mardi 28 avril 2015

Nargesse Bibimoune: "Dans la peau d'un Thug"



IS Edition
300 pages
Pour le commander c'est ici:
Dans la peau d'un Thug



4ème couverture



Youssef, jeune homme de vingt-cinq ans surnommé « You », est un banlieusard tourmenté. Il voit sa vie se transformer un peu plus après le meurtre brutal de son meilleur ami.

Anéanti, il se replie sur lui-même et ne croit plus en un avenir heureux. Sa vie oscille désormais entre religion, activités illicites et deuil. Seules quelques « petites meufs » tentent du mieux qu'elles peuvent de lui maintenir un semblant d'humanité.

Malgré tout, You va essayer de trouver une raison de vivre en enquêtant sur l'assassinat de son ami. Mais cette quête ultime, destinée à retrouver les coupables et à réfréner sa haine, engendrera plus de drames que de satisfactions...


Mon avis



Avant de donner mon ressenti, je vous mets la définition du mot "Thug":Le terme "Thug" est un acronyme inventé par Tupac Shakur, un célèbre rappeur américain mort assassiné, pour désigner une certaine catégorie de voyous. Il signifie "The Hate U (you) Give" ("La haine que tu transmets"). On parle de "Thug Life" pour désigner le mode et code de vie de certains voyous dans les ghettos américains.

Ce récit nous explique les conditions de vie des banlieusards. J'avoue qu'au départ, j'ai eu beaucoup de mal à me familiariser avec le style et le syntaxe de l'écriture car l'auteure utilise des termes appropriés de la cité et les dialogues sont parfois dures à comprendre même si un lexique est mis à la fin de l'ouvrage. Mais au fil des pages, j'ai su m'adapter à la plume de Nargesse Bibimoune.

L'univers est bien planté et c'est avec intérêt que j'ai suivi le personnage Youssef, jeune adulte, pour qui la vie n'est pas aussi simple que ça en a l'air. Depuis la perte brutale de son ami surnommé "Pingouin", il essaie de trouver au fin fond de lui une véritable quête.

dimanche 26 avril 2015

Laurent Scalese: " L'ombre de Janus"




Edition Pygmalion
320 pages


4ème couverture



Versailles ; une région empreinte d’histoire, d’art, de beauté... et d’horreur. Car lorsque le corps mutilé d’une jeune femme est retrouvé, c’est le choc. Surtout que l’assassin lui a coupé la langue avant de signer son crime en lettres de sang sur la peau de sa victime.
Une seconde est bientôt découverte, au grand dam du commissaire Legac que le meurtrier prend bientôt comme porte-parole, lui adressant de macabres charades dont dépend la vie des femmes suivantes. Très rusé, celui qui se fait appeler Janus semble posséder un esprit retors et pervers, ainsi qu’une manière bien particulière de manipuler victimes et enquêteurs.
Forcé de collaborer avec le commandant Jacques Favreau - les deux hommes se détestent cordialement - conscient que le temps joue contre lui, le commissaire Legac parviendra-t-il à mettre un terme à la sordide carrière d’un serial killer pas.


Mon avis



J'entends beaucoup de bien de cet auteur depuis la sortie " La voie des âmes" ce qui m'a donné envie de le découvrir avec ses premiers écrits, d'où le choix de ce roman!!

Le résumé de ce dernier est plus qu'alléchant, il est précisé sur la couverture suspense mais je dirais qu'il s'agit bien plus d'un thriller.

Le récit commence très fort, et semble bien prometteur puisque d'entrée de jeu, un crime sexuel a eu lieu dans la rue Berthier. Une femme âgée de 29 ans, ligotée et dont le corps aurait une signature du meurtrier .

lundi 20 avril 2015

Henri Loevenbruck: " Nous rêvions juste de liberté"


Editions Flammarion
422 pages


4ème couverture



« Nous avions à peine vingt ans et nous rêvions juste de liberté. » Ce rêve, la bande d’Hugo va l’exaucer en fuyant la petite ville de Providence pour traverser le pays à moto. Ensemble, ils vont former un clan où l’indépendance et l’amitié règnent en maîtres. Ensemble ils vont, pour le meilleur et pour le pire, découvrir que la liberté se paie cher.
Nous rêvions juste de liberté réussit le tour de force d’être à la fois un roman initiatique, une fable sur l’amitié en même temps que le récit d’une aventure. Avec ce livre d’un nouveau genre, Henri Loevenbruck met toute la vitalité de son écriture au service de ce road-movie fraternel et exalté.
 

Mon avis



Je connaissais l'auteur de par les ressentis de certaines personnes sur la série " Sérum" et la trilogie des aventures d' Ari que j'avoue ne pas encore les avoir lus. C'est avec ce roman que je le découvre. Pourquoi avoir lu celui-ci et pas les autres? D'abord parce que le titre me plait bien et le résumé de " Nous rêvions juste de liberté" me faisait envie.

Je n'avais qu'une seule hâte, me plonger dans ce dernier et je peux vous dire que c'est une véritable réussite, ce roman est un véritable page turner, j'ai vraiment eu dû mal à le lâcher car je voulais découvrir le fin mot de l'histoire.


Je suis étonnée par le style de l'auteur car je m'attendais à un récit touchant plus la gente masculine car ça parle de Harley Davidson, de grosses bécanes eh bien je m'étais trompée! Cette histoire est juste sublime et remplie d'amitié profonde entre potes. Henri Loevendruck a su me séduire et provoquer en moi des émotions intenses et profondes à travers chacun des personnages que ce soit Freddy, Oscar, Alex ou Hugo, ces jeunes racontent leur propre vie, ils essaient de s'en sortir comme ils peuvent en faisant des casses ou vol. Je me suis attachée à leur vie, leur façon d'être m'a littéralement touchée car ce n'est pas si évident de vivre dans la petite ville de Providence. Chacun essaie tant bien que mal de s'en sortir, de se faire accepter et de vivre une certaine tranquillité.

mercredi 15 avril 2015

Renée Knight: " Révélée"


Edition Fleuve noir
360 pages


4ème couverture



Catherine ne sait plus comment ce livre lui est parvenu, mais depuis qu’elle l’a commencé, elle ne dort plus. Angoissée, obsédée par cette lecture, elle ne parvient pourtant pas à la terminer, terrifiée par ce que la fin pourrait révéler. Car le personnage de ce livre, c’est elle. Elle en est convaincue.

Et l’auteur, E. J. Preston, y expose un secret qu’aucune personne vivante n’est censée connaître.

Derrière ce pseudonyme, se cache Stephen Brigstocke. Cet ancien professeur voit sa vie déraper doucement et sûrement depuis le décès de son épouse. Jusqu’au moment où il découvre dans les affaires de celle-ci les photos d’une femme sur une plage et posant nue dans une chambre d’hôtel.

Stephen n’a alors plus qu’un but : voir sombrer celle qu’il juge être la source de son malheur…

Mon avis



"Toute ressemblance avec des personnes réelles, vivantes ou mortes, est purement fortuite....."


Le résumé du livre a de quoi attirer le lecteur et de lire de suite ce dernier. C'est chose faite pour moi, je me suis lancée aussitôt pour ainsi découvrir ce que cache ce roman.

Je tourne lentement les pages, je sens que la magie ne s’opère pas, je ne suis pas plus emballée que ça en lisant "Révélée". Dépassant les cent premières pages, la tension monte un peu mais je suis encore perplexe quant à la lecture de ce dernier. J'insiste, je n'abandonne pas pour autant et là, j'ai un déclic, j'ai eu dû mal à savoir où l'auteure, Renée Knight, voulait m'emmener.

dimanche 12 avril 2015

Nicolas Zeimet: " Seuls les vautours"








Editions Toucan Noir
475 pages


4ème couverture



Un petit village de l’Utah en 1985, avant internet, la téléphonie mobile et les techniques modernes d’investigation scientifique. Shawna, une fillette de cinq ans, disparaît brutalement un matin. Tout le village se mobilise. Non seulement les quelques policiers du poste local mais aussi le médecin, un journaliste et bien sûr les enfants. Des enfants et des adolescents qui ont l’imagination fertile et qui racontent d’étranges histoires. En suivant les destins croisés d’une dizaine de personnages, l’enquête progresse, les haines et les attirances se cristallisent alors que des découvertes bien réelles mènent à des événements qu’on croyait définitivement sortis des mémoires. Certains, en tous cas, auraient bien voulu les oublier…


Mon avis



J'ai rencontré récemment l'auteur au salon du polar à Lens et je me suis mise aussitôt à découvrir "Seuls les vautours" après les avis positifs de quelques personnes. Je dois dire que c'est une totale réussite.Quel bon bouquin, je me suis vraiment régalée...

L'intrigue se passe aux Etats Unis dans les années 80, plus précisément dans un petit village de Duncan's Creek où tout semble paisible à première vue. Détrompez vous, cette ville va être réveillée par la disparation d'une fille nommée Shawna, âgée de 5 ans. Ce village va être chamboulé par cette disparition et tout le monde se met en diapason pour ainsi rechercher Shawna....


" Sur tous les visages se lisait un mélange d'incompréhension et d’inquiétude. Les jalousies, les médisances et les querelles entre voisins avaient été balayées pour laisser place à une franche solidarité".



L'auteur, Nicolas Zeimet, a su parfaitement maîtriser cette histoire. J'avais l'impression de lire un auteur américain, une lecture efficace et décrite avec une telle précision.

Le suspense, l'atmosphère assez inquiétante planent lourdement dans " Seuls les vautours", j'ai ressenti quelques pincements au cœur en lisant certains passages. L'histoire est prenante du début à la fin, c'est totalement addictif.

mardi 7 avril 2015

Martine Nougué: " Les Belges reconnaissants"



Editions du Caïman
215 pages


4ème couverture


Castellac était un village apparemment tranquille jusqu’au jour où son maire est retrouvé raide mort dans la garrigue. Pénélope Cissé, officier de police du commissariat de Sète, va devoir fouiller dans le passé trouble du village pour retrouver l’assassin de Monsieur le Maire. Elle va être confrontée à quelques habitants pittoresques mais pas toujours très coopérants, protégeant leurs petits secrets et peu amènes à l’égard de ces ‘étrangers ‘, les nouveaux habi­tants venus du nord, ou cette flic Africaine qui fouine dans leurs histoires.


 Mon avis



Quel plaisir de lire de nouvelles plumes! Autant vous dire d'entrée de jeu que j'ai vraiment apprécié ce roman.

Pénélope Cissé, officier de police, mutée pour des raisons disciplinaires au commissariat de Sète, enquête sur le meurtre de Ludovic Gallieni, maire du village Castellac. Ce dernier est retrouvé avec quatre balles dans la tête. Ce petit village semble loin d'être serein car la haine et la méfiance des habitants se font sentir à l'égard de nouveaux arrivants. L'arrivée de cette commissaire va réveiller le passé trouble de cette ville.

" Vous savez l'histoire de nos villages est tissée de vieilles haines entre familles dont souvent plus personne ne connait l'origine."

Martine Nougué, nous décrit merveilleusement bien des personnages étranges et peu reconnaissants. Cette commissaire a une véritable niaque, n'a pas froid aux yeux même si certaines personnes lui manquent de respect car cette flic est africaine.

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