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mercredi 20 décembre 2017

Christina Kovac: " La journaliste"



Editions Hugo Thriller
407 pages


4 ème de couverture



Virginia Knightly, productrice de télévision pour une chaîne d’infos de Washington, ne fait plus attention aux avis de recherche qui passent sur son bureau au milieu des coupures de presse, et pourtant… Un jour, la photo d’une jeune avocate disparue, Evelyn Carney, la trouble. Elle se souvient de cette ravissante jeune femme, mais où l’a-t-elle vue ?

Hantée par l’image d’Evelyn, Virginia décide de mener elle-même l’enquête. Mais ni le mari, ni la meilleure amie de la juriste ne savent où elle a bien pu aller après avoir quitté, seule, de nuit, un restaurant de Georgetown.

Risquant sa carrière et sa vie, Virginia, en véritable journaliste d’investigation, s’enfonce dans les obscures affaires de Washington, au cœur des réseaux inextricables de corruption qui lient la presse, la police et la politique dans la capitale des États-Unis.


Mon avis



" La journaliste" de Christina Kovac porte bien son titre. J'y ai en effet suivi non seulement un thriller mais aussi le travail d'une journaliste, Virginia Knightly. Celle-ci va se laisser entraîner dans une intrigue qui parfois va presque la noyer.

"Son histoire m'a sauté aux yeux un mercredi matin, au milieu d'une pile de coupures de presse étalées sur mon bureau. Je farfouillais dans cette paperasse lorsque ces lettres majuscules, en gras, ont attiré mon attention : DISPARUE."

Les détails sur la vie d'un journal télévisé sont nombreux et très intéressants. C'est d'ailleurs ce qui m'a le plus attiré dans ma lecture. J'ai appris beaucoup sur une rédaction et sur les différents métiers qui tournent autours de la fabrication d'un scoop. L'utilisation de la première personne dans la narration rend le récit encore plus prenant et addictif.

"Ce ne serait pas la première fois que nous passerions des images filmées à travers les fenêtres- un jeu d'enfant pour Nelson, en réalité-, mais jamais nous n'avions dû filmer d'aussi loin. Il fallait trouver une combine."

De plus l'histoire s'enrichit de la quête personnelle de Virginia quant à sa propre vie, sa propre enfance et ses peurs. Même si la poursuite de la vérité sur la mort d'une jeune avocate est primordiale pour elle, Virginia doit veiller à ne pas laisser son passé intervenir et brouiller les cartes.

Tout en vivant des moments dangereux dans son enquête, l’héroïne doit faire face à ses sentiments de femme. Deux hommes marquent Virginia. Lequel est-il le plus fiable ? 

"J'avais le cœur serré. Alors je tentais ma bonne vieille méthode, qui consiste à ranger les déceptions, les erreurs et les remords dans une boîte sur laquelle est écrit PARASITES. Mais ce remords-là avait du mal à rentrer dans la boîte."

J'ai moins aimé les intrusions dans le monde du droit politique et des affaires. Mais Christina Kovac sait pourtant expliquer les dessous d'un monde très troublant. Ainsi, ce n'est pas la qualité de ses descriptions qui me gêne mais le peu d’intérêt que je porte moi-même pour ce milieu. Les amateurs de corruptions politiques avec ses multiples réseaux y trouveront tout à fait leur compte.

La personnalité de la journaliste est très attachante au fil du roman. On sent une femme intègre et j'ai parfois craint pour elle. C'est pour cette raison que la fin est bien amenée. Non seulement l'intrigue policière est judicieuse mais aussi l'histoire personnelle de Virginia. Le travail de Virginia prendra-t-il le pas sur ses sentiments ? A vous de vous plonger dans "La journaliste" afin de vous perdre dans les méandres de la politique à Washington.

" La Journaliste " est le premier roman de Christina Kovac qui se lit merveilleusement bien et a su me tenir en haleine du début à la fin! C'est encore une belle découverte!


L'auteure



Américaine d'ascendance hongroise, ancienne journaliste à la télévision, Christina Kovac est une auteure de thrillers psychologiques situés à Washington. Elle est l'auteur de The Cutaway.
Elle s'est tournée vers l'écriture après d'être occupée de ses enfants. Elle vit dans le Maryland.



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