède dans la région de Lainio; des chasseurs pourchassent et tentent de retrouver un ours semant le trouble dans ce petit village. En le tuant ils découvrent dans l'estomac de cet ours le reste d'un humain plus exactement une main d'un homme. Est-ce un accident de chasse? L'affaire est vite classée.

" Les habitants de Lainio vivent dans la peur. Ils savent que l'ours vient de promener par là de temps en temps. Excréments près d'une poubelle renversée, fumant dans la fraîcheur matinale, rouges comme du coulis de myrtilles ou d'airelles. Tout le monde parle de l'ours. Les vieilles légendes reviennent dans les mémoires. "

A deux mois d'intervalle, une autre affaire a lieu; une femme a été sauvagement tuée à coups de fourche et chose étrange les deux victimes ont un lien de parenté.

Ainsi ces deux affaires se relient. La procureure Rebecka Martinsson et l'inspecteur Anna-Maria Mella recherchent les raisons et les circonstances de ces actes. Après plusieurs recherches, la grand mère de ces deux victimes a également été tuée. Pourquoi et pour quelles raisons cette famille est une des cibles principales?

Dans " En sacrifice à Moloch ", l'histoire est parsemée de flashback alternant avec l'histoire d'aujourd'hui; je suis rentrée dans l'histoire datant de 1914, en faisant connaissance de Elina Pettersson, institutrice dans la ville de Kiruna, et de Hjalmar Lundbohm, le grand père de Sol-Britt Uusittalo. Les retours en arrière permettent de mieux comprendre les aboutissements de cette enquête.

" Kiruna était une jolie ville quand elle était couverte de neige fraîche.La montagne de scories recrachées par la mine se transformait en une montagne en terrasses, vêtue de blanc. Les maisons jaunes, comme on nommait les bâtiments en bois construits jadis pour loger les mineurs, semblaient tout droit sorties d'un roman d'Astrid Lindgren. "

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