Pages

mardi 7 août 2018

Laurence Martin: " L'eau de Rose"



Editions Publishroom
172 pages



4 ème de couverture




À la sortie d'un cimetière, une femme meurt dans les bras de Rose et lui confie son carnet...

« Elle me pointe un petit carnet qui gît le long du caniveau et murmure :
- Dites-leur pour moi que je les aime.
Je demande :
- À qui ?
Elle convulse.
Je pleure.
- À qui ?
Elle est partie.
La femme qui sortait du cimetière est venue mourir dans mes bras... Je souffle « Je le leur dirai » comme une promesse indestructible.
Rose ne sait pas que cette promesse va bouleverser son existence.

Au fil des pages de ce carnet, elle remettra en question sa solitude. Elle ira chercher ses réponses, contestera les lois familiales qui érigent le silence sur sa mère disparue il y a vingt ans. Elle apprendra combien la vie peut être belle et l’amour un nouveau départ.
Mais, quand l’adversité s’entête, la peur reprend parfois ses droits et la mort ses prérogatives.
Rose trouvera-t-elle sa vérité ? Osera-t-elle enfin le bonheur ? »

Une intrigue familiale émouvante.


Mon avis



J'adore découvrir des auteurs peu connus et c'est grâce à une publication de Laurent Fabre, un lecteur féru de livres auto-édités que je me suis penchée sur ce roman. La couverture m'a attirée; elle est très jolie.
Que ceux et celles qui me suivent, mes principales lectures sont portées sur les thrillers et polars et " L'eau de Rose" est d'un autre style. C'est un roman familial où les thèmes prédominants sont le deuil, le bonheur et l'amour.

C'est l'histoire de Rose qui a perdu sa mère depuis 20 ans.Elle a eu très peu de tendresse de la part de son père. Sa disparition va l'affecter ainsi que son père, Georges et Anna. Sa sœur ne dit pas tout sur cette mort, elle cache bien des choses. Son père, Georges, porte un lourd fardeau...

" Un homme à qui l'on se confiait et dont on respectait l'avis, mais qui n'avait pas été père, n'avait pas même tenté de l'être. "

C'est lors d'une courte rencontre avec Victoire que Rose va voir sa vie basculer. Cette femme inconnue confie à Rose un carnet retraçant tout l'amour et la vie de ses proches mais pas que... Seul l'amour doit être vécu quoiqu'il en suive les événements. Rose fera la rencontre de Darius, elle se sent mieux dans sa peau et revoit sa façon de penser quant à son père et à sa sœur. Par la suite certaines vérités seront dévoilées et seront acceptées ou pas.

La mort d'une mère confère divers questionnements au sein de la famille. Les conséquences d'un deuil sur l'enfance sont parfois à l'origine  d'interrogations. La douleur est présente. Comment parvenir à alléger celle-ci?
Comment réagir lors de la perte d'un être cher?
Doit-on pour autant se remettre en cause par rapport à cette absence?

" Aimer est la seule raison qui fait que la vie soit vécue! Je le pressentais malgré moi, j'en avais l'abstraite intuition, l'instinct de survie était là, dans le choix du bonheur d'aimer. "

Laurence Martin a une écriture poétique et touchera plus d'un lecteur. Certains passages du livre m'ont noués le cœur. La plume est sublime, empreinte d’extrêmes émotions. Le lecteur ne peut être indifférent face aux thèmes que nous propose l'auteure. Laurence Martin déploie une large palette de sentiments qui émeut et fait réagir le lecteur.

" Les plus grands chagrins se surmontent dans les petites joies quotidiennes. J'essaie aussi, dès que je peux, de me dévouer aux moins chanceux, j'évite de me recroqueviller et j'aide les autres. "

" L'eau de Rose" est une magnifique leçon de vie. Avec des mots à la fois délicats et bouleversants, Laurence Martin a su écrire avec justesse sur ces sujets parfois douloureux. C'est une très belle découverte! " L'eau de Rose" est un roman éprouvant et qui fait réfléchir. La rose a malheureusement parfois des épines et l'auteure sait très bien le démontrer.


L'auteure


Cette parisienne d’origine, s’installe dans le Sud il y a dix ans. Elle quitte le milieu de la restauration pour vivre enfin de son art : l’écriture. Laurence est rédactrice/journaliste pour le magazine Turquoise. Elle a également collaboré au rédactionnel du groupe hôtelier Paris Rive Gauche. Laurence Martin écrit ses premiers poèmes à 8 ans. L’écriture a toujours fait partie de sa vie. Comme un besoin, une évidence, cette passion jalonne son parcours. A la trentaine, c’est avec des textes de chanson qu’elle poursuit l’écriture, puis les nouvelles et romans s’imposent quelques années plus tard, de même que les scenarii auxquels elle se forme à l’ESRA de Nice.


2 commentaires:

  1. Je suis convaincue que j’aimerais beaucoup ce roman. Le titre parle beaucoup... C’est bien vrai que la couverture est jolie. Merci pour la découverte. Au plaisir!

    RépondreSupprimer