Edition Atelier Mosesu
221 Pages
4 ème couverture
Gunther, jeune artiste allemand enrôlé de force au moment de la construction du camp de Ravensbrück, en devient l’illustrateur officiel, obligé de mettre son talent de dessinateur au service des autorités nazies
Rien n’échappe au crayon affûté du jeune homme : l’horreur des camps, les expériences médicales, les kommandos, les mœurs des officiers, la vie, la mort.
Dans ce roman noir, Stanislas Petrosky pénètre au cœur de Ravensbrück et en décrit implacablement chaque recoin, afin de ne jamais oublier.
Mon avis
L'atelier Mosésu lance une nouvelle collection [39-45], le roman noir au service de l'histoire.
Dans cet opus, l'action se passe en Allemagne plus précisément dans le camp de Ravensbrück encore nommé "pont aux corbeaux". Un sujet poignant car ce lieu est maudit et sent la mort.
"Ravensbrück était devenu un mouroir, un immense morgue à ciel ouvert".
Un récit sombre où la vie des femmes n'est que de courte durée. Gunther Frazentlich a été engagé de force comme ouvrier mais n'a qu'une seule envie c'est dessiner. Il se retrouve alors dans ce camp non pas pour travailler mais crayonner l'horreur et l'atrocité de ce camp. Faire du dessin lui procure la vie car son talent est reconnu des autorités nazies.
"Le temps d'un dessin, je ne pensais plus aux expériences, aux coups, aux tortures, à tout ce qui était le quotidien de Ravensbrück."