Editions Archipoche
384 pages
4 ème de couverture
En cet étouffant mois d'aout 1969, un nouveau cadavre vient d'être retrouvé à Holloman, ville universitaire du Connecticut. Comme les précédents, il s'agit d'un homme jeune que l'on a mutilé avant de le laisser mourir de faim.
Est-on à la recherche d'un prédateur d'un nouveau genre ? S'agit-il de crimes sexuels ? Le sergent Carstairs et le lieutenant Goldberg, les deux adjoints du capitaine Carmine Delmonico, sont dans l'impasse.
Aussi demandent-ils à leur supérieur d'écourter ses vacances à Beverley Hills. D'autant que, très vite, la question se pose : et si Holloman n'avait pas affaire à un psychopathe, mais à deux ? Voilà qui promet une fin d'été torride, irrespirable…
Mon avis
Le dernier ouvrage de Colleen McCullough, "Péché de chair" est l'ultime opus de quatre romans mettant en scène Carmine Delmonico. Il n'y aura pas de suite car l'auteur nous a quittée en 2015. Il n'est pas forcement utile d'avoir lu les trois premiers car l'histoire est un tout et les relations entre les personnages récurrents sont rappelées.
Un cadavre mutilé est retrouvé à Holloman, une ville du Connecticut. Il semble être mort de faim. Une fois le décor planté de manière morbide, l'histoire défile doucement nous délivrant une ambiance années 70.
Justement, c'est cette partie du roman qui m'a intéressée. Le milieu artistique et de la mode très décontracté est bien souligné. Il fait contraste avec la dureté des faits et de l'esprit tordu de certains protagonistes. Colleen McCullough sait noyer le poisson.
Qui sont vraiment ces gentils et fantasques habitants de la ville d'Holloman ? Qui est vraiment fou? Les locataires de l'asile psychiatrique? Tout est possible et cela fait la richesse de "Péché de chair".
Colleen McCullough prend son temps, calmement comme son style faussement innocent ; tout semble si "normal".