Editions Bucher Chastel
4 ème de couverture
Dans la chambre 308 d'un petit hôpital de province, il y a deux patients :
Greg, qui a failli mourir. Les médecins du grand centre sont paraît-il les meilleurs. Sauf qu'il s'est vu mourir. Alors remettre ça, il n'en est pas question. Greg ne reprendra pas la chimio. Les heures qui vont suivre lui montreront que tout n'est pas si simple.
Et Alphonse, un vieil homme au cœur usé, qui se dit qu'il est bien temps pour lui de mourir.
Mon avis
Voilà bien un titre qui m'a personnellement touchée, bouleversée. Mon père a lutté contre un cancer et est parti récemment. Je ne pensais pas lire ce genre d'histoire car j'avais peur de souffrir encore plus de la perte de mon papa. Mais j'ai réussi à le lire jusqu'au bout et tout n'est pas si triste dans ce roman.
" Il avait quitté le centre des cancéreux totalement détruit. On n'aurait jamais dû le laisser atteindre pareil état de délabrement, on aurait dû modifier son traitement ou l'interrompre en cours de semaine, et le garder sous surveillance jusqu'à l'avoir remis sur pied. "
Dans ce récit, le lecteur suit Monsieur Fontaine touché par cette maladie qu'est le cancer. Il a décidé d'arrêter tout traitement de chimiothérapie. Il lui reste quelques mois à vivre. Alors pourquoi ne pas en profiter un maximum ! Dans la chambre 308, il n'est pas tout seul, un certain Alphonse assez âgé lui tiendra compagnie quelque temps.
" Bien que six mois, il en est conscient, risquent d'être un délai trop optimiste. Mais il lui faut une date limite, une ligne d'horizon. Six mois, c'est bien, ça sonne rond. Et si ça doit se réduire à trois, ce sera trois. Ce qui vient, il le veut joyeux. Il va mourir, inutile de s'appesantir là-dessus, mais il refuse que ce soit triste. "