Pages

dimanche 21 septembre 2014

Alexandra Varrin : " Une semaine dans la vie de Stephen King "





4 ème couverture

«  Il entre sans se presser, désinvolte. Un sourire au coin des lèvres, grand, un peu voûté, la démarche hésitante. Sous les flashes qui crépitent, malgré l’interdiction, ses yeux pétillent. Mi-gêné, mi-amusé, l’air de rien, il sort de sa coquille, prend quelques secondes pour observer la foule, curieux, vulnérable, perplexe. Le temps de traverser l’estrade, il endosse une nouvelle carapace, drapé dans le statut qui a réuni ici près de trois cents journalistes venus des quatre coins de la planète  : celui de l’écrivain le plus célèbre au monde.  »
Du 12 au 16 novembre 2013, Stephen King a passé une semaine à Paris pour promouvoir son nouveau livre, Docteur Sleep. L’occasion pour des milliers de lecteurs de rencontrer leur auteur fétiche, et pour Alexandra Varrin de transformer cet événement exceptionnel en véritable quête identitaire et introspective.
Au cours des cinq rendez-vous qui jalonnent cette semaine, elle se replonge dans l’œuvre monumentale de son idole, et poursuit, tout en interrogeant notre rapport à la fiction, son propre autoportrait.


Mon avis


Ce livre est fait pour moi; une couverture qui en jette, une auteure que je ne connais pas du tout et un titre qui m'interpelle:

"Une semaine dans la vie de Stephen King" et je peux vous dire que j'ai adoré.


L'idée de faire un roman sur la présence de Stephen King à Paris peut paraitre banale, simple et absurde et bien détrompez vous car Alexandra Varrin a su mettre les tripes, son coeur et écrit un témoignage hors du commun.

Elle a su totalement m'embarquer avec elle dans cet événement inoubliable.

" Il se met à raconter quelques anecdotes et je remarque qu'autour de moi tout le monde adopte progressivement la même posture: le buste penché en avant, les yeux rivés sur lui, les lèvres étirées en un sourire."


Personnellement je m'en rappelle de cette journée car je voulais vraiment y aller d'ailleurs ça m'a mis dans un état, je l'ai suivi uniquement par la presse et la télévision et grâce à ce roman, je peux enfin comprendre l' état dans lequel on peut se trouver face au maitre incontesté de l'horreur; Alexandra Varrin le décrit parfaitement.

Cette jeune écrivaine nous parle également de son enfance; et découvre très tôt les oeuvres de Stephen King à l'âge de 10 ans et qui deviendront une obsession pour elle; l'univers et les personnages lui permettront de se reconstruire et de vaincre le monde.


" Quand le monde est à ce point hostile, je lis un livre de Stephen King de même qu'on appelle ses parents pour demander conseil......Stephen King n'écrit pas l'horoscope.J'écoute simplement les histoires qu'il raconte, des histoires de gens comme moi face à leurs démons, et qui se battent pour les vaincre".


Le style est direct, franc, et les chapitres ne parlent pas que de l'univers de Stephen King mais aussi de faits personnels.


Un témoignage touchant qui m'a séduit; ce dernier n'est pas fait uniquement pour les fans de Stephen King, je le conseille aux autres lecteurs qui apprécieront la plume de Alexandra Varrin.


En lisant les dernières pages, l'auteure m'a donné envie de lire la saga Tour Sombre car ces derniers ne m'ont pas enthousiasmés à bien y réfléchir je crois que je vais m'y coller.


Merci à elle d'avoir partagé ce moment inoubliable qu'est "une semaine dans la vie de Stephen King"


L'auteure





Nationalité : France
Né(e) : 1985


Alexandra Varrin - étudiante dans une École Supérieure de commerce ( Toulouse), mais que ses centres d'intérêts portent plutôt vers une culture littéraire ou musicale un peu à contre courant, a trouvé dans l'écriture une forme d'exutoire.

Unplugged. Apprivoiser l’éphémère est le premier roman d’Alexandra Varrin.

Elle tient le blog bipolaireadonf.com sous le pseudo Alex in Wonderland.

Créé par Eric Naulleau en souvenir de son «ami et compagnon en irrévérence», le nouveau prix Claude Milan revient à Alexandra Varrin pour C’est maman qui a tué le père Noël (Léo Scheer). (novembre 2012)








2 commentaires: