Editions Pocket
224 pages
4 ème de couverture
Au Gran Madam’s, bar à filles de La Jonquera, Virginie est Bégonia Mars. Là-bas, elle enchaîne les passes sans broncher. Au-delà de la fatigue, au-delà du dégoût. Les coups de Ludovic, le Boss, ne la blessent pas davantage que les clients de passage. Et lorsque celui-ci laisse un homme mort à la frontière, elle le suit dans sa fuite, avec la même passivité…
Une vieille Dacia. La route qui défile sous le soleil brûlant d’août. Puis un visage d’adolescente, un peu grosse, un peu perdue, un peu fugueuse, qui va faire prendre à leur cavale un tour inattendu…
Mon avis
" Gran Madam’s" est un roman noir rempli de sentiments. J'ai fait connaissance de Bégonia Mars, une pute fréquentant le bar de la Jonquera. Son boss, Ludovic préfère se la couler douce et lui piquer son fric normal pour un boss. Toujours accompagné de son bras droit, le chinois, Ludovic décide d'abattre le patron du club. Pour Bégonia Mars ce sera la fin des passes et de son dernier soir au Gran Madam’s.
Une autre vie semble commencer pour ce trio, au volant de la Dacia ces derniers partent en direction de Paris mais croisent sur le chemin Marielle, une jeune fille qui apparemment semble avoir fugué.
Bégonia, le Boss et le chinois décident de la ramener chez elle et feront connaissance par la suite de Sylvie et Jean-Louis, les parents de Marielle. Mais la visite de ce trio perturbe les habitants du village et font entendre qu'ils ne sont pas les bienvenus...
Quand j'ai commencé ce roman, je me suis dit accroche-toi ce ne sera pas de la rigolade!
En effet dès le début le ton est donné, Bégonia nous fait vivre et ressentir son univers; du sexe, les clients sans visages qui alimentent le parcmètre.
En effet dès le début le ton est donné, Bégonia nous fait vivre et ressentir son univers; du sexe, les clients sans visages qui alimentent le parcmètre.