Editions Ring
450 pages
4 ème de couverture
Réunis pour la première fois, voici les derniers mots de centaines de condamnés à mort exécutés à travers les âges et les continents depuis que la peine capitale existe. Ils ont été prononcés sous des potences, des échafauds, dans la chambre d'exécution, juste avant l'injection létale, l’électrification ou la décapitation. Le condamné est attaché, menotté ou sanglé à une civière. Les paroles que vous allez lire sont reproduites dans leurs termes exacts et Stéphane Bourgoin livre le récit détaillé du dernier jour de ces hommes, du réveil au dernier repas, jusqu’à leur dernier souffle. Figées à l’instant crucial et fatidique, ces voix d'outretombe sont poignantes, étranges, défiantes, parfois humoristiques, mais toujours inoubliables. Certains prient, livrent des messages d’amour, d’amitié, de remerciements, d’autres demandent pardon, crient leur innocence, lancent une dernière provocation, vont jusqu’à l’ultime tentative. Quand d’autres démontrent que leur indifférence au monde ou leur haine restent inchangées. La mort nous attend tous, au bout du chemin, mais seuls les condamnés à la peine capitale en connaissent le jour et l’heure. Bienvenue sur le dernier rivage. Plus grand spécialiste mondial des tueurs en série, auteur d'une cinquantaine d'ouvrages traduits dans vingt langues, Stéphane Bourgoin a interviewé à ce jour plus de soixante-dix serial killers. Les dernières paroles des condamnés à mort est l'aboutissement de trente-cinq ans de rencontres dans le couloir de la mort.?Spécialiste mondialement reconnu des tueurs en série, auteur d’une vingtaine d’ouvrages et d’une centaine de documentaire télévisés, Stéphane Bourgoin a rencontré et interviewé plus de 70 serial killers à ce jour.
Mon avis
Dernièrement, j'avais beaucoup aimé "Qui a tué le Dahlia noir" de Stéphane Bourgoin. Avec "Les dernières paroles des condamnés à mort" du même auteur, j'ai découvert un autre aspect de l’étrangeté des assassins. J’ai vu leur grande banalité quand ils se retrouvent devant leur châtiment.
Stéphane Bourgoin retransmet en effet dans ce nouveau livre des paroles surprenantes quand la mort arrive chez des meurtriers qui eux même ont enlevé la vie. Bien sûr cet exposé ressemble parfois un peu trop à un catalogue macabre. Mais comment traiter un tel sujet ? L’auteur s'en tire plutôt bien en maniant l'humour et l’érudition.
« Le 21 novembre 1997, il est exécuté dans la prison de Huntsville, après avoir passé treize ans dans la couloir de la mort. Lorsqu’on lui demande s’il désire prononcer quelques mots, Charlie Livingston réplique sèchement : « Vous m’avez emmené ici pour être exécuté, pas pour entendre un discours. Voilà. » »
« Robert White, fait preuve d’un humour macabre en 1930 alors qu’il est condamné à la chambre de gaz de l’Etat du Nevada. Prié d’exprimer ses dernières volontés, il demande sans l’obtenir « un masque à gaz ».