Editions Flammarion
304 pages
4 ème de couverture
Sur cette photo, ce sont elles avant tout le reste. Elles? Cinq amies d’enfance réunies pour quelques jours dans la maison d’Anna en plein Massachusetts. Tout le reste? C’est ce qu’elles ont traversé, chacune, parfois ensemble, des quatre cents coups de l’adolescence jusqu’aux femmes qu’elles sont devenues, c’est-à-dire la vie et son cortège de mariages, séparations, enfants, drames et joies. Aujourd’hui le temps a passé et Anna, la forte tête du groupe, est malade. Mais pour l’heure, il y a encore cette amitié qui a survécu à tout et qui est, elle, plus vivante que jamais.
Avec ce roman dont la forme éclatée en fragments fait écho au «puzzle de la mémoire» que nous portons en chacun de nous, Victoria Redel signe une très belle ode à l’amitié à travers cinq portraits de femmes plus vraies que nature et réveille les questionnements qui nous traversent à toutes les étapes de la vie.
Mon avis
Les cinq amies de "Nous avant tout le reste" de Victoria Redel vivent des événements qui peuvent jalonner l'existence de nombreux lecteurs. Anna, la plus éclatante et délurée de ce cercle va bientôt mourir après plusieurs rémissions d'un cancer. Elle ne veut plus recommencer de traitements. A partir de là, le roman fait dérouler les visites de ses quatre amies et le passé ressurgit.
" Anna ferma les yeux. Elle écoutait. Elle connaissait par cœur les intonations et inflexions des voix de ses amies. Jusqu'aux pauses de Caroline pour trouver le mot juste. Elle ressentait un bien-être qu'elle ne s'expliquait pas. Qu'elle n'aurait jamais pu imaginer. Et qui était en partie dû au fait qu'elle n'avait plus à se forcer. "
Je dois avouer d'emblée que l'histoire ne m'a pas vraiment séduite. Pourtant ce roman a des qualités certaines. Des qualités qui n'entrent pas dans mes critères.
Tout d'abord, cette amitié très forte unissant les cinq femmes est très bien dépeinte. Cependant je trouve que c'est un thème souvent repris dans la littérature et Victoria Redel n'ajoute rien de nouveau.
Aussi, la description d'un quartier aisé avec des gens très riches est assez banal et parfois pesant quand ces dames se plaignent de petits soucis. il est vrai que ces femmes qui ont réussi leur vie professionnelle sont bien décrites. Et parfois, leurs malheurs sont plus touchants que l'ensemble des événements de l'intrigue. Seulement je n'ai pas été personnellement sensible à ces péripéties.