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Pour changer un peu les habitudes sur la blogosphère, je laisse la plume à Yannick Dubart étant une grande admiratrice de Nicolas Lebel. Heureuse de t'accueillir!
Paris, jeudi 24 mars 2016 : à quelques jours du dimanche de Pâques, le cadavre d’un homme d’une soixantaine d’années est retrouvé dans un pub parisien, une balle dans chaque genou, une troisième dans le front.
À l’autopsie, on découvre sur son corps une fresque d’entrelacs celtiques et de slogans nationalistes nord-irlandais. Trois lettres barrent ses épaules : IRA.
Le capitaine Mehrlicht fait la grimace. Enquêter sur un groupe terroriste irlandais en plein état d’urgence ne va pas être une partie de plaisir. D’autant que ce conflit irlandais remonte un peu.
Dans ce quatrième opus, Nicolas Lebel nous entraîne sur la piste d’un un assassin pyromane, un monstre né dans les années 70 de la violence des affrontements en Irlande du Nord, qui sème incendie, chaos et mort dans son sillage, et revient aujourd’hui rallumer les feux de la discorde à travers la capitale.
L' avis de Yannick Dubart
Je remercie Delphine de m'accueillir dans sa part de blogosphère. C'est rare car c'est pour un auteur exceptionnel. Un de mes préférés. Je veux citer Nicolas Lebel dont Je suis une lectrice fidèle.
En fait cette aventure a commencé de façon anecdotique. Je débutais sur Facebook et j'ai eu l'occasion alors de participer à un concours... Donner un titre à un ouvrage d’après la couverture d’un roman : une main tenant une allumette.
L’auteur en était Nicolas Lebel. Et j'ai gagné. Depuis je me suis intéressée de loin à ce monsieur. Et au salon de Lens je suis tombée sur lui. J'arrive donc à son stand, timidement, dans mes petits souliers. Je le regarde et je dis "A bout de soufre" le titre que j’avais inventé... Et là il me cite tout de go mon prénom. Si ça ce n'est pas un mec super ! Par la suite je l'ai lu et je me suis dit que c'était aussi un auteur génial. Je ne peux plus décrocher depuis. Et maintenant grâce à Delphine je peux lui faire une déclaration littéraire.
Son quatrième opus « De cauchemar et de feu » ne déroge pas au savoir-faire de Nicolas Lebel. Quand on en arrive à mener à bien une quatrième histoire avec les mêmes personnages, il faut du souffle. Mission accomplie ! J’ai donc retrouvé le capitaine Mehrlicht et son équipe d’enquêteurs avec grand plaisir. Les mêmes ingrédients lebeliens sont au début du roman agrémentés de nouveautés qui ravivent le feu de l’action puisque feu il y a dans ce roman.
«La bouche de Reinier s’ouvrit malgré elle. La comparaison avec la grenouille était flatteuse. La rainette à laquelle on associait le petit capitaine de police avait dû agoniser de longues heures sous un soleil de plomb avant de passer sous une roue de camion. Puis d’être mâchée par un renard… Ce type était au mieux un zombi de grenouille. »
Voyons d’abord les points positifs pouvant donner envie de le lire. Bon, j’ai du réduire la liste car je ne suis pas dans ce blog pour écrire un livre.
D’abord le style, inimitable. L’auteur a une écriture directe mais recherchée. Les mots font mouche tout en conservant un haut niveau d’érudition. Ce n’est jamais lourd, c’est vif et fin comme l’homme que j’ai rencontré dans les salons.