Editions Seuil
529 pages
4 ème de couverture
Lorsque des morceaux de cadavres sont retrouvés sur les rives de la Tamise, l'inspectrice Angelica Henley pense immédiatement à Peter Olivier, alias l’Equarrisseur, emprisonné à vie pour avoir démembré ses sept victimes. Elle l’a elle-même mis derrière les barreaux et en a payé le prix : poignardée, elle a failli y laisser la vie et a passé de longs mois ennuyeux derrière un bureau. De nouveau sur le terrain, elle cherche à retrouver ce copycat dont les motivations sont opaques. Et le choix des victimes, incompréhensible. Mais rapidement, Henley comprend que ce tueur lui adresse des messages tout à fait personnels.
Pour l’arrêter, Henley doit affronter ses propres démons et revivre en plus intense ce qu’elle a déjà éprouvé avec l’Equarrisseur.
Mon avis
La couverture reflète bien l’histoire de ce roman. Un tueur en série sévit en laissant derrière lui quelques traces ; des morceaux de cadavre sont éparpillés dans la vallée de la Tamise.
" La découpe n’était pas aussi propre et chirurgicale que celle des cadavres en morceaux retrouvés quelques années plus tôt. La première fois qu’elle avait vu des bras, des jambes, une tête et un torse désolidarisés, jetés sous une arche du pont de chemin de fer de Lewisham, Henley était resté figée sur place. Depuis, elle avait appris à s’endurcir. "
L’inspectrice Angelica Henley se rappelle d'une affaire similaire, celle de Peter Olivier surnommé l'Equarriseur enfermé à vie. Qui est donc ce copycat ? Elle se jette corps et âme pour chasser l'homme " l'éparpilleur de cadavres avec l'aide du stagiaire Salim Ramouter.
" L’équarrisseur " est un sacré pavé de plus de 500 pages mais est construit admirablement bien. Malgré une intrigue assez longue à démarrer, j'ai pris plaisir à suivre cette inspectrice. C’est une lecture addictive où l’action s'installe tout doucement.