tag:blogger.com,1999:blog-2748948820838539932024-03-18T18:23:42.511+01:00Delph la BibliovoreUne de mes passions c'est la lecture.
Si vous aussi, vous aimez les livres venez donc voir mon blog.
Bonne lecture à tousDelph la Bibliovorehttp://www.blogger.com/profile/05906965946516175577noreply@blogger.comBlogger708125tag:blogger.com,1999:blog-274894882083853993.post-80427767418197846372024-03-12T07:30:00.156+01:002024-03-12T19:21:20.950+01:00Blandine Bulté : " De verre et de sang "
<p><span lang="EN-US"></span></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><span lang="EN-US"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEgjfrRfBCTPr2Jy5FC3CsdZe6tg924KgTdJoduMtsUDZo-LJ_-0qTBQiRdt6dUv1n-3IKcujVB6Jy7WoErYkPjqtFvPk7aUxxURLZaLF00jkqb27_lsr3aJ528qi8ce9CMWLZiM-ooV_WhhQwIgaXWPbNipF1yXogQVC9p4uKnV7D7SCrnIJFa-yO-iup0" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="" data-original-height="1243" data-original-width="777" height="240" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEgjfrRfBCTPr2Jy5FC3CsdZe6tg924KgTdJoduMtsUDZo-LJ_-0qTBQiRdt6dUv1n-3IKcujVB6Jy7WoErYkPjqtFvPk7aUxxURLZaLF00jkqb27_lsr3aJ528qi8ce9CMWLZiM-ooV_WhhQwIgaXWPbNipF1yXogQVC9p4uKnV7D7SCrnIJFa-yO-iup0" width="150" /></a></span></div><span lang="EN-US">Editions Aubane</span><p></p><p><span lang="EN-US">280 pages<br /><br /></span></p><p><span lang="EN-US"><br /></span></p><p><b>4 ème de couverture</b></p><p><br /></p><div style="text-align: justify;">Sur le lit, un drap maculé de sang et transpercé d’éclats de verre. Lorsqu’elle découvre la scène dans la petite chambre d’une station balnéaire belge louée par une mère et sa fille, Jo-Ann est tétanisée. Pourtant, elle a l’habitude du crime : elle est policière. Mais elle pressent déjà que celui-ci sera différent. Peut-être parce qu’un détail accroche son regard : une photo accrochée au mur et sur laquelle elle reconnaît instantanément la sculpture des Bourgeois, à Calais. Elle n’a rien à faire ici. D’instinct, Jo-Ann le comprend : cette affaire sera âpre. Mais elle a une priorité : retrouver le corps à qui appartient ce sang et les locataires de la chambre. Mortes ou vivantes.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><b>Mon avis</b></div><div style="text-align: justify;"><b><br /></b></div><div style="text-align: justify;"><b><br /></b></div><p style="text-align: justify;"><span lang="EN-US" style="font-size: medium;">J'aime découvrir de
nouveaux auteurs et cette fois-ci, mon choix s'est porté sur le polar de verre et de sang de Blandine Bulté. Pourquoi ce choix ? Parce que j'aime partager, parler de livres peu connus et que
j'apprécie beaucoup cette maison d'édition où les histoires se déroulent le plus souvent dans les environs de la région Hauts de France.</span></p><p style="text-align: justify;"><span lang="EN-US" style="font-size: medium;">" De verre et de sang " est l'histoire d'un
meurtrier semblant avoir des penchants artistiques. Il laisse sur les lieux du crime une empreinte haut en couleurs. Passant de la
Belgique, Calais et Wissant, Blandine Bulté plante un décor vertigineux. Jo-Ann Banceline est brigadier et tente de gravir les échelons pour devenir Capitaine mais le commissaire Langevin la congédie pour quelques temps.</span></p><p style="text-align: justify;"><span lang="EN-US" style="font-size: medium;">Jo-Ann se retire dans un
des villages vacances dans les pays plats à Amol pour évacuer la pression du travail. Mais arrivée en Flandre, elle est appelée par le service de la sécurité du parc. Une scène abominable dans une des chambres laisse cette enquêtrice perplexe et stupéfaite. Au centre se trouve une œuvre d'art. Qu'est-ce que cela signifie ? Pourquoi
Jo-Ann se sent elle aussitôt perturbée ? Son passé, ses souvenirs
remontent ainsi à la surface.</span></p><p style="text-align: justify;"></p><blockquote><i>" La mise en scène est étrange, presque artistique, minutieuse et réfléchie. Nous avons prélevé un nombre d'empreintes très important. "</i></blockquote><p></p><p style="text-align: justify;"><span lang="EN-US" style="font-size: medium;"><b>L'auteure, Blandine Bulté, est professeure d'arts
plastiques et " De verre et de sang " est un roman qui s'imprègne du métier de cet auteure. Les
couleurs et les œuvres d'art sont ainsi mises en valeur dans
ce polar. Il est question également de disparition d'enfants.<span></span></b></span></p><a name='more'></a><p></p><p style="text-align: justify;"></p><blockquote><span lang="EN-US"><i>" Le drap blanc est celui d'un linceul. Pas de corps mais une empreinte couleur mort. Le tissu est tiré aux quatre angles du lit, tendu comme une toile. S'en détache une forme aux courbes féminimes. Le dessin, d'un rouge vif, rappelant une anthropométrie, est transpercé de toutes parts d'éclats de verre déchirant ce corps suggéré en dizaine de plaies. "</i></span></blockquote><p></p><p style="text-align: justify;"><b><span style="font-size: medium;">L'intrigue est bien cousue, la tension monte au
fil des pages. Les rebondissements prennent de l'ampleur petit à petit. Le lecteur va ainsi s'immiscer dans le passé de Jo-Ann. Il existe aucune fausse piste ce qui diffère un peu des romans policiers.</span></b></p><p style="text-align: justify;"><b><span style="font-size: medium;">" De verre et de sang " est un polar brillant et d'une écriture empreinte de couleurs.</span></b></p>
Delph la Bibliovorehttp://www.blogger.com/profile/05906965946516175577noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-274894882083853993.post-2290877307184372382024-03-08T07:15:00.024+01:002024-03-08T13:31:51.374+01:00Céline Denjean : " Précipice "
<div style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEjm3RBwTvqCzPAmb44Y8xNK55gSk2GqS0bSuEiNVvB40UWWp0ae1fuKtmHevSdJsAkyg3D4hnzQUb7nwoz5Q2zVb-nrXcUiuQKtwQehHYNmrefxi3U9saF7yJz6FFBJvbNSocIbWcyJbRHsZvXUtjvctHXffz5tRIT-gQEvYQDcT2JULbEEPILEzAgo1Hc"><img alt="" height="240" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEjm3RBwTvqCzPAmb44Y8xNK55gSk2GqS0bSuEiNVvB40UWWp0ae1fuKtmHevSdJsAkyg3D4hnzQUb7nwoz5Q2zVb-nrXcUiuQKtwQehHYNmrefxi3U9saF7yJz6FFBJvbNSocIbWcyJbRHsZvXUtjvctHXffz5tRIT-gQEvYQDcT2JULbEEPILEzAgo1Hc" width="149" /></a></div><br /><p>Editions Michel Lafon</p><p>496 pages</p><p><br /></p><p><b>4 ème de couverture</b></p><div><br /></div><div><br /></div><div style="text-align: justify;">2022, Sarrouilles, petit village des Pyrénées. Valériane Ducuing reprend connaissance chez elle. Bâillonnée, immobilisée par un savant entrelacs de sangles, elle repose au fond de sa baignoire. Un instant plus tard, elle réalise que le robinet coule et que l’eau monte lentement. À son oreille, une voix murmure : « Tu vas mourir, Valériane. » Alors que, terrorisée et impuissante, elle assiste à sa noyade imminente, la jeune femme est sauvée in extremis par l’irruption inespérée d’un tiers. Avant de prendre la fuite, son agresseur tague trois lettres sur le carrelage : MPC.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Louise Caumont, major à la brigade de recherche de Tarbes, est dépêchée sur les lieux. Au regard de la mise en scène retorse, du mode opératoire ayant nécessité une grande préparation et du graffiti qui a tout d’une signature, Louise redoute le début d’une série de crimes. Ses craintes se confirment quand le tueur récidive. Alors que les meurtres s’enchaînent, un point commun apparaît : les victimes ont fréquenté le même lycée d’élite, durant l’année 2001-2002. Sont-elles liées par un événement caché ? Les meurtres du présent ont-ils quelque chose à voir avec des éléments vieux de vingt ans ? Que signifie le sigle MPC et, surtout, qui se cache derrière ?</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Pressée par le temps, accompagnée de collègues qui ne partagent pas son approche, Louise va devoir jouer des coudes pour faire la lumière sur une affaire enracinée dans le passé.</div><p style="text-align: justify;"><span lang="EN-US"><br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span lang="EN-US"><b>Mon avis</b></span></p><div><br /></div><div><br /></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;">" Précipice " de Céline Denjean est un roman où l'on va suivre la deuxième aventure de Louise Caumont, major à la brigade de recherche de la gendarmerie de Tarbes. Ce roman est un pavé, mais n'ayez aucune crainte à le lire, car l'autrice a concocté une enquête finement cousue. L'histoire commence par le sauvetage de Valériane Ducuing, ancienne médecin légiste. Le livreur de pizza, Antony Lopez, est arrivé à temps pour la sauver de sa baignoire. Louise Caumont et ses coéquipiers se retrouvent ainsi sur cette enquête. Mais rien n'arrête l'agresseur.</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><br /></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;">Une seconde affaire éclate, celle d'un prénommé Majid Ayed. Le modus operandi est semblable à celui de l’enquête Valériane. Sur les lieux du crime, un même tag est laissé les initiales sont les suivantes ,MPC. Il semblerait que l'on ait affaire à la même personne. Les deux victimes ont un point commun, il y a 20 ans, ils ont fréquenté le même établissement scolaire privé à Hendaye.</span></div><div><span><br /></span></div><div><blockquote style="text-align: justify;"><span><i>" Le mode opératoire est en tout point identique : l'agression au shocker, l'injection de kétamine, le bondage, la mort par noyade, et un tag à la bombe noire sur le miroir de la salle de bains : " M-PC/2 ".</i></span></blockquote><span><span><a></a></span></span></div><div><span><a name='more'></a></span><span><br /></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;">Les chapitres proposent donc deux temporalités afin de mieux comprendre le passé de ces lycéens. Mais l'histoire ne s'arrête pas là. D'autres personnes ayant eu dans le passé un lien avec les victimes vont se sentir également en danger.</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><br /></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;">Pourquoi le passé resurgit maintenant ? Céline Denjean arrive toujours à me surprendre car elle capte l'attention du lecteur.Les personnages sont très bien campés.</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><br /></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;">Je me suis demandée à maintes reprises qui est le coupable dans l'histoire.Au final, Céline Denjean m'a secrètement bluffée avec ce récit de haute qualité.Le suspense tient la route car de lourds secrets des protagonistes sont dévoilés au fil des pages.</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><br /></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;">Ainsi les interrogations que j'avais en tête ont changé au fur et à mesure de ma lecture, de quoi bien embrouiller mon esprit.</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><br /></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><b>Céline Denjean propose ainsi une histoire admirablement bien construite où le doute s'installe perpétuellement. L'autrice a une imagination débordante et tout est habilement orchestré.</b></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><b><br /></b></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><b>" Précipice " est un roman subtilement réussi et captivant. Céline Denjean est une autrice de haut niveau, une " reine du polar " .</b></span></div>Delph la Bibliovorehttp://www.blogger.com/profile/05906965946516175577noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-274894882083853993.post-70153001614443622172024-03-06T16:51:00.219+01:002024-03-06T18:33:52.690+01:00Gaylord Kemp Hervé Hernu : " Les voraces " <p></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEiEnq9av-YN41NTalG-d8Ex_iBL89ATN208gxxJA-rm3Ku6sMK0sYO8JdKJfd0b855W0ZTdUkriFn_otX5zeOOB2VuOWJ-poNvbVGfG7XNDy1XUzgcguNYpyFH_lgpkj4rZ4JfWngvpT6iaidv3OKcovi7GDt5uKXFboGTFWrwPJtjg4zb2Lqnr9QqxuQ8" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="" data-original-height="580" data-original-width="373" height="240" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEiEnq9av-YN41NTalG-d8Ex_iBL89ATN208gxxJA-rm3Ku6sMK0sYO8JdKJfd0b855W0ZTdUkriFn_otX5zeOOB2VuOWJ-poNvbVGfG7XNDy1XUzgcguNYpyFH_lgpkj4rZ4JfWngvpT6iaidv3OKcovi7GDt5uKXFboGTFWrwPJtjg4zb2Lqnr9QqxuQ8" width="154" /></a></div><br /><p></p><p>Editions Faute de Frappe</p><p>270 pages</p><p><br /></p><p><b>4 ème de couverture</b></p><p><br /></p><p class="font_8 wixui-rich-text__text" style="background-attachment: initial; background-clip: initial; background-image: initial; background-origin: initial; background-position: initial; background-repeat: initial; background-size: initial; border: 0px; color: rgb(var(--color_25)); font-size: 16px; margin-block: 0px; margin: 0px; outline: 0px; padding: 0px; pointer-events: auto; text-align: justify; vertical-align: baseline;"><span class="color_21 wixui-rich-text__text" color="rgb(var(--color_21))" style="background-attachment: initial; background-clip: initial; background-image: initial; background-origin: initial; background-position: initial; background-repeat: initial; background-size: initial; border: 0px; margin: 0px; outline: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">Il y a plusieurs années, Antoine Abot a connu le succès grâce à son roman Dans la tête d’un assassin. Seulement, la gloire est éphémère et sa chute brutale. </span></p><p class="font_8 wixui-rich-text__text" style="background-attachment: initial; background-clip: initial; background-image: initial; background-origin: initial; background-position: initial; background-repeat: initial; background-size: initial; border: 0px; color: rgb(var(--color_25)); font-size: 16px; margin-block: 0px; margin: 0px; outline: 0px; padding: 0px; pointer-events: auto; text-align: justify; vertical-align: baseline;"><span class="color_21 wixui-rich-text__text" color="rgb(var(--color_21))" style="background-attachment: initial; background-clip: initial; background-image: initial; background-origin: initial; background-position: initial; background-repeat: initial; background-size: initial; border: 0px; margin: 0px; outline: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">Jusqu’au jour où il reçoit une proposition très lucrative. Ecrire des histoires à partir d’objets livrés chaque semaine dans un carton marqué d’un étrange logo… </span></p><p class="font_8 wixui-rich-text__text" style="background-attachment: initial; background-clip: initial; background-image: initial; background-origin: initial; background-position: initial; background-repeat: initial; background-size: initial; border: 0px; color: rgb(var(--color_25)); font-size: 16px; margin-block: 0px; margin: 0px; outline: 0px; padding: 0px; pointer-events: auto; text-align: justify; vertical-align: baseline;"><span class="color_21 wixui-rich-text__text" color="rgb(var(--color_21))" style="background-attachment: initial; background-clip: initial; background-image: initial; background-origin: initial; background-position: initial; background-repeat: initial; background-size: initial; border: 0px; margin: 0px; outline: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">Un seul mot d’ordre : il faut que ça saigne !</span></p><p class="font_8 wixui-rich-text__text" style="background-attachment: initial; background-clip: initial; background-image: initial; background-origin: initial; background-position: initial; background-repeat: initial; background-size: initial; border: 0px; color: rgb(var(--color_25)); font-size: 16px; margin-block: 0px; margin: 0px; outline: 0px; padding: 0px; pointer-events: auto; text-align: justify; vertical-align: baseline;"><span class="color_21 wixui-rich-text__text" color="rgb(var(--color_21))" style="background-attachment: initial; background-clip: initial; background-image: initial; background-origin: initial; background-position: initial; background-repeat: initial; background-size: initial; border: 0px; margin: 0px; outline: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">Antoine va alors plonger dans un engrenage fatal. </span></p><p class="font_8 wixui-rich-text__text" style="background-attachment: initial; background-clip: initial; background-image: initial; background-origin: initial; background-position: initial; background-repeat: initial; background-size: initial; border: 0px; color: rgb(var(--color_25)); font-size: 16px; margin-block: 0px; margin: 0px; outline: 0px; padding: 0px; pointer-events: auto; text-align: justify; vertical-align: baseline;"> </p><p class="font_8 wixui-rich-text__text" style="background-attachment: initial; background-clip: initial; background-image: initial; background-origin: initial; background-position: initial; background-repeat: initial; background-size: initial; border: 0px; color: rgb(var(--color_25)); font-size: 16px; margin-block: 0px; margin: 0px; outline: 0px; padding: 0px; pointer-events: auto; text-align: justify; vertical-align: baseline;"><span class="color_21 wixui-rich-text__text" color="rgb(var(--color_21))" style="background-attachment: initial; background-clip: initial; background-image: initial; background-origin: initial; background-position: initial; background-repeat: initial; background-size: initial; border: 0px; margin: 0px; outline: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">Les Voraces, un thriller machiavélique et addictif !</span></p><p class="font_8 wixui-rich-text__text" style="background-attachment: initial; background-clip: initial; background-image: initial; background-origin: initial; background-position: initial; background-repeat: initial; background-size: initial; border: 0px; color: rgb(var(--color_25)); font-size: 16px; margin-block: 0px; margin: 0px; outline: 0px; padding: 0px; pointer-events: auto; text-align: justify; vertical-align: baseline;"><span class="color_21 wixui-rich-text__text" color="rgb(var(--color_21))" style="background-attachment: initial; background-clip: initial; background-image: initial; background-origin: initial; background-position: initial; background-repeat: initial; background-size: initial; border: 0px; margin: 0px; outline: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;"><br /></span></p><p class="font_8 wixui-rich-text__text" style="background-attachment: initial; background-clip: initial; background-image: initial; background-origin: initial; background-position: initial; background-repeat: initial; background-size: initial; border: 0px; color: rgb(var(--color_25)); font-size: 16px; margin-block: 0px; margin: 0px; outline: 0px; padding: 0px; pointer-events: auto; text-align: justify; vertical-align: baseline;"><span class="color_21 wixui-rich-text__text" color="rgb(var(--color_21))" style="background-attachment: initial; background-clip: initial; background-image: initial; background-origin: initial; background-position: initial; background-repeat: initial; background-size: initial; border: 0px; margin: 0px; outline: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;"><b><br /></b></span></p><p class="font_8 wixui-rich-text__text" style="background-attachment: initial; background-clip: initial; background-image: initial; background-origin: initial; background-position: initial; background-repeat: initial; background-size: initial; border: 0px; color: rgb(var(--color_25)); font-size: 16px; margin-block: 0px; margin: 0px; outline: 0px; padding: 0px; pointer-events: auto; text-align: justify; vertical-align: baseline;"><span class="color_21 wixui-rich-text__text" color="rgb(var(--color_21))" style="background-attachment: initial; background-clip: initial; background-image: initial; background-origin: initial; background-position: initial; background-repeat: initial; background-size: initial; border: 0px; margin: 0px; outline: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;"><b>Mon avis</b></span></p><p class="font_8 wixui-rich-text__text" style="background-attachment: initial; background-clip: initial; background-image: initial; background-origin: initial; background-position: initial; background-repeat: initial; background-size: initial; border: 0px; color: rgb(var(--color_25)); font-size: 16px; margin-block: 0px; margin: 0px; outline: 0px; padding: 0px; pointer-events: auto; text-align: justify; vertical-align: baseline;"><span class="color_21 wixui-rich-text__text" color="rgb(var(--color_21))" style="background-attachment: initial; background-clip: initial; background-image: initial; background-origin: initial; background-position: initial; background-repeat: initial; background-size: initial; border: 0px; margin: 0px; outline: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;"><br /></span></p><p class="font_8 wixui-rich-text__text" style="background-attachment: initial; background-clip: initial; background-image: initial; background-origin: initial; background-position: initial; background-repeat: initial; background-size: initial; border: 0px; color: rgb(var(--color_25)); margin-block: 0px; margin: 0px; outline: 0px; padding: 0px; pointer-events: auto; vertical-align: baseline;"></p><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: 16px;"></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><br /></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;">Antoine Abot est un ancien psychologue et est devenu par la suite auteur d'un thriller intitulé " Dans la tête d'un assassin".Ce premier roman s'est retrouvé en tête de liste.Ce fut un véritable best-seller. Mais Antoine n'a pas eu la même succès avec son deuxième titre qu'est " la main de l'assassin".</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><br /></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;">Par la suite, sa femme et sa fille le quittent.Plus rien ne va, l'argent manque.Il sombre dans l'alcool et la drogue lors d'une soirée avec un collègue auteur.</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><br /></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;">Les antidépresseurs sont au rendez-vous.Un appel va alors changer sa vie, celui de Jennie-Ann Smith qui lui propose une offre alléchante avec à la clé une énorme rémunération.</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><br /></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;">Le seul objectif est de s'isoler dans un village inconnu où les habitants se font rares et écrire une nouvelle grâce aux objets qu'on lui apportera dans un carton.Ainsi, Antoine signe ce contrat organisé par les Voraces.</span></div><div style="text-align: justify;"><blockquote><span style="font-size: medium;"><i>" Nourris-toi de ça pour écrire. Nous voulons quelque chose d'encore plus sombre que Bang Bang et Cours. Du niveau de Dans la tête d'un assassin. Il n'y a qu'à observer pour comprendre. Tu vas puiser en toi la puissance de ton art, l'originalité de ta plume pour pondre une histoire à la hauteur. Maintenant au boulot ! "</i></span></blockquote></div><div style="text-align: justify;"><span><a name='more'></a></span><span style="font-size: medium;"><br /></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;">Mais est-ce que tout va se passer comme prévu? Que cache réellement cette organisation?</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><br /></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;">Les voraces est un thriller admirablement bien construit.Car à l'intérieur du récit, j'ai pris connaissance des nouvelles qu'Antoine a rédigé. C'est comme si j'entrais intimement dans la tête de cet écrivain. Ses récits sont empreints de noirceur dans lesquels le sang coule au fil des pages laissées à cette organisation. Au fur et à mesure de sa mission, Antoine prend plus d'assurance et fera connaissance d'un vidéaste Richard,d'une photographe,Magali, et d'autres personnes assez étranges.</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><br /></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><br /></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><b><span>Gaylord Kemp et Hervé Hernu ont écrit ce roman horrifique que j'ai trouvé plutôt bien réussi. Je me demande comment ils ont bien pu se mettre d'accord sur tel ou tel sujet ? Je me suis laissée emporter et entraîner par </span><span>"les voraces " qui se lit avidement.C'est une belle découverte, et j'ai complètement adhéré à cette histoire machiavélique.</span></b></span></div><p></p>Delph la Bibliovorehttp://www.blogger.com/profile/05906965946516175577noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-274894882083853993.post-42372815097101405872024-03-06T02:29:00.007+01:002024-03-06T07:53:51.396+01:00Amélie Antoine : " Mauvais joueur "<p></p><div style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEjshh6lxEq5_dGZi4eopqAm_D5JoboY3vSZOXWRsghz0rYQVp5SVmZhUtkq7JdKp6_5GJsraGJ_hbXO3ASS5oGzSq9-dBbd7AQGbB4cQbLpyn8irdHTugmoyIsH9LwDPLrlxJqSkhwabpKdOG3BLL5SmGMcfUPqFxu7mmIdf80z19BClCDpOalgNfJCoUM"><img alt="" height="240" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEjshh6lxEq5_dGZi4eopqAm_D5JoboY3vSZOXWRsghz0rYQVp5SVmZhUtkq7JdKp6_5GJsraGJ_hbXO3ASS5oGzSq9-dBbd7AQGbB4cQbLpyn8irdHTugmoyIsH9LwDPLrlxJqSkhwabpKdOG3BLL5SmGMcfUPqFxu7mmIdf80z19BClCDpOalgNfJCoUM" width="177" /></a></div><br /><p></p><p>Editions Casterman</p><p>120 pages</p><p><br /></p><p><b>4 ème de couverture</b></p><p><b><br /></b></p><div>Selma s'est mise en tête d'explorer un collège abandonné. Elle connait la règle sacrée de l'urbex, ne jamais rien emporter. Pourtant, dans une salle de classe délabrée, elle est attirée par une petite bille de flipper qui semblait l'attendre. Ni vu ni connu, Selma glisse la bille dans sa poche... Une erreur qu'elle va amèrement regretter.</div><div><br /></div><div><br /></div><div><b><br /></b></div><div><b>Mon avis</b></div><div><br /></div><div><br /></div><div><br /></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;">J<span>'aime parfois lire des romans courts et mon choix s'est porté sur " Mauvais joueur " d'Amélie Antoine. Ce n'est pas le premier titre que je lis de cette autrice et je sais déjà que je vais passer un bon moment de lecture. Amélie Antoine est assez douée car elle arrive aussi bien à sortir des romans pour adultes que pour les plus jeunes. Elle arrive toujours à me surprendre dans ces différents genres.</span></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><br /></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;">Selma est amie avec Anouk depuis sa plus tendre enfance. Le frère de Selma, Léo, est assez fan des lieux désaffectés, les Urbex, dont il partage les endroits sur les réseaux. Selma a alors donc décidé d'en faire de même en visitant le collège Lydéric. Mais quand on se rend à ce genre d’endroits, certaines règles sont à respecter. Selma les connait très bien. Selma pénètre dans ce lieu avec sa meilleure amie mais tout ne se passe comme prévu. Le code de conduite a dérogé à la règle et les ennuis commencent pour Selma.</span></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><blockquote><div><i>" Ne jamais partir seul en exploration, parce qu'en cas de pépin, il faut parfois être retrouvé et secouru. Ne jamais révéler les adresses et les moyens d'accès des lieux qu'on explore, de manière à éviter qu'ils soient trop fréquentés et risquent d'être saccagés. Enfin la règle d'or à toujours respecter : ne jamais rien dégrader, ne jamais rien emporter. Jamais. "</i></div></blockquote><span><a></a></span><div><br /></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;">Je n'en dirais pas plus jusque la bille de flipper prise par Selma va provoquer bien des tourments.</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><br /></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;">A<b>mélie Antoine a plus d'un tour dans son sac car elle a réussi à maintenir une certaine angoisse en si peu de pages. J'ai aimé l'ambiance et les personnages décrits. La lecture est ainsi plaisante et on plonge facilement dans cette histoire assez cauchemardesque !</b></span></div><div style="text-align: justify;"><b><span style="font-size: medium;"><br /></span></b></div><div style="text-align: justify;"><b><span style="font-size: medium;"><br /></span></b></div><div style="text-align: justify;"><b><span style="font-size: medium;">" Mauvais joueur " est un roman jeunesse qui plaira sans aucun doute aux adolescents mais aussi aux adultes amoureux des histoires à faire frémir !</span></b></div><div style="text-align: justify;"><br /></div>Delph la Bibliovorehttp://www.blogger.com/profile/05906965946516175577noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-274894882083853993.post-18145827760195881732024-02-25T08:06:00.004+01:002024-02-25T08:06:32.781+01:00Michael Farris Smith : " Sauver cette terre "<p> </p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhKuvgVwvm6SJBzh1WRIcQng2h2EHvGot7Sve0Ai1I6-_r6a4sR_N-tFlYsHMqUFb0C1e6Xh4ofmTUWKHo_tbDgUxTMrPDNNdRcbllnig34oGPpmzZf91tMb686FIJO2ISZMoL9a31sPPFdhiC4BkDfTwIGqZXfSjwyz6s7mzwCPP4XH_h3GSPE5sT8H0I/s510/633.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="510" data-original-width="340" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhKuvgVwvm6SJBzh1WRIcQng2h2EHvGot7Sve0Ai1I6-_r6a4sR_N-tFlYsHMqUFb0C1e6Xh4ofmTUWKHo_tbDgUxTMrPDNNdRcbllnig34oGPpmzZf91tMb686FIJO2ISZMoL9a31sPPFdhiC4BkDfTwIGqZXfSjwyz6s7mzwCPP4XH_h3GSPE5sT8H0I/s320/633.jpg" width="213" /></a></div><br /><p></p><div style="text-align: justify;"><span> </span><br /></div><br /><p>Gallmeister </p><p>304 pages</p><br /><b><br />4 ème de couverture</b><div><br /></div><div><br /></div><div><br /></div><div style="text-align: justify;">La Louisiane et le Mississippi sont dévastés par les ouragans et désertés par leurs habitants. Une jeune mère, Jessie, cherche à démarrer une nouvelle vie. Mais elle doit d’abord échapper à la secte qui l’a séparée de son compagnon et qui les traque, elle et son fils. À la tête de ses poursuivants que le désespoir a transformé en fanatiques, une fausse prophètesse, Elser, se déplace à bord d’un corbillard noir et galvanise des foules prêtes à croire en n’importe quoi dans l’espoir d’une vie meilleure. Elle recherche inlassablement l’Enfant capable de commander au climat. Au fur et à mesure qu’ils convergent tous vers la ville natale de Jessie où vit encore son père, une tempête gagne en puissance et menace de tout emporter.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Le nouveau roman de Michael Farris Smith, Sauver cette Terre, nous interroge sur les raisons qui poussent les hommes à s’entêter à vivre dans un pays oublié de tous et de Dieu.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div><br /></div><b>Mon avis</b><br /><div><br /></div><div><br /></div><div><br /></div><span style="font-size: medium;"><div style="text-align: justify;">J'avais déjà lu un titre de cet auteur qu'est " <a href="https://delphlabibliovore.blogspot.com/2017/09/michael-farris-smith-nulle-part-sur-la.html">Nulle part sur la terre</a> " que j'ai particulièrement adoré. J'ai retrouvé la même ambiance et un endroit cher à Michael Farris Smith qu'est le Mississippi. Les lieux ravagés par les ouragans et les tempêtes ont fait fuir la population. Tout devient vide et désolant. L'histoire de ce roman débute par la fuite de Jessie portant son fils Jace sur ses hanches. Son mari Holt est parti depuis onze jours de la maison. Des hommes la poursuivent aussi violemment que la tempête dévastant tout sur son passage.</div><div style="text-align: justify;">Mais " Sauver cette terre " est bien plus, l'auteur décrit une Louisiane détruite par la sécheresse. Le peuple est perdu et fait donc confiance aux belles paroles d'une prophétesse prénommée Elser.</div><blockquote><div style="text-align: justify;"><i>" Savez-vous que vous êtes coupables, parce que vous avez cru ce qu'ils vous disaient sur cet endroit, alors que vous seuls y habitez ? A votre avis, là où le soleil brille, sont-ils en train de récolter ce qu'ils n'ont pas semé ? S'approprient-ils le fruit de votre labeur ? Croyez-vous en moi ou en eux ? "</i></div></blockquote><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Quand le climat prend le dessus sur cette terre, la seule chose est de prier afin que tout redevienne dans l'ordre des choses. Le lecteur va se plonger également dans l'histoire de Jessie, de son père Wade et de son mari Holt.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div></span><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;">Les problèmes de l'environnement sont de plus en plus au centre de polars. Ces ouvrages permettent de mettre en relief les dangers de vivre dans certains milieux hostiles ou touchés par le réchauffement climatique .Quand l'auteur est talentueux, j'ai vraiment l'impression d'être submergée par l'ambiance poisseuse et dévastatrice de la nature en colère.</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><br /></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><b>Avec « Sauver cette Terre » de Michael Farris Smith, on sent bien qu'un roman noir permet de souligner les ravages sur la société. Dans ce livre, il y a les laissés-pour-compte qui sont les premiers à morfler des catastrophes climatiques. D'autres savent en profiter comme Elser qui utilise le spirituel pour s'accaparer le pouvoir sur les plus vulnérables.<span><a name='more'></a></span></b></span></div><div style="text-align: justify;"><blockquote><span style="font-size: medium;"><i>" Ton âme est couverte de cicatrices. Tandis qu'il déambulait en admirant le ciel déchaîné, les paroles d'Elser tournaient en boucle dans sa tête. "</i></span></blockquote></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;">Elle est vraiment typique du gourou. Cette femme est détestable à souhait et en fait justement un personnage idéal de thriller. Par contre, Wade est l'exemple contraire représentant ceux qui souffrent et sont dévastés par les dégâts de l'ouragan et des hommes. On finit par se demander qui est le plus impitoyable !</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><br /></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><b>Le style de l'auteur renforce le sentiment angoissant et l'urgence de la quête de Wade. Les chapitres courts et très ciselés font échos au chaos ambiant. On est pris à la gorge comme Wade . Mais qu'en est-il des conséquences de tous ces troubles et de cette histoire ?</b></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><b>La fin de « Sauver cette Terre » donne-t-elle la réponse satisfaisante ?</b></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><b><br /></b></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><b>" Sauver cette terre " est un roman empreint de noirceur où les personnages sont abîmés par la vie et leur passé. </b></span></div>Delph la Bibliovorehttp://www.blogger.com/profile/05906965946516175577noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-274894882083853993.post-62172446011347714252024-02-15T13:21:00.001+01:002024-02-15T13:21:50.599+01:00Jacques Saussey : " Ce qu'il faut de haine "<p> </p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjqshyQI2FI8-F_qbF1CXdwf9t1URGMkr_tBg5aKUKQErJwSCUD8wSX_YJwic-U8TkptXJDtEVEt9GNgRcoaJlXCf-NkKJX1lNF_zB-T7Fw0nFySCZq5WRdurE4EX8wPYR1UPSOCwQjK3sLRD5kcLxOc9GjP8tLAVZIUPjoh9_5ahF6bCLow2pU7ojnToY/s527/9782265156852ORI.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="527" data-original-width="351" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjqshyQI2FI8-F_qbF1CXdwf9t1URGMkr_tBg5aKUKQErJwSCUD8wSX_YJwic-U8TkptXJDtEVEt9GNgRcoaJlXCf-NkKJX1lNF_zB-T7Fw0nFySCZq5WRdurE4EX8wPYR1UPSOCwQjK3sLRD5kcLxOc9GjP8tLAVZIUPjoh9_5ahF6bCLow2pU7ojnToY/s320/9782265156852ORI.jpg" width="213" /></a></div><br /><p></p><p>Editions Fleuve noir</p><p>400 pages</p><p><br /></p><p><b>4 ème de couverture</b></p><p><b><br /></b></p><p><b style="text-align: justify;">La mort ne frappe pas toujours au hasard...</b></p><div style="text-align: justify;">Ce matin-là, comme tous les dimanches, Alice Pernelle s’éclipse de la maison de ses parents pour aller courir avec son chien. Mais en arrivant au bord de la Cure, cette rivière qui traverse son village natal, un tableau macabre lui coupe les jambes et lui soulève l’estomac. Un corps écartelé et grouillant de vers gît sur la rive.</div><div style="text-align: justify;">Alors que les enquêteurs en charge de l’affaire font de glaçantes découvertes et se confrontent à des témoignages décrivant la victime comme une femme impitoyable, les habitants de Pierre-Perthuis, petit hameau du Morvan, sont ébranlés. Les visages se ferment. Les confidences se tarissent. Hantée par les images de ce cadavre, Alice a pourtant besoin de réponses pour renouer avec l’insouciance de sa vie d’étudiante. Au risque d’attirer l’attention de l’assassin sur elle…</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><b>Mon avis</b></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;">Dans « Ce qu'il faut de haine », Jacques Saussey nous plonge dans des décors de campagne à la fois belle et vénéneuse. Alice, étudiante frondeuse découvre un corps dans un état épouvantable au bord d'un cours d'eau. Dès lors sa façon de voir la vie va changer. On suit ces bouleversements sur son humeur parallèlement à l'enquête entreprise pour arrêter le meurtrier.</span></div><blockquote><div style="text-align: justify;"><i>« … Un cadavre… Le timbre haché par l'émotion, elle n'avait pu en dire plus, en dehors de l'endroit où le braque avait trouvé le corps : la Roche percée. Cette arche naturelle réputée dans tout le pays et qui avait forgé par des millénaires d'érosion dans les strates de granit."</i></div><div style="text-align: justify;"></div></blockquote><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;">Plusieurs aspects font de ce roman un thriller addictif.</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><br /></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;">D'abord, la victime ! Ah cette femme, une vraie garce ! Donc les suspects ne manquent pas. On remarque qu'il n'est pas facile de rendre justice à une victime aussi détestable. Mais bien sûr, il faut absolument trouver l'assassin même si l'empathie n'est pas forcément au rendez-vous. Cela donne l'occasion à Jacques Saussey de dépeindre des personnages hautement intéressants.</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><br /></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;">Une autre face de « Ce qu'il faut de haine » est l'évolution d'Alice qui est traumatisée par la vision d'un corps terriblement exposé. A cet égard la description est très bien écrite car elle montre l'horreur avec des mots qui font mouche. On comprend que découvrir un cadavre n'est pas une chose anodine comme on nous le fait croire dans certaines séries américaines.</span></div><div style="text-align: justify;"><span><a name='more'></a></span><span style="font-size: medium;"><br /></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;">Dans cette campagne française, on ne mâche pas ses mots et l'action est montrée avec réalisme. La mort, ça laisse des traces ! Le personnage d'Alice en est un exemple fort et bien mis en avant. Elle fait partie de milieu rural qu'elle aime mais qui finit par l'obséder. J'ai beaucoup aimé cette jeune femme qui tente de trouver son chemin.</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><br /></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;">L'enquête fait perdre la tête aux policiers… et aux lecteurs sans aucun doute. <b>Mais </b><b>« Ce qu'il faut de haine »</b><b> est plus qu'un simple thriller car il nous montre des aspects d'une société faite d'êtres avides et destructeurs. Les prédateurs ne sont pas forcément ceux que l'on imagine . Et pourtant dans la noirceur, certaines phrases pimentent l'ensemble du récit de traits d'humour bienvenus. Toute la nature humaine se retrouve toujours dans les romans de Jacques Saussey et celui-ci ne fait pas exception</b></span><b style="font-size: large;">.</b></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"></div><blockquote><div style="text-align: justify;"><i>« - Moi ? Je n'aime que les portées de notes, ce chiens et de chats. Les humains me fatiguent. »</i></div><div style="text-align: justify;"></div></blockquote><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;"><b>Un livre paradoxal et terriblement prenant : attention aux nuits blanches !</b></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><br /></span></div><br /></div>Delph la Bibliovorehttp://www.blogger.com/profile/05906965946516175577noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-274894882083853993.post-23320932557541111112024-02-08T21:14:00.001+01:002024-02-08T21:20:50.900+01:00Michel Bussi : " Mon cœur a déménagé " <p> </p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiHop24doRm-s66PhAHOb1hcR6kiK27QOZOBieciyZplsv5WhjzwFHGo3n35-sp88IZQGEXPvLAEDQ7roF19BGrtTxLOAihGKUIccrQUvw5MHnrdAXQJElQTFCa2REnyQU_-ok_MYUhDa2wYGHH9nn2ht_EUM4d3u0xo-bK_p0eN-oBRJLrNYMteqwaPj0/s314/41aY8vnKYHL._SX195_.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="314" data-original-width="195" height="314" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiHop24doRm-s66PhAHOb1hcR6kiK27QOZOBieciyZplsv5WhjzwFHGo3n35-sp88IZQGEXPvLAEDQ7roF19BGrtTxLOAihGKUIccrQUvw5MHnrdAXQJElQTFCa2REnyQU_-ok_MYUhDa2wYGHH9nn2ht_EUM4d3u0xo-bK_p0eN-oBRJLrNYMteqwaPj0/s1600/41aY8vnKYHL._SX195_.jpg" width="195" /></a></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div>Les Presses de la Cité<p></p><p>416 pages</p><p><br /></p><p><b>4 ème de couverture</b></p><p><br /></p><div style="text-align: justify;">Mon cœur a déménagé est à la fois un récit initiatique, un roman d'amour et d'amitié, une vaste enquête s'étirant sur plus d'une décennie, et bien entendu une intrigue à twist, nul ne sachant, jusqu'à la dernière page, qui connaît la vérité, et qui la manipule.</div><div style="text-align: justify;">" Papa a tué maman. "</div><div style="text-align: justify;">Ophélie a tout vu, du haut de ses sept ans.</div><div style="text-align: justify;">Son père n'est pas le seul coupable. Un homme aurait pu sauver sa mère.</div><div style="text-align: justify;">Dès lors, Ophélie n'aura plus qu'un but : retrouver les témoins, rassembler les pièces du puzzle qui la mèneront jusqu'à la vérité. Et se venger !</div><div style="text-align: justify;">Enfant placée en foyer, collégienne rebelle, étudiante évoluant sous une fausse identité, chaque étape de sa vie sera marquée par sa quête obsessionnelle.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><b>Mon avis</b></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><br /><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;">Que s'est-il passé la nuit du 29 Avril 1983 ? C'est la question que je me suis posée tout au long du livre.</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;">Le lecteur sait qu'il y a eu un drame en dehors de l'immeuble Sorano. Ophélie surnommée " Folette " âgée de 7 ans est témoin d'une scène atroce puisqu'elle a été spectatrice de ce terrible accident soi-disant.</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;">Son père, Josselin Crochet est le principal meurtrier à ses yeux car il est alcoolique et violent et s'en prend régulièrement à sa femme. Mais cette dernière a appelé Richard Vidame, l'assistant social de cette famille.</span></div><div style="text-align: justify;"><blockquote><span style="font-size: medium;"><i>" Je veux seulement de l'argent, monsieur Vidame. Juste un peu d'argent. Mon mari va rentrer. Il va m'en réclamer. S'il ne trouve rien pour s'acheter à boire, il va me tuer. "</i></span></blockquote></div><div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;">Cette histoire tourne mal, sa maman, Maja, prend la fuite mais tombe d'un pont. Le père vu son état ne sait plus ce qu'il s'est passé et la petite fille Ophélie est persuadée que son papa a tué sa maman. Le père se trouve ainsi en prison et sa fille placée en foyer. Mais la petite n'en restera pas là son but est de se venger et de trouver impérativement les témoins de cette scène horrible.</span></div><div style="text-align: justify;"><blockquote>"Ces sept étoiles, ce sont les sept fenêtres qui étaient allumées, la nuit où maman a été tuée. Ce sont les sept personnes qui ont peut-être vu ce qui s’est passé. Je dois les retrouver. "<span><a name='more'></a></span></blockquote></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;">Je n'en dirais pas plus sur l'ensemble de l'histoire car d'autres personnages sont cités et apportent quelques pièces du puzzle à cette enquête.</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;">La haine et la vengeance sont des thèmes souvent mis en avant dans la littérature. D'ailleurs pour ma part, j'aime beaucoup lire des romans qui s'y référent.</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;">Ainsi Michel Bussi m'a tout de suite intriguée dès la sortie de « Mon cœur a déménagé». En plus c'est un auteur que j'apprécie beaucoup. Pour vous dire que j'étais impatiente de le commencer.</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><br /></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;">Ce livre parvient à montrer comment la haine et le désir de vengeance peuvent influencer la vie d'une enfant. Celle-ci grandit avec l'envie d'anéantir celui qu'elle désigne comme un des responsables de la mort de sa mère.</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><br /></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;">Pour se faire Michel Bussi s'appuie sur la psychologie des personnages en décortiquant la moindre particule des pensées de chacun. Les « seconds rôles » sont bien dessinés, ce qui permet de suivre l'évolution de la jeune Ophélie dans son projet de vengeance. J'ai donc pu voir jusqu'à la fin où cette histoire va mener les protagonistes.</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><br /></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><b>Je sais déjà que Michel Bussi est un auteur aimant jouer avec le lecteur en guidant vers de fausses pistes pour un twist hors norme. Les retournements de situation sont ainsi bien faits et rendent la lecture totalement addictive.</b></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><b><br /></b></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><b>On peut alors se poser la question : la justice est-elle vraiment aveugle ou est-elle une délivrance ? En tout cas, moi ce roman m'a retourné le cœur à plusieurs reprises.</b></span></div></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><b><br /></b></span></div><div style="text-align: justify;"><b><span style="font-size: medium;">« Mon cœur a déménagé» est un roman prenant et la couverture de ce titre est juste magnifique. C'est encore une belle surprise livresque !</span></b></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><br /></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><br /></span></div>Delph la Bibliovorehttp://www.blogger.com/profile/05906965946516175577noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-274894882083853993.post-75551706495003218042024-02-07T17:43:00.000+01:002024-02-07T17:43:37.836+01:00Gilles Vidal : " Les cinq cents diables " <p> </p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhvD89cT9Vk99p9jVeZJBzAZbaWmKOCujLH6Trq6WlzgYU0ATLZW1yZZnwyXGhsdk6L3UGBHbxIdzrkY0OCEuMf4qDK-MIkEhvW6d026jewE_-AK5BPGvNCNH2y3WfKpQtSAtvmiFIeHFVu-BsnjV-Kqc2Wn8Iuewdcw0TvoMmR1EBH3v4YTX_o6RTaSHA/s2539/500-diables-couv-bd1.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="2539" data-original-width="1417" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhvD89cT9Vk99p9jVeZJBzAZbaWmKOCujLH6Trq6WlzgYU0ATLZW1yZZnwyXGhsdk6L3UGBHbxIdzrkY0OCEuMf4qDK-MIkEhvW6d026jewE_-AK5BPGvNCNH2y3WfKpQtSAtvmiFIeHFVu-BsnjV-Kqc2Wn8Iuewdcw0TvoMmR1EBH3v4YTX_o6RTaSHA/s320/500-diables-couv-bd1.jpg" width="179" /></a></div>Editions La Déviation<p></p><p>242 pages</p><p><br /></p><p><b>4 ème de couverture</b></p><p><br /></p><div style="text-align: justify;">« Comment se vider la tête ? Comment oublier ce qui doit l’être ? Des remontées de mauvais souvenirs que j’aurais préféré laisser tout au fond de l’étang vaseux où ils stagnaient depuis des décennies venaient quand même me tarauder aux moments où je m’y attendais le moins. Et je n’avais pas envie de descendre plus profond dans ces épaisses et horribles ténèbres où je m’étais trouvé jeune. Je tentai en vain de les effacer de ma mémoire mais ce n’était pas évident : comme un cadavre dont on veut se débarrasser et que l’on a oublié de plomber pour qu’il s’abîme dans les bas-fonds, il revenait à chaque nouvelle marée chaque fois encore plus empuanti et toujours plus en décomposition. »</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><b><br /></b></div><b>Mon avis</b><div style="text-align: justify;"><b><br /></b></div><div style="text-align: justify;"><b><br /></b></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div><div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;">Avec « Les cinq cents diables» Gilles Vidal propose un ensemble de nouvelles que je diviserais en deux parties. Dans un premier temps, il raconte l'histoire de Paul, un acteur à succès qui ne peut s'empêcher d'avoir des aventures sexuelles torrides avec toutes les jolies femmes qu'il croise. Et le monsieur a énormément d'admiratrices !</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><br /></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;">J'ai beaucoup apprécié quand il compare les personnes qu'il rencontre avec ses rôles au cinéma. Le tout est saupoudré d'humour et de phrases bien envoyées. Paul est plein de nonchalance et d'ironie. Ce mélange claque au détour des phrases montrant la crise existentialiste du l'acteur. Gilles Vidal égratigne au passage la société de consommation à outrance tout en mettant en valeur la beauté et la sérénité de la nature. Mais comme ce texte est une nouvelle, la fin laisse dubitatif.</span></div><div style="text-align: justify;"><blockquote><i>« Mais ce n'était pas facile de retrouver les chemins vicinaux, car beaucoup de bornes avaient été retirées comme on arrache aux vieillards leurs derniers chicots. »<span><a name='more'></a></span></i></blockquote></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;">L'autre partie rassemble quelques textes plutôt orientés science-fiction. Chaque nouvelle recèle un aspect futuriste dans lequel l'I.A. prend une grande place. Mais est-ce un progrès ou pas ? En tout cas les besoins des êtres que l'auteur décrit semblent être les mêmes qu'aujourd'hui.</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;">Dans chaque histoire de ce recueil, on voit que l'humanité butte sur des sujets universels comme l'aliénation, les pièges des médias et du soi-disant progrès scientifique.</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;"><br /></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;">Les protagonistes sont bien seuls face au manque d'amour et de considération. J'ai préféré la première histoire et j'aimerais que cet acteur fasse l'objet d'un roman entier tant je me suis attaché à lui malgré ses défauts manifestes.</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><br /></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;">Quant à la deuxième partie, elle est plus obscure et plus difficile à appréhender. Elle demande aux lecteurs des efforts de réflexions sur l'avenir de l'humanité.</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><br /></span></div><span style="font-size: medium;"><div style="text-align: justify;"><b>« Les cinq cents diables » est vraiment un drôle de bouquin. Gilles Vidal sortirait-il de ses habitudes !</b></div><div style="text-align: justify;"><b>Décidément Gilles Vidal me surprendra toujours avec son style impeccable et original.</b></div></span><div style="text-align: justify;"><blockquote><i>« Ah, nous y voilà, pensais-je. Mais en fait je n'y étais pas du tout. »</i></blockquote></div></div></div>Delph la Bibliovorehttp://www.blogger.com/profile/05906965946516175577noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-274894882083853993.post-80288426772484386162024-02-07T10:33:00.000+01:002024-02-07T10:33:27.608+01:00Jason Rekulak : " Hidden Pictures " <p> </p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjACEHEOec8q8j6H1dsztFI_owBPfzGCT7BH4Anr4J4ObZTudHd2neRENCmKwajXqGttgQaL1vRg1ua4N5yCEp4gTmU75WtJxW0V3UJTxrc-uaKhGpCKXlDEQuV6zDt_byOPFjq6qdhP9YmSz2isn5POXcXmg_ROHu_zrgY29DzGso7Bj1CRrwEvfJJ9ik/s441/9791028118389.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="441" data-original-width="272" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjACEHEOec8q8j6H1dsztFI_owBPfzGCT7BH4Anr4J4ObZTudHd2neRENCmKwajXqGttgQaL1vRg1ua4N5yCEp4gTmU75WtJxW0V3UJTxrc-uaKhGpCKXlDEQuV6zDt_byOPFjq6qdhP9YmSz2isn5POXcXmg_ROHu_zrgY29DzGso7Bj1CRrwEvfJJ9ik/s320/9791028118389.jpg" width="197" /></a></div><br /><p></p><p>Editions Bragelonne Terreur</p><p>432 pages</p><p><br /></p><p><b>4 ème couverture</b></p><p><br /></p><div style="text-align: justify;">Une pépite sombre et inoubliable, bientôt traduite en dix-huit langues et adaptée en série Netflix !</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Alors qu’elle sort tout juste d’une cure de désintoxication, Mallory Quinn est engagée comme baby-sitter par Ted et Caroline Maxwell. Elle doit s’occuper de leur fils de cinq ans, Teddy. Mallory est aussitôt sous le charme. Elle a son propre espace de vie, elle sort le soir pour courir, et elle a enfin la stabilité dont elle rêvait. De plus, elle s’attache sincèrement à Teddy, un petit garçon doux et timide qui ne se déplace jamais sans son cahier et son crayon. Ses dessins suivent les thèmes habituels de cet âge : arbres, lapins, ballons. Mais un jour, il dessine quelque chose de différent : un homme dans une forêt, qui traîne le corps sans vie d’une femme.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Les œuvres de Teddy deviennent alors de plus en plus sinistres, et ses bonhommes rudimentaires se changent bientôt en esquisses trop réalistes qui excèdent largement les capacités d’un enfant de cinq ans. Mallory commence à se demander si ce ne sont pas là les échos d’un meurtre ancien, peut-être relayés par une force surnaturelle. Consciente que tout cela relève de la folie, Mallory entreprend néanmoins de déchiffrer ces images… et de sauver Teddy avant qu’il soit trop tard.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><div>« J’ai adoré ce roman. Un style direct et sans fioritures, de réelles surprises, un rythme qui maintient le lecteur en haleine. Et les illustrations sont excellentes ! » Stephen King</div><div><br /></div><div><br /></div></div><div style="text-align: justify;"><b><br /></b></div><b>Mon avis</b><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><br /></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;">Voilà bien un roman qui a su titiller ma curiosité car le synopsis est tout ce que je recherche d'un bon livre et quand je l'ai feuilleté, j'ai été attirée par les illustrations complétant l'histoire.</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><br /></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;">Mais avant de donner mon avis sur ce titre, je ne vous cache pas que j'ai pratiquement toute cette collection Bragelonne Terreur dans ma bibliothèque. </span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><br /></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;">Une fois lue les premières pages de " Hidden Pictures ", je me suis vite embarquée dans ce récit et j'ai aimé suivre en partie le personnage qu'est Mallory Quinn. Elle est en rémission depuis 18 mois et demi de toxicomanie.</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><br /></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;">Elle trouve du travail en tant que baby-sitter chez la famille Maxwell. Mallory devra s'occuper de leur petit garçon Teddy à Spring Brook. Cette famille aménage également un endroit spécifique pour Mallory chez eux lui permettant de rentrer dans une vie normale et de retrouver confiance en elle-même.</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><br /></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;">Teddy commence à s'attacher à Mallory en lui partageant ses dessins.</span></div><blockquote style="text-align: justify;"><i>" Teddy ne tarde pas à se détendre dans mes bras, la tête posée contre ma poitrine. J’ai l’impression de bercer un chiot immense. Son corps est chaud et il sent le linge frais tout juste sorti du sèche-linge. Assise à côté de nous, Caroline observe notre interaction et semble satisfaite. "</i></blockquote><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;">Mais ses illustrations sont étranges et deviennent de plus en plus sombres et horrifiques.</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><br /></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;">Dans ce roman, le lecteur suivra progressivement les dessins et s'apercevra que Teddy a un véritable souci.</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><br /></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;">Le début est assez lent puisque Jason Rekulak prend son temps à décrire le cadre. Armez-vous de patience car vous allez comprendre que quelque chose ne tourne pas rond. Est-ce les hallucinations de Mallory de par son passé ?</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><br /></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><b>J'ai complétement été happée par cette histoire à la fois obsédante et intrigante. Le lecteur comprendra que les dessins de Teddy ne sont pas que de lui mais d'une amie imaginaire.</b></span></div><blockquote style="text-align: justify;"><i>" Je la vois tous les soirs, dit Teddy. "Elle dort sous mon lit pour que je puisse l'entendre chanter "</i></blockquote><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><b>" Hidden Pictures " est un thriller qui a su capter mon attention et plaira aux amateurs aux sensations fortes !</b></span></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><br /></div>Delph la Bibliovorehttp://www.blogger.com/profile/05906965946516175577noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-274894882083853993.post-23137270604267286622024-01-24T18:52:00.007+01:002024-01-25T06:13:59.390+01:00Mathieu Tazo : " Dernière chanson avant l'oubli "<p> </p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiz9hGpQNekBcd0AxIffVxnB9z8fdR-oOloU2vYhxH9NbtDVnp-EP9X1I9-J0aWZ43ZayLSB3Mtdt7LpOv82ws0SMiFD7E44tESlWk_-bJVPfoe-rv1t7vmOqoSUUSuujpnPjMdFEAZAGvK4sNx0O24nTFUu5dNfYPtJ3kPqwixyPJ386W8KuaVSfgxiz0/s374/derniere_chanson_avant_loubli-5243940-264-432.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="374" data-original-width="264" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiz9hGpQNekBcd0AxIffVxnB9z8fdR-oOloU2vYhxH9NbtDVnp-EP9X1I9-J0aWZ43ZayLSB3Mtdt7LpOv82ws0SMiFD7E44tESlWk_-bJVPfoe-rv1t7vmOqoSUUSuujpnPjMdFEAZAGvK4sNx0O24nTFUu5dNfYPtJ3kPqwixyPJ386W8KuaVSfgxiz0/s320/derniere_chanson_avant_loubli-5243940-264-432.jpg" width="226" /></a></div><br /><p>Editions Daphnis et Chloé</p><p><br /></p><p><b>4 ème de couverture</b></p><p><br /></p><div style="text-align: justify;">A New York, Lazare Bowden a un métier singulier. Acteur de la vie privée, il est payé pour combler l'absence d'un compagnon, d'un fils ou d'un père. Alors qu'il s'apprête à quitter la ville pour échapper à ses rôles et vivre enfin sa propre vie, Jade entre dans sa voiture, le confondant avec son chauffeur Uber. Lazare se prend au jeu et décide de la conduire jusqu'à son père mourant.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">En chemin, Lazare est appelé pour aller chercher Swann, son fils adolescent, et Gloria, sa mère hippie que la maladie d'Alzheimer renvoie cinquante ans plus tôt, au matin du festival de musique de Woodstock où elle avait chanté en ouverture. Persuadée d'avoir vingt ans de nouveau, enthousiaste et idéaliste, elle est impatiente de se rendre au festival. Cette famille composée n'aura alors plus qu'un objectif : faire de nouveau chanter Gloria sur la scène de Woodstock, lors des festivités du cinquantenaire. Et revoir Jimi Hendrix aussi.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div> <p><b>Mon avis</b></p><p><br /></p><span style="font-size: medium;"><div style="text-align: justify;">J'avais déjà lu deux romans de cet auteur et j'avais beaucoup apprécié son style. Mathieu Tazo m'a donc proposé de lire son prochain qu'est " Dernière chanson avant l'oubli" .</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">C'est un roman qui est très différent des autres titres. Mathieu Tazo par sa touche humoristique m'a fait passé un agréable moment. Comment ne pas être comblée après cette lecture. Le personnage Lazare est vraiment atypique. Son métier est acteur mais pas n'importe lequel, il se fait passer pour quelqu'un d'autre tel qu'un chauffeur Uber.</div></span><p style="text-align: justify;"></p><blockquote style="text-align: justify;"><i><span style="font-size: medium;">" </span>Mon rôle est de combler un manque, non pas affectif mais social. Un manque qui n'existerait pas sans la soif de reconnaissance que chacun d'entre nous entretient. "</i><br /></blockquote><p></p><span style="font-size: medium;"><div style="text-align: justify;">Pourquoi ne pas jouer ce rôle est d'accepter de conduire cette femme pour être auprès de son père mourant à l'hôpital. Mais l'histoire ne s'arrête pas là il reçoit un coup de fil le prévenant de prendre son fils Swann et sa mère, Gloria, atteinte de la maladie d'Alzheimer. C'est une hippie qui a connu le succès puisqu'elle a été chanteuse des Sweetwater lors du festival de Woodstock. L'histoire de Lazare ne s'arrête pas là car d'autres personnes vont également intervenir. Lazare fera en sorte de faire revivre des instants marquants.<span><a name='more'></a></span></div></span><p style="text-align: justify;"></p><div style="text-align: justify;"><i><blockquote>" La mémoire peut disparaître, le corps abandonner l'esprit à lui-même, la force de réfléchir manquer, mais la capacité de ressentir le plaisir reste jusqu'au bout. Tu dois l'aider, tu dois lui faire revivre ce moment inoubliable qu'elle a l'impression de vivre pour la première fois. "</blockquote></i></div><p></p><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;">Beaucoup de personnages se rencontrent lors d'un road trip. Le souci est de savoir s'y attacher. Ce type de procédé est difficile à maîtriser et à tenir sur la longueur. Mais l'auteur parvient souvent à maintenir la barre grâce à ses personnages. Le lecteur entrera dans un road trip profondément humain.</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><br /></span></div><span style="font-size: medium;"><div style="text-align: justify;"><b>J'ai beaucoup apprécié dans « Dernière chanson avant l'oubli » l'option « humour » très bien exploitée dans les dialogues et dans les situations vécues par les protagonistes. Également, les sujets abordés tout au long du voyage sont intéressants. La solitude et les choix de vie sont traités avec originalité et sensibilité. Ainsi, l 'ambiance « Woodstock » plane sur cette histoire avec des morceaux de musique d’anthologie. Cela rend la lecture très agréable et donne l'impression de participer aux discussions des personnages.</b></div><div style="text-align: justify;"><b><br /></b></div><div style="text-align: justify;"><b>Ce roman a beaucoup de qualités mais il faut accepter d'entrer dans l'univers de l'auteur. Dans ce cas vous allez beaucoup aimer l'invitation au voyage de Mathieu Tazo.</b></div><div style="text-align: justify;"><br /></div></span>Delph la Bibliovorehttp://www.blogger.com/profile/05906965946516175577noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-274894882083853993.post-48141172119578346962023-12-18T21:07:00.000+01:002023-12-18T21:07:43.074+01:00Yannick Dubart : " Avec le manque "<p> </p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh64oSjFA3M5xxtm9LwnvYQ-yiq1MU7PSBtUby2tvSydzIOGs2TeUJNLlY2RBirJDo44Ebb9rhbQv-Z_Vx-NIk8U80XttFT2pqFVOyqMCUgWx9HIabvKnq_VhwFILhhPgm9bnThwrdk8vQgDhF2QQ53kfNix5PJe4y7dUv2eAVVakq8l5eazhh2VGz1glI/s946/2_9782384416783_1_75.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="946" data-original-width="600" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh64oSjFA3M5xxtm9LwnvYQ-yiq1MU7PSBtUby2tvSydzIOGs2TeUJNLlY2RBirJDo44Ebb9rhbQv-Z_Vx-NIk8U80XttFT2pqFVOyqMCUgWx9HIabvKnq_VhwFILhhPgm9bnThwrdk8vQgDhF2QQ53kfNix5PJe4y7dUv2eAVVakq8l5eazhh2VGz1glI/s320/2_9782384416783_1_75.jpg" width="203" /></a></div><br /><p></p><p>Editions Maia</p><p>250 pages</p><p><br /></p><p><b>4 ème de couverture</b></p><p><b><br /></b></p><div style="text-align: justify;">« Lorsque je commençai à avoir des formes féminines, Tom me compara à des actrices ou des chanteuses. La première qui eut la chance d’assurer la comparaison fut Béatrice Dalle. Celle de 37°2 le matin, lippe vengeresse et créoles indolentes. Sans être vraiment belle, j’avais le charme brut de la jeunesse prolétaire. Une sensuelle, tout un programme ! Encore fallait-il connaître les codes de mon humeur vagabonde. »</div><div style="text-align: justify;">Estelle a tout pour avoir un destin prometteur, mais des événements vont lui montrer que l’on tombe très vite dans les limbes de l’addiction. Et, surtout, elle va sentir que c’est difficile de remonter la pente. Des pièges qui peuvent faire souffrir tout un chacun… malheureusement.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><br /><br /><b>Mon avis</b><div><b><br /></b></div><div><b><br /></b></div><div><b><br /></b></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;">C'est un roman plus personnel que nous propose Yannick. J'ai tout lu de cette autrice et quand elle m'a proposée de lire son dernier, je n'ai pas refusé. La seule chose qu'elle m'a dite : " Tu verras il est très différent de mes précédents romans.</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><br /></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><br /></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;">" Avec le manque " Yannick Dubart exploite divers thèmes tels que l'addiction aux jeux de casino, aux médicaments mais aussi à l'emprise de l'amour.</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><br /></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;">Le lecteur va suivre l'histoire d' Estelle Pillot qui dès sa jeunesse est protégée par son meilleur ami Thomas. Pendant les cours de récréation et dès qu'une personne s'approche de trop près d'Estelle, Thomas est prêt à intervenir pour sauver son amie. Ainsi l'amitié s'installe.</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><br /></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;">Mais les années passent et tous les deux commencent à se perdre de vue. Estelle prend confiance en elle et s'affirme davantage quand des ennuis s'annoncent au point parfois de commettre l'irréparable.</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><br /></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;">Ainsi la vie n'est pas un long fleuve tranquille car sur son chemin Estelle devra faire face à des choix plutôt aventureux. Elle fait la connaissance de Cédric et de ses deux enfants, Sébastien et Bessie.</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;">Cédric cache bien "son jeu" car il ne lui dit pas tout ; il est sous l'emprise des jeux casino et incite Estelle à le suivre dans l'univers tentateur des machines … </span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;">C'est un lieu où l'on peut autant gagner que tout perdre. Pour eux cela devient une drogue, une soif de pouvoir gagner sans compter.</span></div><div style="text-align: justify;"><blockquote><span style="font-size: medium;"><i>" Enchaînés devant les roues du hasard. Oui, je voulais encore vibrer ! D'une manière ou d'une autre. Fuir le vide. Fuir le manque. "<span><a name='more'></a></span></i></span></blockquote></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;">Mais à force de jouer et de perdre, Estelle va devoir solliciter les crédits de consommation pour subvenir malgré tout aux besoins de la famille. Ces addictions conduisent ainsi Estelle à affronter certains dangers.</span></div><div style="text-align: justify;"><blockquote><span style="font-size: medium;"><i>" J'avais tout perdu. Même l'honneur. J'avais enfoncé mon index dans le liquide visqueux des crédits et du jeu. J'étais désormais engluée de dettes. D'un être doué de pensées, je m'étais transformée en un être doué pour dépenser. "</i></span></blockquote></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;">Yannick Dubart s'identifie à son personnage qu'est Estelle car elle a connu l'enfer des jeux au casino.</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;">" Avec le manque " est un roman empreint de noirceur et une petite note de suspense se mêle à l'histoire d'Estelle. Certains passages me sont dédiés et m'ont fait sourire. Merci pour ses clins d'œil.<span><br /></span></span></div><div style="text-align: justify;"><blockquote><span style="font-size: medium;"><i>" Celle-ci était une femme très rigoureuse qui savait donner beaucoup, mais attendait une participation conforme aux règles établies. Et la ponctualité en faisait partie ! Cette organisatrice hors pair avait aussi une vie de famille, et comme elle recevait dans sa salle à manger ou sa véranda , elle ne pouvait rien laisser au hasard. "</i></span></blockquote></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><b>" Avec le manque " est un roman intimiste que j'ai beaucoup apprécié. Il se dénote de mes lectures habituelles et j'ai aimé le style de l'auteure et la construction narrative des extraits de lettre de Bessie et le point de vue de Sébastien.</b></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><b><br /></b></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><b>Je sais que l'autrice a consacré beaucoup de temps pour écrire ce dernier roman car il est parfois difficile de retranscrire sur papier des mots sur ses propres maux personnels.</b></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><b><br /></b></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><b>" Avec le manque " est une histoire touchante et avec les thèmes cités, Yannick Dubart fait de ce roman un sujet toujours d'actualité.</b></span></div><div style="text-align: justify;"><br /></div>Delph la Bibliovorehttp://www.blogger.com/profile/05906965946516175577noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-274894882083853993.post-36808587099463309782023-11-19T16:59:00.001+01:002023-11-19T17:00:17.474+01:00David Coulon : " Kintsugi " <p></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi_Yibteb_04AAtN0y9nAF5RofBZViN0wpwpLiAfe3-H8yxGOTIvQF8j5a5ZAkMUP3P42vDxhxnJlIYkjdWqm5RKe1EDHqgCEJ1oBOqEj0G70BIAyH4x0kPMjJE5ADOJyX_sNTncWGS624OpWDsIDSBB9fHSFOukMAo8WEuoU55mBu0nulfm2v8kiJ_l0g/s909/Kintsugi.png" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="909" data-original-width="600" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi_Yibteb_04AAtN0y9nAF5RofBZViN0wpwpLiAfe3-H8yxGOTIvQF8j5a5ZAkMUP3P42vDxhxnJlIYkjdWqm5RKe1EDHqgCEJ1oBOqEj0G70BIAyH4x0kPMjJE5ADOJyX_sNTncWGS624OpWDsIDSBB9fHSFOukMAo8WEuoU55mBu0nulfm2v8kiJ_l0g/s320/Kintsugi.png" width="211" /></a></div><br /> AFITT Editions<div>363 pages<br /><p></p><p><br /></p><p><br /></p><p><b>4 ème de couverture</b></p><p><br /></p><div style="text-align: justify;">Le Kintsugi, c’est l’art japonais consistant à réparer un vase brisé à l’aide de poussière d’or.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Le Kintsugi, c’est l’art de réparer un corps ou un esprit marqué par un événement traumatisant, afin que l’individu se reconstruise.</div><div style="text-align: justify;">L’événement traumatisant vécu par Marie, jeune prof des écoles, c’est la mort de son mari, Marc et de sa fille, Lila, dans un accident de la route. Un routier inattentif les a percutés et ne leur a laissé aucune chance.</div><div style="text-align: justify;">Marie, seule, brisée, doit pourtant continuer à avancer. Ce qu’elle fait, avec l’aide de ses amies proches.</div><div style="text-align: justify;">Pourquoi suit-elle le routier qui a commis l’accident, tandis qu’un flic étrange la protège en dehors de toute procédure officielle ?</div><div style="text-align: justify;">Pourquoi recherche-t-elle le petit garçon qui a reçu en greffe les organes de sa fille ? Et pourquoi sa belle-mère semble-t-elle la haïr à ce point ?</div><div style="text-align: justify;">N’acceptant pas la mort des siens, Marie semble habitée par une colère terrible.</div><div style="text-align: justify;">Jusqu’à commettre l’irréparable.</div><div style="text-align: justify;">Et si l’irréparable permettait, contre toute attente, la reconstruction, quitte à sombrer dans la folie ?</div></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><b>Mon avis</b></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;">Pourquoi le choix de ce livre ? Parce que l'un des thèmes m'intéresse, celui du deuil et que David Coulon est un auteur que j'aime beaucoup. J'avais déjà lu deux de ses romans " <a href="https://delphlabibliovore.blogspot.com/2019/04/david-coulon-trouble-passager.html">Trouble passager</a> " et " <a href="https://delphlabibliovore.blogspot.com/2015/06/david-coulon-derniere-fenetre-sur.html">Dernière fenêtre sur l'aurore</a> ". Déjà dans ses deux titres, l'écriture de l'auteur est particulière, les phrases sont courtes parfois un seul mot ou phrases sans verbe. Dans " Kintsugi ", le style est identique ; des phrases répétitives soulignant la souffrance de Marie Lyeres.</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;">Marie a perdu deux êtres chers, Lila sa fille et Marc, son mari, dans un accident d'autoroute. Un chauffeur de poids lourds a percuté la voiture de Marc. Le résultat est tombé les proches de Marie ont succombé à l'accident. Marie voit sa vie s'effrondrer. Pour cette institutrice, c'est un véritable choc.</span></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;">Comme le prévoit les cinq étapes du deuil selon le modèle d'Elisabeth Kübler-Ross : le déni, la colère, le marchandage, la dépression et l'acceptation, le deuil passe par ces différentes phases. Mais Marie va en concevoir une autre qui mettra le lecteur pantois jusqu'à commettre un acte irréversible. Marie n'arrive pas à se remettre de la mort de Marc et de Lila et pour cela elle mettra tout en œuvre pour se sentir bien, mener sa vie comme auparavant. Le projet futur du médecin y est pour beaucoup.</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><br /></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;">Arrivera-t-elle à faire surface et mener une vie normale sans son mari et sa fille ?</span></div><blockquote><div style="text-align: justify;"><i>" La vie, c'est la poussière d'or qui colmate les blessures les plus profondes et les transforme en de superbes chemins, de nouvelles routes. " <span><a name='more'></a></span></i></div></blockquote><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;">David Coulon par son écriture tranchante et ciselée annonce le ton de l'histoire. C'est un récit plongeant le lecteur dans le mal-être de Marie, l'angoisse de perdre à jamais ce qu'elle a de plus cher au monde.</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;">David Coulon a choisi de décrire une histoire noire et dérangeante. Les moindres faits et gestes de Marie sont aisément retranscrits. Il ne fait pas dans la dentelle. </span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;">" Kintsugi " retrace le deuil de Marie à travers son regard et ses agissements. Kintsugi est l'art de la résilience, de réparer un objet brisé à l'aide de poussière d'or. Marie tente de faire ce qui a de mieux pour elle mais jusqu'où ira-t-elle ?</span></div><blockquote><div style="text-align: justify;"><i>" C'est le monde extérieur qui devient fou à penser que je fais preuve de courage, car je survis. "</i></div></blockquote><div style="text-align: justify;"><b><span style="font-size: medium;">" Kintsugi " est un thriller touchant mais ne laisse pas indifférent. David Coulon peut choquer son lecteur par cette histoire. A vous lecteurs de vous munir corps et âmes dans ce récit empreint de sensibilité et de la folie psychotique de Marie.</span></b></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"> </div>Delph la Bibliovorehttp://www.blogger.com/profile/05906965946516175577noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-274894882083853993.post-14443573663199001212023-11-19T11:01:00.124+01:002023-11-19T13:47:35.591+01:00Edouard Bernadac : " Les passeurs d'ombres "<p> </p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjCvsfQyshM1pWz22PHhX-fk0vF4LRwvkS3z5J4jNVusw8RIUi4VX4EIQ3l4oaZceB3mi1og4knRWTvBHZwuWeUSK20GV_MuUeleeHeH6BaThny8WubSujiPPMjG4RiAQ6wrVSkU6-AP7wLuN0cKLcwXUAck2ohjg7gZhkHhylJWs5EbxqSTrxvtGodWLQ/s403/CVT_Les-passeurs-dombres_8167.webp" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="403" data-original-width="250" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjCvsfQyshM1pWz22PHhX-fk0vF4LRwvkS3z5J4jNVusw8RIUi4VX4EIQ3l4oaZceB3mi1og4knRWTvBHZwuWeUSK20GV_MuUeleeHeH6BaThny8WubSujiPPMjG4RiAQ6wrVSkU6-AP7wLuN0cKLcwXUAck2ohjg7gZhkHhylJWs5EbxqSTrxvtGodWLQ/s320/CVT_Les-passeurs-dombres_8167.webp" width="199" /></a></div><br /><p></p><p>Editions du 123</p><p><b>4 ème de couverture</b></p><p><b><br /></b></p><div style="text-align: justify;">De nos jours, au cœur des Pyrénées ariégeoises, deux randonneurs découvrent le corps d’un octogénaire enchâssé jusqu'au cou dans un étang gelé. L’hypothèse du suicide est aussitôt écartée par la capitaine de gendarmerie Sophie Blandy. Quand Laure Duvernoi apprend que la victime, son grand-père, lui a laissé un important héritage, toutes ses certitudes vacillent. D’où vient cet argent ? Pourquoi le vieil homme refusait-il d’évoquer son enfance sous l’Occupation ? L’intrigue s’obscurcit encore avec l’arrivée du commandant de police Robert Destagne dont l’enquête sur des meurtres rituels l’entraîne au fin fond de cette région magnifique et sauvage.</div><div style="text-align: justify;">Secrets de famille et crimes macabres rythment ce grand thriller.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><b>Mon avis</b></div><div style="text-align: justify;"><b><br /></b></div><div style="text-align: justify;"><b><br /></b></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;">« Les passeurs d'ombres » est un thriller qui m'a littéralement plu. J'ai apprécié l'intrigue et les lieux que l'auteur décrit admirablement bien. L'histoire débute par la découverte d'un octogénaire, Louis Duvernoi, dans un lac gelé et parallèlement à cette enquête, trois corps d'enfants retrouvés dans un jardin.</span></div><div style="text-align: justify;"><blockquote><span style="font-size: medium;"><i>" Au bout d'un heure, à l'aide de tronçonneuses, les gendarmes réussirent à enfin extraire le corps de Louis Duvernoi. Vêtu d'une veste d'alpinisme, le cadavre était complétement gelé. " </i></span></blockquote></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;">Deux affaires totalement différentes mais c'est sans compter sur les investigations de Sophie Blandy et de Robert Destagne. Dès lors le lecteur comprendra les tenants et aboutissants de ses deux intrigues.</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><br /></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;">Laure Duvernoi, petite fille de Louis Duvernoi, tente d'en savoir plus sur la cause de son décès et sur sa véritable histoire.</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><br /></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;">Édouard Bernadac est comme un cinéaste posant sa caméra selon les points de vue de ses personnages. Dans « Les passeurs d'ombres », il impose de cette façon un rythme qui scotche ses lecteurs. L'action est donc mise en valeur avec une suite de scènes qui au départ n'ont aucun lien entre elles. Différents lieux se retrouvent au centre de deux enquêtes distinctes.</span></div><div style="text-align: justify;"><span><a name='more'></a></span><span style="font-size: medium;"><br /></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;">Bien sûr, on va savoir ce qui les réunit au fil des pages. Les périodes sont également diverses. Ce roman a donc la chance de bénéficier d'un bon montage avec des zooms et des travellings réussis.</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><br /></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;">L'émotion n'est pas en reste puisque les liens entres les événements font ressortir des déchirures entres les multiples protagonistes des différentes époques de l'histoire. En plus, l'auteur parvient à décrire les paysages afin de rendre l'intrigue plus réaliste. Cependant, j'ai parfois deviné assez vite quelques éléments des enquêtes.</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><br /></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;">Cela n'a pas gâché ma lecture justement grâce à la qualité d'écriture et aussi parce que Édouard Bernadac a su instaurer un climat hautement haletant. <b>Ses personnages d'une grande humanité sont suffisamment fouillés pour me permettre d'accrocher à l'histoire jusqu'au bout ; une issue qui pour le coup m'a beaucoup étonnée.</b></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><b><br /></b></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><b>« Les passeurs d'ombres » est sans conteste un roman glaçant de haute voltige qui ravivera les lecteurs aimant les rebondissements.</b></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;"><br /></span></div>Delph la Bibliovorehttp://www.blogger.com/profile/05906965946516175577noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-274894882083853993.post-17566125582469809242023-11-05T19:59:00.000+01:002023-11-05T19:59:11.646+01:00Sigrid Nunez : " Et nos yeux doivent accueillir l'aurore "<p> </p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjZOlOeoDsHx8uuebzQmcRUb7qgkZH7oqMq1JLkiJLu5T8-OgBmhVXr9p2sW9YF6bP63RRQUlH7fc94HTrnTlP96aO-ljtQ3U7RRRHQ4mwvyeH5GIqbnRdwrOKQNFthvH7vjoxUvvYVwuSW3tETbhfOxFVGUUgQg3ucK2MWVEzWnvqghoTrsyYpOFP_D6c/s435/9782253242055-001-T.jpeg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="435" data-original-width="269" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjZOlOeoDsHx8uuebzQmcRUb7qgkZH7oqMq1JLkiJLu5T8-OgBmhVXr9p2sW9YF6bP63RRQUlH7fc94HTrnTlP96aO-ljtQ3U7RRRHQ4mwvyeH5GIqbnRdwrOKQNFthvH7vjoxUvvYVwuSW3tETbhfOxFVGUUgQg3ucK2MWVEzWnvqghoTrsyYpOFP_D6c/s320/9782253242055-001-T.jpeg" width="198" /></a></div>Editions Livre de poche<p></p><p>544 pages</p><p><br /></p><p><b>4 ème de couverture</b></p><p><b><br /></b></p><div style="text-align: justify;">En 1968, Ann Drayton et Georgette George sont colocataires à l’université. Ann vient d’une famille fortunée qu’elle déteste et vit son engagement politique avec romantisme. Georgette, issue d’un milieu pauvre, voit la faculté comme une occasion inespérée de changer de vie. Une amitié paradoxale unit les deux jeunes filles jusqu’à ce qu’une violente dispute les sépare. Des années plus tard. Georgette retrouve la trace de son ancienne amie à la lecture d’un fait divers : elle est condamnée à la prison à perpétuité pour meurtre. Ce drame fait resurgir le passé, les espoirs ainsi que les désillusions politiques et intimes. Georgette réalise combien la rencontre avec cette femme complexe et charismatique a influencé toute son existence. « Je n’ai jamais cessé de penser à elle », confie-t-elle.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Un formidable roman, un livre passionnant d’une intelligence qui combine mélancolie et mordant. Raphaëlle Leyris, Le Monde.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><b>Mon avis</b></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;">L'histoire se passe dans les années 60. Deux étudiantes, Georgette et Ann, vont partager la même chambre au campus de Barnard. Toutes les deux sont totalement différentes de par leur milieu familial.</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><br /></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;">Dans ce roman c'est Georgette qui raconte sa vie personnelle, sa famille et sa colocation universitaire avec Ann. L'entente avec elle ne s'est pas faite de suite car Georgette est assez distante. Mais le temps passe et l'amitié s'est installée.</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><br /></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;">Ces deux étudiantes arrivent à s'entendre jusqu'au jour où un problème les sépare. L'université terminée, Georgette et Ann prennent des chemins opposés. C'est lors d'un événement assez grave que Georgette retrouve la trace d'Ann.</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><br /></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"> " Et nos yeux doivent accueillir l'aurore " est un roman qui dépeint la société américaine à travers l'histoire des deux jeunes étudiantes. L'autrice, Sigrid Nunez, aborde les thèmes de la drogue, du mouvement hippie avec la musique des années 70 telle que Bob Dylan et Woodstock .<span><a name='more'></a></span></span></div><blockquote style="text-align: justify;"><i>" Tel était l’enseignement des années 1960, l’époque où elle avait grandi. Les victimes dont les souffrances lui tordaient les entrailles – qui d’autres les persécutaient si ce n’était les siens ? Sa race, sa classe. (…) L’histoire des siens était tissée d’épouvantables brutalités, être nanti revenait à être bourreau – une atroce vérité à laquelle Ann ne pouvait se dérober."</i></blockquote><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><b>C'est un récit qui dégage beaucoup d'émotions et de passion. Ainsi l'autrice dresse un joli portrait de deux femmes totalement opposées mais tellement attachantes.</b></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><b><br /></b></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;">Des personnages secondaires donnent du relief à l'ensemble de l'histoire. Solange montre encore un autre type de femmes durant les périodes abordées. Cela sonne parfois comme un film des années 70-80 lifté par le regard plus actuel de l'auteure. Pour ces raisons, le roman se lit avec plaisir .</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><br /></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><b> " Et nos yeux doivent accueillir l'aurore " est une histoire passionnante et je me suis prise d'affections pour Ann et pour Georgette. C'est captivant et je ne me suis pas ennuyée une seule seconde.</b></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><br /></span></div><div style="text-align: justify;"><br /></div>Delph la Bibliovorehttp://www.blogger.com/profile/05906965946516175577noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-274894882083853993.post-56615267451440387272023-10-26T13:33:00.008+02:002023-10-26T17:52:56.130+02:00Geoffrey Decoëne : " Les passagers incertains " <p></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj6lLbuNmoQ83ngBWSmcR6oXnOVFfEYucRMQnJRWUi-6zdTA9u-1ojqd1c2Dsb3cnggickKghFP-_M0ImSRwZ3s3Fx9Klxbwj0jwZe2khYY3qW_jM9CcOdKdh6aa7EEmc3NDkRFK0TiiqGg7pOq9Vw5888QvLvpenEaeUTXVTuBJF1G-cUQpPYlBKoXZtI/s540/libriweb.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="540" data-original-width="345" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj6lLbuNmoQ83ngBWSmcR6oXnOVFfEYucRMQnJRWUi-6zdTA9u-1ojqd1c2Dsb3cnggickKghFP-_M0ImSRwZ3s3Fx9Klxbwj0jwZe2khYY3qW_jM9CcOdKdh6aa7EEmc3NDkRFK0TiiqGg7pOq9Vw5888QvLvpenEaeUTXVTuBJF1G-cUQpPYlBKoXZtI/s320/libriweb.jpg" width="204" /></a></div><br /> Aubane Editions<p></p><p>245 pages</p><p><br /></p><p><b>4 ème de couverture</b></p><p><br /></p><div style="text-align: justify;">L'autoroute A16, Marc la connaît par cœur. Il la sillonne depuis des années pour la Sanef, alertant les conducteurs pressés des dangers, des travaux, des intempéries. Mais ça, il ne l'avait jamais vu : un jour de travail banal, il découvre sur le bas-côté de l'autoroute une caisse pour animaux. Avec, à l'intérieur, une enfant apeurée ne parlant pas français. Qui est-elle ? Quelle est son histoire ? Léonie, un agent zélé de la police de l'air et des frontières des Hauts-de-France, enquête. Aidée de Marc et guidée par une inscription sur une mystérieuse camionnette blanche, elle tire toutes les ficelles pour découvrir ce qui se trame sur les routes de l'Oise et du Pas-de-Calais.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><b>Mon avis</b></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;">Cela fait 11 ans que Marc est agent de la SANEF, et s'occupe de l'autoroute du nord-est de la France. C'est lors d'un appel matinal sur la voie qu'il va se rendre à un endroit précis pour un signalement d'objet sur la chaussée. Mais ce qu'il va découvrir à l'intérieur de la caisse le secouera.</span></div><div><blockquote><span style="font-size: medium;"><i>" Il coupa le scotch qui scellait le haut de la caisse. Il avait la sensation d'avoir une boule de pétanque dans l'estomac. "</i></span></blockquote><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;">L'enquête est confiée à Léonie, fonctionnaire de la PAF, Police de l'Air et des Frontières des Hauts-de-France. C'est avec l'aide de Marc, qu'elle tentera d'élucider cette affaire.</span></div></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><br /></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;">« Les passagers incertains » est un livre original pour plusieurs raisons. D'abord, le lieu de l'action, l'autoroute est au centre d'une histoire complète, ce qui est assez rare. Geoffrey Decoëne s'empare intelligemment de l'asphalte et en fait un personnage puisque l'ensemble de l'intrigue gravite autour de ces endroits si fréquemment empruntés. Quand on prend la route pour les vacances, on pense rarement aux mystères et aux éventuelles horreurs qui peuvent s'y dérouler.</span></div><div style="text-align: justify;"><span><a name='more'></a></span><span style="font-size: medium;"><br /></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;">Ensuite, même si les romans parlant de migrants commencent à paraître de plus en plus, l'auteur parvient à évoquer ce problème d'actualité de façon très personnelle.</span></div><div style="text-align: justify;"><span><a name="more"></a></span><span style="font-size: medium;"><br /></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;">J'ajouterai que Geoffrey Decoëne m'a impressionnée par sa faculté à émouvoir avec des thèmes du quotidien. Il rédige ici un roman poignant et grave. J'ai d'ailleurs été prise à la gorge après la lecture de certains passages notamment à la fin du roman.</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><br /></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;">Dommage que l'auteur n'ait pas assez développé les relations qu'entretient Léonie avec son mari et ses enfants. L'affaire piétine car elle ne peut ni trop compter sur ses collègues absents dans le récit et ni sur Commissaire Combeferre assez aigri.</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><br /></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><b>Tous les ingrédients d'un polar de bonne facture sont présents afin de faire passer un bon moment aux lecteurs. Quelques faits sont peut-être un peu trop détaillés mais « Les passagers incertains » n'en demeure pas moins un livre percutant avec une issue qui ne laisse pas de marbre. Ça, c'est certain !</b></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><br /></span></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><b>L'auteur</b></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjKIHEWHVgwxkfDC3qYKYJGlVO5YYvvQGoyWzSfdgt_JspnghCEOhov6otvn9K8ooW_SAQ33y_AHVBE-FIMsaA_GFLMeS758j0oDbEVgHXqTCeQK_zTOWkrK9oS_QQH1t0LvTkQWCk8NCqXTF8m-OCHJYsvikEqJt3zDo-p1SPt1vcDNKNvD-9Z-8_pZPM/s765/IMG_20230930_220110_832.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="765" data-original-width="765" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjKIHEWHVgwxkfDC3qYKYJGlVO5YYvvQGoyWzSfdgt_JspnghCEOhov6otvn9K8ooW_SAQ33y_AHVBE-FIMsaA_GFLMeS758j0oDbEVgHXqTCeQK_zTOWkrK9oS_QQH1t0LvTkQWCk8NCqXTF8m-OCHJYsvikEqJt3zDo-p1SPt1vcDNKNvD-9Z-8_pZPM/w200-h200/IMG_20230930_220110_832.jpg" width="200" /></a></div><br /><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Natif de Beauvais, Geoffrey Decoëne, 43 ans, est fonctionnaire et père de deux enfants. Il est domicilié à Goincourt. "Les passagers incertains", son premier ouvrage est publié en mars 2021, par "Aubane éditions” dans la collection “polars en nord” et remporte le prix du salon du polar régional de DAINVLLE. En novembre 2022, il publie son deuxième roman "La fosse aux loups".</div><div style="text-align: justify;">Dans cette collection de romans policiers, les actions se déroulent uniquement dans les Hauts-de-France, et le nouveau romancier ne déroge pas à la règle. Geoffrey Decoëne, “profondément attaché à l’histoire locale et au patrimoine”, s’est lancé dans cette aventure d’écriture en 2019, pour concrétiser une idée qui lui trottait dans la tête “depuis un bout de temps”. “J’ai toujours pensé qu’on pouvait faire une belle histoire en s’ancrant à Beauvais”. Au-delà de l’aspect géographique, l’écrivain local souhaitait se différencier de nombreux auteurs de romans policiers.</div><div style="text-align: justify;">Cette année scolaire commence bien, son roman La Fosse aux loups est étudié en seconde au lycée Jeanne Hachette de Beauvais .</div><div style="text-align: justify;"><br /></div>Delph la Bibliovorehttp://www.blogger.com/profile/05906965946516175577noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-274894882083853993.post-49382647430028223372023-10-18T17:25:00.003+02:002023-10-18T17:43:23.817+02:00Rosalie Lowie : " La malédiction de Reggio "<p> </p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiul4QlOfj-pODbxlN-FfsVjIdZkIW-Q6vEglB5DkCFx5Xs5qq-mP21uwLoHHCm5UcE21k3HrfAlsGdyDoU6PAp5OahbxF0xfCcmEjZk6y33Q65TkvSzZn2wq0skMPg-0CYIYanxuSQCJ1vag2CgzX6DL4C-xBjBbyN7hh8lt_EnnwBDbsNBqXPUzZQ6fU/s304/413g4CpmLPL._SX195_%20(1).jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="304" data-original-width="195" height="304" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiul4QlOfj-pODbxlN-FfsVjIdZkIW-Q6vEglB5DkCFx5Xs5qq-mP21uwLoHHCm5UcE21k3HrfAlsGdyDoU6PAp5OahbxF0xfCcmEjZk6y33Q65TkvSzZn2wq0skMPg-0CYIYanxuSQCJ1vag2CgzX6DL4C-xBjBbyN7hh8lt_EnnwBDbsNBqXPUzZQ6fU/s1600/413g4CpmLPL._SX195_%20(1).jpg" width="195" /></a></div><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div><p></p><p>Editions Nouveaux Auteurs</p><p>298 pages</p><p><br /></p><p><b>4 ème de couverture</b></p><p><b><br /></b></p><p><span style="text-align: justify;">Une nouvelle enquête de Marcus Kubiak mêlant vendetta et révélations entre la Côte d'Opale et la Calabre italienne...</span></p><div style="text-align: justify;">La vengeance est aveugle, dit-on...</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">En 1970 , alors que de violents conflits sociaux agitent l'Italie du Sud, Nullo Strongoli, un entrepreneur despotique et brutal de Reggio en Calabre, voit ses locaux incendiés. Il lance une malédiction contre les coupables, les frères Rossano qui, craignant pour leur vie, s'évanouissent dans la nature...</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">En 2022, à Wimereux, sur la Côte d'Opale, le sympathique tandem d'enquêteurs formé par le policier Marcus Kubiak et son intrépide compagne la journaliste Zoé Rousseau est confronté aux tragiques enlèvements de deux jeunes garçons. Se pourrait-il que ces rapts aient un rapport avec les événements de Reggio, cinquante ans auparavant ? Difficile à imaginer ...</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Entre découvertes macabres et vengeances familiales, Marcus et Zoé vont faire face à des péripéties aussi mouvementées que périlleuses !</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><b>Mon avis</b></div><br /><br /><br /><div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;">J'avais lu " Dernier été sur la Côte " il y a plus de deux ans maintenant et je me souviens encore de l'histoire. Pour dire que j'avais littéralement dévoré ce titre. Alors, je me suis précipitée sur " La malédiction de Reggio " et je me suis plongée dans cette nouvelle enquête avec le duo choc Marcus Kubiak et Zoé Rousseau.</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;"><br /></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;">Dans le Sud de l'Italie, Reggio de Calabre, en 1970, le propriétaire d'une usine d'huile d'Olive, Nullo Strongoli, voit sa vie basculée lorsque que des émeutes et autres grèves attisent le conflit.</span></div><div style="text-align: justify;"><blockquote><span style="font-size: medium;"><i>" Y en a marre d'être exploités, de trimer comme des galériens et de ne récolter qu'une misérable liasse de lires ! Les conditions de travail sont inhumaines ! Nous sommes en 1970 ! A présent, le prolétariat a son mot à dire et le patronat doit nous respecter !</i></span></blockquote></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;">L'usine est brûlée. Le patron est un véritable tyran et ne compte pas en rester là et s'en prend aux frères Rossano.</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><br /></span></div><span style="font-size: medium;"><div style="text-align: justify;">En 2022, Marcus Zoé sont sur l'affaire de l'enlèvement de deux jeunes garçons.</div><div style="text-align: justify;">Quel lien entre ces deux affaires ?</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Rosalie Lowie sait très bien jouer avec la temporalité afin de distiller un suspense garanti jusqu'à la dernière page. C'est donc en premier lieu, la qualité littéraire qui permet à ce roman d'être efficace. Les phrases sont ciselées et mettent les personnages et le décor naturel en valeur. Ainsi, les chapitres s’enchaînent à vive allure et ne laissent aucun répit aux lecteurs.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Les thèmes abordés tout au long de cette enquête éprouvante sont multiples mais bien menés. On ne perd donc jamais le fil du récit. C'est une prouesse puisqu'en plus on passe d'une époque à une autre sans difficulté. Les douleurs de l'enfance, les luttes ouvrières et les rancœurs ne cessent de malmener les enquêteurs.</div><span><a name='more'></a></span><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Justement, le duo Marcus/Zoé fonctionne aussi bien que dans les deux romans précédents. Ces deux-là sont à la fois sensibles et impitoyables dans leur poursuite de la vérité. Et ils vont pourtant être confrontés à nombres d'horreurs et de surprises.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><b>J'étais déjà fan de Rosalie Lowie car elle m'avait transportée dans son histoire avec " Dernier été sur la côte ". Mais cette fois, mon admiration monte encore d'un cran. J'aime les endroits qu'elle décrit car j'ai découvert cette année les lieux tels que Ambleteuse, Wimereux. Je suis une grande admiratrice de romans dont les intrigues se situent près de chez moi. J'ai également rencontré Rosalie au salon du polar de Templemars et elle est d'une incroyable gentillesse.</b></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">J'attends donc le prochain opus de cette auteure talentueuse pour une nouvelle enquête des aventures de Marcus et Zoé.</div></span></div>Delph la Bibliovorehttp://www.blogger.com/profile/05906965946516175577noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-274894882083853993.post-71773624360226812422023-10-14T16:12:00.001+02:002023-10-16T18:51:02.294+02:00Clarence Pitz : " Les enfants du serpent "<p> </p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhGwpvFKMsfFggah5C1cXZ9dfcAxM_N3wt7FVFCDEnockbxRvselnOxyTrjbtQZjNeFHcX5TmUk21MCY2yKcdFDmTkAuPdKt9DjJyi1hxBKPbcPlylY47hZqOMvvSexxMdomopUN54jq7Uf-cWttG-aUKst7tHWV4OxyCYDbFWfgYW_aw-09D3GalvzIIc/s534/9782390460565_1_75.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="534" data-original-width="345" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhGwpvFKMsfFggah5C1cXZ9dfcAxM_N3wt7FVFCDEnockbxRvselnOxyTrjbtQZjNeFHcX5TmUk21MCY2yKcdFDmTkAuPdKt9DjJyi1hxBKPbcPlylY47hZqOMvvSexxMdomopUN54jq7Uf-cWttG-aUKst7tHWV4OxyCYDbFWfgYW_aw-09D3GalvzIIc/s320/9782390460565_1_75.jpg" width="207" /></a></div><br /><p></p><p>Editions Phenix Noir</p><p>478 pages</p><p><br /></p><p><b>4 ème de couverture</b></p><p><br /></p><div style="text-align: justify;">Tout le monde est capable d'aimer. Même les pires ordures.</div><div style="text-align: justify;">2012. La brutalité des hommes s’abat sur le village de Bumia, à l’est de la République démocratique du Congo. Un groupe armé surnommé « les arracheurs » commet les pires atrocités. Parmi les victimes, Gloria et sa fille Phionah. L’âme blessée, le corps ravagé, elles parviennent à prendre la fuite, laissant derrière elles un champ de cendres et plusieurs dizaines de morts.</div><div style="text-align: justify;">2017. Au cœur de Bruxelles, dans le quartier populaire de Matonge, un homme défiguré et énucléé est retrouvé dans un caniveau. L’inspecteur Karel Jacobs reconnaît la signature des « arracheurs ». A l’approche du procès d’un de ces miliciens, Jacobs craint que les témoins du massacre de Bumia ne soient à nouveau en danger. Engagé dans une course contre la montre, il va devoir se plonger dans ses souvenirs pour sauver la vie des deux rescapées. Mais aussi de ses proches.</div><div style="text-align: justify;">Pour son quatrième roman, Clarence PITZ - la lauréate du Prix de l’auteur belge 2022 - Catégorie Thrillers - signe un récit poignant, à la fois dur et profondément humain.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><b>Mon avis</b></div><div style="text-align: justify;"><b><br /></b></div><div style="text-align: justify;"><b><br /></b></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;">J'ai rencontré plusieurs fois Clarence Pitz dans des salons et je n'avais jamais lu ses romans. C'est lors du salon du polar de Templemars fin septembre que j'ai pu lire un de ses écrits " Les enfants du serpent " sorti récemment.</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><br /></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;">Dès les premiers chapitres, Clarence Pitz décrit une ambiance noire et tortueuse. Des miliciens sèment la panique dans le village de Bumia. Ils s'en prennent à des femmes et à des filles afin de leur faire subir les pires atrocités. Les hommes du village sont obligés de regarder une telle monstruosité. Sinon ils perdent la vie. Gloria et sa fille, Phionah, ont réussi à fuir la violence de ces soldats.</span></div><div style="text-align: justify;"><blockquote><span style="font-size: medium;"><i>" Ces ordures se servent de leur corps pour les anéantir, les rendre honteuses, impures, impossibles à marier, incapables d'enfanter. "</i></span></blockquote></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;">En 2017, à Bruxelles une scène de crime est confiée à l'inspecteur Karol Jacobs de la Police fédérale de Bruxelles. Un homme est retrouvé sans ses yeux à Matonge. Serait-ce l'œuvre " des arracheurs " ? </span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><br /></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><b>" Les enfants du serpent " explore des thèmes toujours d'actualité tels que la violence faites aux femmes et aux enfants en Afrique. Je ne suis pas sortie indemne de cette lecture car ce thème est assez dure et me touche profondément. Clarence Pitz a une écriture vive, remarquable et assez intense. Beaucoup d'actions et de rebondissements se ressentent au fil des pages, si bien qu'il est impossible de lâcher ma lecture.</b></span></div><div style="text-align: justify;"><span><a name='more'></a></span><span style="font-size: large;"><br /></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;">" Les enfants du serpent " est aussi un thriller empreint d'humanité et d'une noirceur absolue. Seriez-vous prêts à faire face à un tel massacre décrit par l'autrice ?</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><br /></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;">C'est un roman vraiment réussi avec des personnages attachants et bien dessinés. Je suis sortie de ma lecture totalement perturbée car je suis passée par tous les stades émotionnels.</span></div><blockquote style="text-align: justify;"><i><span style="font-size: medium;">" Maintenant, on viole par superstition. Violer une vierge porterait chance et permettrait de trouver beaucoup de coltan dans son tamis. Les violences faites aux femmes sont banalisées, les crimes rarement punis. Les victimes restent silencieuses. L'homme veut, il se sert. Point. "</span></i></blockquote><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><b>Je lirai sans aucun doute ses précédents écrits car " Les enfants du serpent " est une véritable merveille livresque. </b></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><b>A découvrir de toute urgence ! Entre Congo et Bruxelles, vous plongerez dans les abîmes de l'âme humaine. </b></span></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;">Je partage également le ressenti de Yannick et je la remercie au passage pour le prêt de ce roman. On avait promis à l'autrice de faire un double retour sur son dernier roman. On a tenu notre promesse !</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><br /></span></p><p><b>L'avis de Yannick Dubart</b></p><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;">Il y a des romans qui sont agréables à lire mais qu'on oublie vite, c'est bien mais sans plus. Et puis, on tombe sur une pépite. Et, là encore, il y a le diamant brut et on est un lecteur heureux. Ensuite, on est scotché devant un diamant, poli, travaillé, taillé… Et on est en extase devant le joyau ! Et si pour couronner le tout l'auteur de ce bijou d'exception est sympathique, on est ancré dans l'addiction, il n'y a plus qu'à creuser pour en trouver d'autres en espérant que ledit auteur en a déjà écrit d'autres.</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><br /></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;">Voilà pour dire que « Les enfants du serpent » est une bombe du polar qui correspond bien à cette description. L'artiste en question est Clarence Pitz. D'un sujet existant, elle a concocté une histoire poignante en évitant les pièges du pathos.</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;">L'intrigue est bourrée d'action et d'adrénaline. La réalité se mêle à la fiction sans lasser une seconde. Donc, on est bien face à une pépite avec « Les enfants du serpent ». Déjà dès le début, l'auteure nous plonge dans un monde d'horreur et de souffrance.</span></div><div style="text-align: justify;"><blockquote><i>« Bon dieu ce qu'elle a mal, mais la douleur n'est pas une option. »</i></blockquote></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;">Les mots « sautent aux yeux » afin de décrire le combat entre l'innocence et la monstruosité humaine. En République Démocratique du Congo, ce sont les femmes et les enfants d’abord. Ils sont, en effet, les premiers à souffrir d'une société engluée dans la pauvreté. Des miliciens pratiquent la politique du viol pour anéantir des familles et s'enrichir.</span></div><blockquote><div style="text-align: justify;"><i>« Les hommes armés sont partis, emportant avec eux ce que les femmes du village ont de plus cher. L'innocence de leurs enfants, leur dignité, leur soif de vivre. »</i></div><div style="text-align: justify;"></div></blockquote><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;">Et à côté de ces exactions, en Belgique, l'inspecteur Karel Jacobs se retrouve impliqué moralement et professionnellement par des massacres perpétrés en Afrique. Dans sa tête, le passé tourne et envenime son quotidien depuis que son équipe a découvert un homme énucléé. De quoi lui rappeler de très mauvais souvenirs. Pourtant il a une fille qui va bientôt accoucher, ce qui devrait augurer de joyeux moments. Oui, mais, certains vont faire de ces événements un enchaînement d'abominations.</span></div><div style="text-align: justify;"><span><!--more--></span><span style="font-size: medium;"><br /></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;">Justement, la force des mères est constamment mise en valeur tout au long du roman. Les mamans veillent mais ne peuvent pas toujours réussir à épargner leurs enfants. À l'image de la nature africaine… bien décrite dans sa beauté et ses pièges.</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;">Clarence Pitz enrobe son polar d'une écriture de grande qualité. Sans aucun doute, cette auteure sait très bien écrire. Elle parvient à instaurer des ambiances poisseuses et misérables mais aussi à montrer la beauté des éléments naturels comme la mangrove. Chaque action est servie par des phrases parfaites.</span></div><div style="text-align: justify;"><blockquote><i>« Gloria sursaute à chaque hululement, piaillement, craquement. Parfois, elle entend au loin des hurlements, des plaintes lancinantes comme si on arrachait ses tripes à un animal. Ou bien ce sont des grognements féroces qui la poussent à accélérer le pas, le sang glacé d'effroi. »</i></blockquote></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><b>Ainsi l'auteure mène aussi bien ses scènes d'actions que les moments intimistes. Le vocabulaire est adapté à chaque situation, ce qui contribue à rendre le récit très crédible. Parfois je me suis dit « Mais comment fait-elle pour être aussi juste, pour rendre son récit autant crédible ? ». Bah, il faut se dire que Clarence Pitz a vraiment du talent. Pour ma part, elle fait partie des grandes du polar.</b></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><b>Bon vent la louve !</b></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><br /></span></div>Delph la Bibliovorehttp://www.blogger.com/profile/05906965946516175577noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-274894882083853993.post-59175305132637907372023-09-26T18:18:00.000+02:002023-09-26T18:18:41.119+02:00Line Dubief : " Je savais que tu m'attendais "<p> </p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjSl6HXEmIf8DrT0iHCCOHM1AZTv_bdeqhwjmDVPVnEe0j2do3kgbu5kfuC9M5Y2cdYO2hw4q0dpjdWCbu7A1TZlh_0-HLkgD8RBtzcXFaq_u80GIVXMIf3TxLjq_uDuJv6yq2X41-EL5nxlswWZHZ95WT-2QKWcQsIyeIZ17RH7yJdfMpoHYysiIgmMH0/s276/177488.png" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="276" data-original-width="192" height="276" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjSl6HXEmIf8DrT0iHCCOHM1AZTv_bdeqhwjmDVPVnEe0j2do3kgbu5kfuC9M5Y2cdYO2hw4q0dpjdWCbu7A1TZlh_0-HLkgD8RBtzcXFaq_u80GIVXMIf3TxLjq_uDuJv6yq2X41-EL5nxlswWZHZ95WT-2QKWcQsIyeIZ17RH7yJdfMpoHYysiIgmMH0/s1600/177488.png" width="192" /></a></div><br /><p></p><p>Editions Geste Noir</p><p>232 pages</p><p><br /></p><p><b>4 ème de couverture</b></p><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">40 ans après leur séparation, une femme reprend contact avec son premier amour.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Meurtrie par une rupture récente et pour surmonter un sentiment d’abandon infantile jamais surmonté, elle recherche un absolu dans cette relation amoureuse retrouvée.</div><div style="text-align: justify;">Fatalement, sa demande d’amour massive et ses attentes démesurées l’amènent à franchir l’irréparable.</div><div style="text-align: justify;">Pourtant, tout avait si bien commencé.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><b>Mon avis</b><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><br /><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;">Un roman d'amour ou un thriller psychologique ? « Je savais que tu m'attendais » valse entre les deux au début en tout cas. Mais par la suite, on est happé surtout par l'histoire d'une femme qui a de grandes lacunes affectives. Cette héroïne dont on ne sait pas le prénom raconte à la première personne ses désillusions et ses tentatives pour ne pas se noyer.</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><br /></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;">L'ensemble peut paraître banal au départ mais la façon dont l'histoire est racontée fait l'attrait du roman. En effet, Line Dubief maîtrise bien son récit tout en maintenant le lecteur en haleine jusqu'au bout.</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;">Comment faire face à un passé douloureux ? Le personnage principal avait rencontré Lucien au Lycée. Ils prenaient le bus ensemble et partageaient des moments de complicité.</span></div><div style="text-align: justify;"><blockquote><span style="font-size: medium;"><i>" Chaque jour qui suivit, nous apprîmes à nous découvrir davantage. Nos échanges devenaient plus fluides, plus naturels. Plus fournis aussi. Nos mains ne se frôlaient plus, elles se prenaient. Nos silences se vivaient avec autant d'intensité que nos paroles échangées. " </i></span></blockquote></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;">Mais la jalousie de Lucien fragilise le couple et cela contribue à les séparer définitivement.</span></div><div style="text-align: justify;"><blockquote><span style="font-size: medium;"><i>" Il s'emporta jusqu'à se montrer agressif. Au fil des temps, ces scènes devinrent de plus en plus fréquentes et prirent de l'ampleur. "</i></span></blockquote></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;">Est-ce que tout peut ressurgir alors que la vie joue un nouveau mauvais tour à cette femme tourmentée ? Elle pensait être tranquille dans sa vie bien rodée mais c'était sans compter sur les mystères de l'esprit et de la mémoire émotionnelle.</span></div><div style="text-align: justify;"><span><a name='more'></a></span><span style="font-size: medium;"><br /></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;">Sachant que notre héroïne doit aussi négocier les tournants de la soixantaine, on se doute bien que la vie n'est pas au beau fixe alors que l'auteure nous présente son personnage principal. Quarante années se sont écoulées, l'héroïne n'a qu'une obsession ; retrouver son amour de jeunesse mais comment va-t-elle réussir à le retrouver ? Pourquoi est-elle obsédée autant par lui ?</span></div><div style="text-align: justify;"><blockquote><span style="font-size: medium;"><i>" Durant ces quarante années, l'image de Lucien n'a cessé de me poursuivre, comme inscrite dans une encre indélébile en filigrane dans ma vie. "</i></span></blockquote><p><span style="font-size: medium;"><b>Alors thriller ou roman d'amour ? C'est à chacun de le ressentir car ce livre est complexe. Ainsi , il permet de faire réfléchir les lecteurs selon leur propre chemin de vie. On peut piocher dans les sentiments que dégage « Je savais que tu m'attendais ». Pour ma part, je ne m'attendais pas à une telle fin !</b></span></p><p><b><span style="font-size: medium;"><span>Je suis admirative des écrits de Line Dubief. Après les aventures du commissaire Raymond Eustache, l'auteure avec ce dernier roman revient en force et m'a anéantie par la fin de </span><span> </span><span>« Je savais que tu m'attendais » .</span></span></b></p><p><br /></p></div>Delph la Bibliovorehttp://www.blogger.com/profile/05906965946516175577noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-274894882083853993.post-20437131893301896042023-09-15T18:23:00.243+02:002023-09-16T20:21:56.745+02:00Will Dean : " Tout ce qui est à toi brûlera "<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjL70vhCpCgZ3LYv5F-b1SoZ0PabH2fTZAxnG2Fr8iS3smagFwD7YBFn2CpwRO8ecW9ZqgA1A8nj1Ti7NVTsBF2mJmyGxW_KYASvQe3Q7F3tPwRCy8RhFslM0StRy70mPnSfpkwQk4FrWWmv_c6jKEJ0ahPc9uMhcs4U-5CnoGPS4nyEkju2u05A3onbUc/s655/22_9782266329668_1_75.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="655" data-original-width="400" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjL70vhCpCgZ3LYv5F-b1SoZ0PabH2fTZAxnG2Fr8iS3smagFwD7YBFn2CpwRO8ecW9ZqgA1A8nj1Ti7NVTsBF2mJmyGxW_KYASvQe3Q7F3tPwRCy8RhFslM0StRy70mPnSfpkwQk4FrWWmv_c6jKEJ0ahPc9uMhcs4U-5CnoGPS4nyEkju2u05A3onbUc/s320/22_9782266329668_1_75.jpg" width="195" /></a></div><br /><div><br /></div><div>Editions Pocket</div><div>288 pages</div><div><b><br /></b></div><div><b>4 ème de couverture</b></div><div><br /></div><div><br /></div><div style="text-align: justify;">Il est son mari. Elle est sa prisonnière.</div><div style="text-align: justify;">Il est son mari. Elle est sa chose.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">En choisissant l'Angleterre pour y faire ses études, Thanh Dao n'imaginait pas à quoi son univers se limiterait. À cet homme. À cette ferme. Au brouillard des médicaments. À la douleur comme horizon... Fuir ? Elle a essayé bien sûr. Mais chaque fois son geôlier l'a rattrapée. Et chaque fois il lui a fallu, en représailles, brûler l'une de ses maigres possessions, une photo, une lettre... Bientôt, la jeune Vietnamienne n'aura plus rien. Ne sera plus rien.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Mais voilà qu'en elle, elle le sent, la vie grandit.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Voilà qu'à la porte de sa prison, un beau jour, une âme charitable se présente. S'agit-il d'une chance ou d'un piège ?</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><b>Mon avis</b></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div><br /></div><div><br /></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;">"Tout ce qui est à toi, brûlera " m'a été recommandé par un ami. Je le remercie d'ailleurs pour l'envoi de ce thriller. Ce dernier parle de séquestration. Je sais que pas mal de romans ont déjà exploité ce sujet maintes fois, mais dans celui-ci l'auteur, Will Dean, se concentre avant tout sur les émotions de ses personnages.</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;">Jane, la prisonnière, n'est pas son vrai prénom, mais sa véritable identité est Than Dao originaire du Vietnam. Elle est arrivée illégalement en Angleterre principalement sur les terres de son tortionnaire.</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><br /></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;">C'est une personne bourrue qui contrôle constamment Jane. Il la séquestre, mais la nourrit. Il la blesse gravement pour ne pas qu'elle s'échappe et lui donnera des antidouleurs de bétail pour la soulager de sa blessure.</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><br /></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;">Le moindre faux-pas et il brûlera un des effets personnels de cette jeune vietnamienne. La ferme est loin des regards de tout le monde forcément et les champs cachent en partie l'habitation. La prisonnière n'a pas d'échappatoire et se résout à ce que son tortionnaire lui ordonne. Elle vit un véritable enfer.</span></div><blockquote style="text-align: justify;"><i><span style="font-size: medium;">" Je suis filmée, observée, surprise, enregistrée, espionnée. Je vis dans une prison ouverte entourée de champs sans murs et de marais sans clôtures. C'est l'immensité du terrain qui me maintient prisonnière. Je suis retenue, incarcérée dans le plus ouvert de tous les paysages. " </span></i></blockquote><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;">Jusqu'au jour où une lueur d'espoir et surtout le courage de cette femme changent la donne.</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;">" Tout ce qui est à toi, brûlera " m'a fait beaucoup penser aux écrits d'une auteure que j'aime beaucoup qui est Karine Giebel.</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><br /></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;">J'ai lu ce thriller assez vite car l'ambiance est malsaine à souhait et je me suis demandée comment la victime arrivera à sortir des griffes de son bourreau.</span></div><div style="text-align: justify;"><span><a name='more'></a></span><span style="font-size: medium;"><br /></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;">C'est un roman assez noir ; quelques pages sont à la limite de l'insoutenable. Will Dean arrive à maintenir une certaine tension. J'ai bien aimé aussi l'emploi à la première personne dans cette histoire permettant ainsi de s'imprégner et de ressentir les émotions d'un de ses personnages.</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><br /></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><b>" Tout ce qui est à toi brûlera ", aborde également le thème de la traite des femmes étrangères qui est toujours d'actualité d'ailleurs, si bien que le lecteur est touché par cette histoire à la fois cruelle et si réaliste.</b></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><b><br /></b></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><b>" Tout ce qui est à toi brûlera" est un roman qui m'a profondément marquée en partie par l'histoire de Than Dao. Pour ceux ou celles qui veulent de l'intensité, du noir, procurez-vous ce titre ! Vous ne serez pas déçus certains passages sont durs mais ça vaut vraiment le détour de lire ce thriller ! Un huis captivant et plutôt bien réussi.</b></span></div><div> </div>Delph la Bibliovorehttp://www.blogger.com/profile/05906965946516175577noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-274894882083853993.post-66299696181059858972023-09-06T17:47:00.003+02:002023-09-06T18:09:49.874+02:00Xavier Massé : " La route du lac "<p> </p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgd40IkPeaEzml3U3cg1l605nuCrRUE-Pw7l0EuoP2rwCUpHJcaJSvECVwRdI_TC6rXX2pRP7_I9pLqQQZEllkHMtBIgg5SNhzaVuCXcLSAu4v5QOXBml6FDlTsoYEpNxxquegj-G-fimhJtER8PaTl0-NoUBJVZHYpA24cJrwc3zIQYk-h-Ww21jV7As8/s323/image.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="323" data-original-width="208" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgd40IkPeaEzml3U3cg1l605nuCrRUE-Pw7l0EuoP2rwCUpHJcaJSvECVwRdI_TC6rXX2pRP7_I9pLqQQZEllkHMtBIgg5SNhzaVuCXcLSAu4v5QOXBml6FDlTsoYEpNxxquegj-G-fimhJtER8PaTl0-NoUBJVZHYpA24cJrwc3zIQYk-h-Ww21jV7As8/s320/image.jpg" width="206" /></a></div>Taurnada Editions<p></p><p>288 pages</p><p><br /></p><p><b>4 ème de couverture</b></p><p><br /></p><div style="text-align: justify;">Blaches est un charmant village réputé pour sa tranquillité… Jusqu'au jour où, au lendemain d'une soirée, trois étudiants sont portés disparus.</div><div style="text-align: justify;">Que s'est-il passé cette nuit-là ?</div><div style="text-align: justify;">Que s'est-il passé sur l'unique route qui mène au lac ?</div><div style="text-align: justify;">Amis, voisins, connaissances… pour les enquêteurs, tous sont suspects.</div><div style="text-align: justify;">Bienvenue à Blaches.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><b>Mon avis</b></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;">L'histoire se passe dans le village de Blaches ; un lieu plutôt tranquille avec son lac et ses abords de forêts. Mais un 21 Avril 2018, le jour de l'anniversaire de Benjamin, les villageois habitués à la sérénité se retrouvent baigner dans une ambiance inquiétante.</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><br /></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;">Quand plusieurs étudiants disparaissent, le peur sillonne les environs et les habitants commencent à douter de certains d'entre eux.</span></div><blockquote><div style="text-align: justify;"><i>" Blaches, Blaches, Blaches, chantonna Ramazzy, petit coin tranquille qui respire le bon air. Quelle connerie ! T'as une photo de ce Samuel ? "</i></div></blockquote><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;">L'enquête est confiée à Michel Leroy, capitaine de gendarmerie et au lieutenant Anthony Ramazzy. Tous les deux vont interroger les invités de cette soirée anniversaire fêté dans le bar de la plage. </span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><br /></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;">J'ai pratiquement lu d'une traite " La route du lac ". Une fois commencée, je n'ai pu me détacher de l'histoire. Les suspense est à son comble et Xavier Massé arrive à tenir en haleine le lecteur. Le lieu dans lequel se passe l'action est superbement bien décrit. Les dialogues sont parfaitement maitrisés et tous les personnages sont intéressants à suivre dans cette affaire assez complexe.</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><br /></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><b>Xavier Massé a une plume acérée mais qui va droit à l'essentiel. Il sème le doute à l'aide des flash-backs bien cousus. Les soupçons et les indices distillés au fil des pages ont de quoi embrouiller le lecteur.</b></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><br /></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><b>" La route du lac " est un thriller efficace. Sans fioritures, Xavier Massé m'a embarquée dans cette enquête ressemblant étrangement à ma série préférée qu'est Columbo.</b></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><br /></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;">A vous de découvrir cette petite perle d'une noirceur trépidante. Soyez également le bienvenu dans le village de Blaches comme le promet la quatrième de couverture !</span></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;"><br /></div>Delph la Bibliovorehttp://www.blogger.com/profile/05906965946516175577noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-274894882083853993.post-24225026351240596142023-08-30T18:09:00.002+02:002023-08-31T05:50:27.280+02:00Jean-Christophe Grangé : " Rouge Karma "<p> </p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhUaP-RMG2_RR9A4qSRlMbl_KxX2EqIg7ZkoPiEIrqEKIMRzeOdhsylqpCxWDiGz4HhAq9sQvVL09MnGH6EiDKA7QmuLE1NYQ7PzsT9apLbSAbSeL8CEbm9HwSsRI_9xS3ebHD6XZ6-UMb-pCBpMVDTirzaoOzsab_HiGdYifPpNOOsebOE8i95_Xy96yc/s800/9782226439444-j.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="800" data-original-width="545" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhUaP-RMG2_RR9A4qSRlMbl_KxX2EqIg7ZkoPiEIrqEKIMRzeOdhsylqpCxWDiGz4HhAq9sQvVL09MnGH6EiDKA7QmuLE1NYQ7PzsT9apLbSAbSeL8CEbm9HwSsRI_9xS3ebHD6XZ6-UMb-pCBpMVDTirzaoOzsab_HiGdYifPpNOOsebOE8i95_Xy96yc/s320/9782226439444-j.jpg" width="218" /></a></div>Editions Albin Michel<p></p><p>592 pages</p><p><br /></p><p><b>4 ème de couverture</b></p><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Hervé, Jean-Louis et Nicole auraient pu être des héros de Mai 68. Ils seront bien mieux : les héros de leur propre destin.</div><div style="text-align: justify;">Alors que Paris est à feu et à sang, que la Vème République vacille sur ses fondations, le corps d’une jeune fille est retrouvé, nu, mutilé, dans une position de yoga. Jean-Louis attaque l’enquête – il est flic. Hervé et Nicole le secondent – ils sont les amis de la victime.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div> <div style="text-align: justify;">Maos, hippies, yogis... Tout y passe. Le trio interroge, tâtonne, et bientôt trouve : le mobile des meurtres – car il y en a eu d’autres – est au bout du monde, en Inde. De Calcutta à Bénarés, les aventuriers remontent le temps et l’espace, jusqu’à, enfin, découvrir la stupéfiante vérité sur les rives du Gange, parmi les palais délabrés et les morts qui brûlent.</div> <div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">C’est tout ? Non : le mot de la fin, celui qui donnera toute sa cohérence à l’histoire, sera prononcé à Rome, sous les dorures et la pourpre du Vatican...</div> <div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Hervé, Jean-Louis et Nicole auraient pu être des enfants de leur siècle. Ils seront bien mieux : les enfants de leur propre karma.</div> <div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Un karma rouge sang, comme un cœur prêt à éclater.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><b>Mon avis</b></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;">Je suis fidèle à chaque parution de ses romans et j'appréhende toujours car certains titres m'ont déçus.</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;">Je me plonge donc dans " Rouge Karma " sans vraiment savoir si ce titre me transportera autant que son précédent roman qu'est <b>" <a href="https://delphlabibliovore.blogspot.com/2022/02/jc-grange-les-promises.html">Les Promises</a> ".</b></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><br /></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;">Mai 1968, une époque historique où les étudiants révolutionnent en masse dans Paris. Jean-Christophe Grangé retranscrit très bien cette période qui est intéressante à suivre. Mais il n'est pas uniquement question de mouvement révolutionnaire. Une enquête policière va faire voyager le lecteur en Inde mais aussi en Italie.</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><br /></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;">Un corps celui de Suzanne Girardon est retrouvée morte dans la chambre de la rue de l'Epée de Bois. Sa position correspond à celle du Pendu dans le jeu de Tarots. Ainsi l'affaire nous conduit dans l'Hindouisme, le Tantrisme et autre culture sectaire.</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><br /></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;">Si l'enquête nous balade vers d'autres horizons lointains, j'ai moyennement aimé la tournure que prend par la suite cette histoire. Certes, l'écriture de J.C. Grangé est méticuleuse ; il a une façon à décrire les lieux et à caricaturer ses personnages. Mais certaines scènes sont tirées par les cheveux rendant ainsi le récit un peu invraisemblable.</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><br /></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;">Les parties du livre sont inégales et il est dommage que la quatrième partie ne fasse que quelques pages.</span></div><div style="text-align: justify;"><span><a name='more'></a></span><span style="font-size: medium;"><br /></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;">J'ai aimé par contre suivre ce trio d'enquêteurs, Jean-Louis le flic charismatique, Hervé et la séduisante Nicole. J.C. Grangé est un virtuose lorsqu'il décrit la noirceur tout en nous faisant apprécier justement les âmes noires telles que le flic au passé tortueux. Ces derniers vont devoir comprendre tout un univers celui du Yoga et de l'Hindouisme. Ainsi les portes de l'Inde s'ouvrent à eux et ils tentent de suivre la trace du tueur. Mais leur chemin ne va pas s'arrêter, ils vont aussi prendre la route d'Italie.</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><br /></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><b>Les pages se tournent avidement car le style est prenant. Il est question de drogue, de sexe et de croyance. Ainsi ce mélange de thèmes est assez intéressant et titille ma curiosité.</b></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><b><br /></b></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><b>Au final, " Rouge Karma " est un thriller mitigé. Je n'ai pas véritablement accroché à l'histoire.</b></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><b>Dommage tout de même car avec " Les Promises " ce fut un véritable coup de cœur.</b></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><b><br /></b></span></div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;"><br /></div>Delph la Bibliovorehttp://www.blogger.com/profile/05906965946516175577noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-274894882083853993.post-10483932833385404942023-08-28T12:53:00.001+02:002023-08-28T12:53:30.049+02:00Dennis Lehane : " Le silence "<p> </p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgeYs9B-sMeFYCh0jQkVE09rCXe_quxKyJOixDSJ6NSxPQtGfASF42j-YVqC0dGQ4yMiFF0O3DehJurMExItFzgB6i_fArRqLAQzX00tL6WrpiEwfD0xz16bZ4u-iM0G7J5Az1O224wo-yZSPYKQ0Cz4RP2BtLQDiWLhxVNc_MQ-fXkPdH2BvwJ5DLXEMc/s510/570.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="510" data-original-width="340" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgeYs9B-sMeFYCh0jQkVE09rCXe_quxKyJOixDSJ6NSxPQtGfASF42j-YVqC0dGQ4yMiFF0O3DehJurMExItFzgB6i_fArRqLAQzX00tL6WrpiEwfD0xz16bZ4u-iM0G7J5Az1O224wo-yZSPYKQ0Cz4RP2BtLQDiWLhxVNc_MQ-fXkPdH2BvwJ5DLXEMc/s320/570.jpg" width="213" /></a></div>Editions Gallmeister<p></p><p>448 pages</p><p><br /></p><p><b>4 ème de couverture</b></p><p><br /></p><div style="text-align: justify;">En cet été de 1974, à South Boston, quartier irlandais de Boston, Mary Pat Fennessy mène une existence routinière. Un soir, Jules, sa fille de dix-sept ans, ne rentre pas à la maison et sa trace disparaît dans la chaleur moite de la ville. La même nuit, un jeune Noir se fait mortellement percuter par un train dans des circonstances suspectes. Ces deux événements sans lien apparent plongent les habitants de Southie dans le trouble. D’autant que la récente politique de déségrégation mise en œuvre par la ville provoque des tensions raciales et qu’une grande manifestation se prépare. Dans la recherche effrénée de sa fille, Mary Pat, qui croyait appartenir à une communauté unie, voit les portes se fermer devant elle. Face à ce mur de silence, cette femme en colère devra lutter seule pour faire éclater la vérité, aussi dévastatrice soit-elle.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Grand roman américain, Le Silence met à nu le cœur sombre d’un pays en plein désarroi à travers le portrait d’une mère au cœur brisé.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><b>Mon avis</b></div><div style="text-align: justify;"><b><br /></b></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;">Je n'ai jamais lu Dennis Lehane mais j'ai vu des films tirés de ses grands romans tels que Shutter Island et Mystic River.</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><br /></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;">La quatrième de couverture est plutôt alléchante et je me suis dit pourquoi ne pas tenter de découvrir cet auteur.</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><br /></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;">L'histoire est celle d'une mère Mary Patricia Fennesy qui est à la recherche de sa fille Jules disparue. Le même soir, un jeune noir est mort dans une station de métro. Est-ce une simple coïncidence ? Que s'est-il passé cette nuit ?</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><br /></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;">Mary n'a plus que sa fille à ses côtés. Ayant perdu un fils à cause de la drogue, elle fera tout pour la retrouver et mènera sa propre enquête.</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><br /></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;">Ce livre fait partie des meilleurs que j'ai lues! Quel bon portrait de femme, cet auteur nous donne-t-il ! C'est une héroïne qui m'a profondément touché. C'est une mère qui ne lâche rien, une irlandaise prête à tout.</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><br /></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;">Dennis Lehane aborde également les thèmes de la ségrégation raciale, la politique, la drogue et l'alcoolisme. Les autorités ont mis en œuvre le busing consistant à transporter des élèves noirs américains dans les écoles où les blancs prédominent et inversement. Tout cela crée une véritable polémique.</span></div><div style="text-align: justify;"><span><a name='more'></a></span><span style="font-size: medium;"><br /></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;">Mary Pat du quartier de South Boston se révolte contre ce système. Derrière la force de caractère et la témérité, se cache malgré tout une femme au grand cœur.</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><br /></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><b>Dennis Lehane a l'art et la manière de nous émouvoir avec une héroïne tenace mais tellement attachante.</b></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><br /></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><b>" Le silence " est un roman poignant avec des personnages parfois mis à rude épreuve. Le style de l'auteur percute les esprits en décrivant une Amérique sombre avec ses quartiers peu fréquentables et l'immersion de la drogue.</b></span></div><div style="text-align: justify;"><b><br /></b></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><b>A lire sans hésitation car " Le silence " est d'une prouesse et touchera émotionnellement le lecteur grâce à ce personnage féminin qu'est Mary. </b></span></div>Delph la Bibliovorehttp://www.blogger.com/profile/05906965946516175577noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-274894882083853993.post-57133160306689945632023-08-13T13:20:00.001+02:002023-08-13T13:20:36.083+02:00Gaël Aymon : " Une nuit de mon enfance "<p> </p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjozaBLetcHhV7eW2IX3qr0YYpga7_MjvMmKo5a64QLqTUBC-2UCk2kVWmE9ubN3g4Cd8Sbip-gdNnSFvihunaZbKdQVHeRPlkspv2HXaCZvebPmVguIcVupu1fnYNZLdrggdX06VjXlZWMYWWgcYcsaQvQgL36bMJsS9vG_FGp0qB6K3IIEkBRp13i_U8/s609/9782095003241.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="609" data-original-width="400" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjozaBLetcHhV7eW2IX3qr0YYpga7_MjvMmKo5a64QLqTUBC-2UCk2kVWmE9ubN3g4Cd8Sbip-gdNnSFvihunaZbKdQVHeRPlkspv2HXaCZvebPmVguIcVupu1fnYNZLdrggdX06VjXlZWMYWWgcYcsaQvQgL36bMJsS9vG_FGp0qB6K3IIEkBRp13i_U8/s320/9782095003241.jpg" width="210" /></a></div>Editions Nathan<p></p><p>224 pages</p><p><br /></p><p><b>4 ème de couverture</b></p><p><br /></p><div style="text-align: justify;">Quand un secret enfoui dans son enfance refait surface, la vie d'Aurore bascule…</div><div style="text-align: justify;">Lorsqu’elle avait 6 ans, Aurore a provoqué un horrible accident. À 17 ans, incapable de dépasser sa culpabilité et d’affronter la vie, elle décide de retrouver Trevor, lié comme elle à ce drame et au lac de son enfance. Mais elle découvre de terribles secrets. Que s’est-il réellement passé cette nuit-là ?</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Après Et ta vie m’appartiendra, le nouveau thriller psychologique de Gaël Aymon.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><b><br /></b></div><div style="text-align: justify;"><b>Mon avis</b></div><div style="text-align: justify;"><b><br /></b></div><div style="text-align: justify;"><b><br /></b></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;">J'avais beaucoup aimé "<b> <a href="https://delphlabibliovore.blogspot.com/2022/12/gael-aymon-ma-reputation.html">Ma réputation</a></b> " du même auteur et je suis heureuse d'avoir pu lire son dernier roman " Une nuit de mon enfance " .</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><br /></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;">Aurore est âgée de 17 ans. Elle est surveillante animatrice à la Petite Ecole internationale. Un boulot qui lui convient sans souci mais elle n'est pas pour autant bien dans sa peau.</span></div><blockquote><div style="text-align: justify;"><i><span style="font-size: medium;">" Ce boulot est la planque parfaite pour moi. Hors du temps, hors du monde. Je m'y sens invisible et c'est tout ce que je demande. Une horde d'enfants privilégiés ne sera jamais aussi indomptable que mes cauchemars. "</span></i></div></blockquote><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;">A l'âge de 6 ans, il s'est passé un événement qu'elle n'oubliera jamais et qui la hantera jusqu'à ses 17 ans. Ses parents ont été propriétaires d'un gîte surnommé " La Bergerie " et c'est un soir près du lac qu'il s'est passé l'irréparable. Un passé qui ressurgit pour Aurore lorsqu'elle rencontre de nouveau un certain Trevor. Les souvenirs reviennent ainsi à la surface. Qu'est-il arrivé ce soir-là alors qu'elle n'était qu'une enfant ? </span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><br /></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;">A vous de découvrir ce roman jeunesse qui peut intéresser les adultes puisqu'il aborde de nombreux thèmes intéressants. Je n'en dirai pas plus quant à la trame de l'histoire car j'ai peur de spoiler celle-ci.</span></div><div style="text-align: justify;"><span><a name='more'></a></span><span style="font-size: medium;"><br /></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><b>L'auteur prend son temps à dévoiler ce qui a pu arriver à Aurore ; tel un puzzle il dévoile des éléments qui vont s'assembler au fil des pages. L'intrigue se met petit-à-petit en place et une fois que tu as compris où Gaël veut en venir, la surprise est totale et bien amenée.</b></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><br /></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;">" Une nuit de mon enfance " est un roman jeunesse très court mais d'une intensité émotionnelle incroyable !</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;">A travers l'héroïne Aurore, l'auteur développe des thèmes toujours d'actualité. Aurore est une adolescente qui est en maque de repère ; parfois touchante dans ce récit, elle reprendra confiance une fois que la vérité sur ce secret sera enfin décelé. </span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><br /></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><b>Avec un style soigné et remarquable, l'auteur nous immisce dans un récit qui ne nous laisse pas indifférent. C'est encore une très belle découverte. Entre passé et présent, le lecteur suit avant tout les émois d'Aurore et ses cauchemars hantés à jamais !</b></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><b><br /></b></span></div><div style="text-align: justify;"><br /></div>Delph la Bibliovorehttp://www.blogger.com/profile/05906965946516175577noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-274894882083853993.post-35268040737022328832023-07-24T13:08:00.000+02:002023-07-24T13:08:51.504+02:00Anne Sebba : " Ethel Rosenberg : L'erreur judiciaire qui a bouleversé l'Amérique "<p> </p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjVUFWi2cnaDzCkiuw_Q8-Q9GaPLKGXmklRViWryIM-HVEd6EGThvoUMHkKXZmyq8DlvrxzrFB8rVSnwrKJFriKw88uHiFlWdjJ_afvsGJzQ6QqXGjYSHu5Rta9wBzWVMY1JYNmfDMiJiouB48D7W-XMhnPJ1x7bjLEYtVjSBxhCWRdOTK4OuBYvN_YVkk/s303/51EvUU2w-AL._SX195_.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="303" data-original-width="195" height="303" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjVUFWi2cnaDzCkiuw_Q8-Q9GaPLKGXmklRViWryIM-HVEd6EGThvoUMHkKXZmyq8DlvrxzrFB8rVSnwrKJFriKw88uHiFlWdjJ_afvsGJzQ6QqXGjYSHu5Rta9wBzWVMY1JYNmfDMiJiouB48D7W-XMhnPJ1x7bjLEYtVjSBxhCWRdOTK4OuBYvN_YVkk/s1600/51EvUU2w-AL._SX195_.jpg" width="195" /></a></div><br /><p></p><p>Editions Alisio</p><p>416 pages</p><p><br /></p><p><b>4 ème de couverture</b></p><p><br /></p><div style="text-align: justify;">New York, 19 juin 1953, le lendemain de leur quatorzième anniversaire de mariage, Ethel et Julius Rosenberg traversent le couloir de la mort et sont électrocutés à quelques instants d'intervalle pour actes d'espionnage. Aucune preuve n'accable Ethel. Pourtant, aux yeux de l'Amérique, elle est la coupable idéale : communiste, juive, complice de son mari espion. Elle doit payer. 70 ans plus tard, à partir d'archives inédites, la biographe Anne Sebba lève le voile sur l'une des plus graves erreurs judiciaires de l'histoire.</div><div style="text-align: justify;">Comment un gouvernement aveuglé par la peur a-t-il si hâtivement scellé le sort d'une femme innocente, mère de deux garçons ? Ce livre est le récit d'une terrible trahison, celle d'un pays et d'une famille. Mais, il est surtout, un vibrant plaidoyer en faveur de la femme Ethel, au courage et à la dignité exceptionnels, qui par amour, refusa de se soumettre.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><b>Mon avis</b></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><br /><br /><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;">Le film « Les Rosenberg ne doivent pas mourir » datant de 1975 que j'avais vu à la télé, m'avait déjà donnée une petite idée de cette affaire mais j'étais trop jeune pour comprendre, j'avais seulement retenu le personnage d'Ethel interprété majestueusement par Marie-José Nat. Depuis je n'y avais plus pensé. Et voilà qu'arrive ce livre de Anne Sebba, « Ethel Rosenberg ». Oui, cette affaire des époux Rosenberg a bien marqué la deuxième partie du XXème siècle !</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><b>Le 19 juin 1953, Julius et Ethel ont été exécutés sur la chaise électrique pour " espionnage atomique " au profit de l'Union Soviétique de la prison de Sing Sing.</b></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><b>Anne Sebba brosse ainsi un portrait remarquable d'Ethel Greenglass sur sa vie, son couple et principalement sur le jugement porté sur eux.</b></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><br /></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;">L'auteure a su bien remettre cette histoire dans son contexte historique tout en étant claire et compréhensible. Anne Sebba s'est très bien documentée sur le sujet et la biographie contient également quelques photos de ce couple. Elle a réussi à m'intriguer en glissant des allusions sur les relations mère enfants et sur l'intelligence d'Ethel. Et pourtant que cette affaire est compliquée et engluée dans les embrouilles de la guerre froide ! </span></div><div style="text-align: justify;"><span><a name='more'></a></span><span style="font-size: medium;"><br /></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;">Les passions liées à la famille Rosenberg sont maintenant nettement plus assagies, quoique… Anne Sebba a bien fait de retracer le parcours d'Ethel. Elle en fait un portrait de femme, de mère, d'épouse et d'une innocente mise en pièce de toute part. Elle met en relief les différences entre les hommes et les femmes, les puissants et les humbles. Elle nous permet de comprendre que Les États-Unis des années 50 n'étaient pas si idylliques que certains voulaient le faire croire. D'ailleurs, il semblerait que cette période étouffée par les peurs autour de la bombe atomique redevienne d'actualité mais scrutée sous un regard neuf. Le film « Oppenheimer » avec le talentueux Cillian Murphy sortant en ce moment témoigne de cet engouement pour les effets de cette atmosphère de terreur…</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><br /></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;">Serait-ce le climat politique actuel qui en est la cause ? À voir. En tout cas, cette biographie est une belle découverte pour moi.</span></div>Delph la Bibliovorehttp://www.blogger.com/profile/05906965946516175577noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-274894882083853993.post-71056856639777798822023-06-28T17:45:00.000+02:002023-06-28T17:45:33.573+02:00Mes coups seront mes mots - Ibi Zoboi Yusef Salaam<p> </p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj7c7iZ4IiwgZg6TJUHxdzFed15o778ATZVcZRpb_l0JGBoX_GuiaYfBCQ5lsoOCsBkyI2r0G4woKptx2hJLP1nR7_LzcCMyae3TMFsYnzAOksJ3uPvo61Sn5Pa7fe9BaoiB0QiIPq9Alidszj9OOXBJ9g5c6ZTJwCKM_dIY3lWigAJDcjJqkGanpWUwdg/s322/41SUcYN8LYL._SX195_.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="322" data-original-width="195" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj7c7iZ4IiwgZg6TJUHxdzFed15o778ATZVcZRpb_l0JGBoX_GuiaYfBCQ5lsoOCsBkyI2r0G4woKptx2hJLP1nR7_LzcCMyae3TMFsYnzAOksJ3uPvo61Sn5Pa7fe9BaoiB0QiIPq9Alidszj9OOXBJ9g5c6ZTJwCKM_dIY3lWigAJDcjJqkGanpWUwdg/s320/41SUcYN8LYL._SX195_.jpg" width="194" /></a></div>Pôle Fiction<p></p><p>368 pages</p><p><br /></p><p><b>4 ème de couverture</b></p><p><br /></p><div style="text-align: justify;">Amal, lycéen noir américain, ne vit que pour le dessin, la peinture et la poésie. Il suffira d'une bagarre. Juste une embrouille entre garçons pour que son existence bascule...et c'est la prison pour un crime qu'il n'a pas commis. Ce n'aurait pas dû être son histoire. Pourra-t-il la changer ?</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><b>Mon avis</b></div><div style="text-align: justify;"><b><br /></b></div><div style="text-align: justify;"><b><br /></b></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Le lecteur va suivre Amal Dawud Shahid, un jeune lycéen qui voit sa vie basculer. Il n'était pas sur le bon territoire, bagarre uppercut et coups sur Jeremy Mathys : ce dernier se retrouve dans le coma. Amal est ainsi derrière les barreaux. Il est donc accusé pour le mal qu'il a fait à Jeremy.</div><div style="text-align: justify;">Mais aura-t-il une lueur d'espoir face à cette situation ?</div><div style="text-align: justify;"><blockquote><i>" Et peut-être il y a des petites fissures dans nos murs et on commence à voir un éclat de lumière briller à travers les uns dans les autres. "</i></blockquote></div><div style="text-align: justify;">Yusef Salaam et Ibi Zoboi nous livrent un roman coup de poing. « Mes coups seront mes mots » vibrent comme un slam, comme une protest song. Le texte en vers libres est très poétique mais pas une poésie à l'eau de rose, ici les mots sont mis au service d'une histoire déchirante.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">On suit le quotidien d'Amal purgeant une peine de prison. L'Art lui permet de survivre et de supporter l'injustice. Ce sentiment est très fort puisque l'histoire est tirée d'un fait réel.</div><div style="text-align: justify;">« Mes coups seront mes mots » est censé être un roman jeunesse mais il pourra plaire à un public d'adultes aussi. Les différents niveaux de lecture font également la richesse d'un tel roman.<span><a name='more'></a></span></div><div style="text-align: justify;"><blockquote><i>" J'ai un crayon et du papier je ne savais pas que je pouvais avoir ce petit morceau de liberté entre les mains. " </i> </blockquote></div><div style="text-align: justify;"><b>Chacun y trouvera ce qui est en rapport avec son âge. Le récit souligne à la perfection ce que le personnage principal ressent au travers de ses talents artistiques, il ne veut rien lâcher. Donc le fond correspond bien à la forme. L'ensemble est grave mais ne tombe pas dans le pathos et reste divertissant. Les mots ne sont pas plombants malgré la lourdeur de la situation.</b></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">J'ai beaucoup apprécié ce livre atypique qui me sort de ma zone de confort livresque. « Mes coups seront mes mots » relate les thèmes tels que le racisme, l'Art, la poésie et l'injustice. C'est une très belle découverte avec un style original.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div>Delph la Bibliovorehttp://www.blogger.com/profile/05906965946516175577noreply@blogger.com0