Editions Michel Lafon
336 pages
4 ème de couverture
Depuis l’enfance, Iris a une passion pour la couture. Dessiner des modèles, leur donner vie par la magie du fil et de l’aiguille, voilà ce qui la rend heureuse. Mais ses parents n’ont toujours vu dans ses ambitions qu’un caprice : les chiffons, ce n’est pas « convenable ». Et Iris, la mort dans l’âme, s’est résignée.
Aujourd’hui, la jeune femme étouffe dans son carcan de province, son mari la délaisse, sa vie semble s’être arrêtée. Mais une révélation va pousser Iris à reprendre en main son destin. Dans le tourbillon de Paris, elle va courir le risque de s’ouvrir au monde et faire la rencontre de Marthe, égérie et mentor, troublante et autoritaire…
Portrait d’une femme en quête de son identité, ce roman nous entraîne dans une aventure diabolique dont, comme son héroïne, le lecteur a du mal à se libérer.
Mon avis
Après avoir lu " Désolée je suis attendue", je voulais de nouveau lire un autre titre de l'auteure et c'est avec " Entre mes mains le bonheur se faufile" que je découvre une fois de plus la plume d' Agnès Martin- Lugand. Et je peux vous dire que j'ai adoré dès les premières pages!!!
Iris, âgée d'une trentaine d'années, est mariée avec Pierre, médecin, et vivent depuis dix ans en Province. Ayant un mari trop préoccupé par son travail, Iris ne vit pas harmonieusement et son métier à la banque ne lui plait pas. Iris a l'impression d'être isolée, d'être indifférente aux yeux de son mari, il n'y a plus de tendresse, d'amour.
C'est lors d'un dimanche que sa vie va basculer; avant de se marier, elle avait postulé à une école de couture sans dire un mot à ses parents de peur des représailles et ce dimanche Iris apprend que sa lettre pour le poste en tant que couturière avait été retenu. Ses parents ont tout fait pour cacher la réponse de cette lettre tant attendue.
" Je les avais nargués des années durant en installant ma machine à coudre sur la table de la salle à manger, en portant exclusivement des vêtements de mon cru, en évoquant les commandes que me passaient mes amies, leurs mères..."
Prise au dépourvu, elle ne donne plus signe de vie à ses parents et décide du jour au lendemain de quitter son lieu de travail pour ainsi réaliser de nouveau son rêve, devenir une grande couturière.