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dimanche 19 mars 2017

Sebastian Fitzek: " Le somnambule"


Editions l' Archipel
330 pages


4 ème de couverture



Enfant, Leo Nader était victime de crises de somnambulisme. Si intenses qu’on l’avait contraint à consulter un psychiatre, le docteur Volwarth. Bien des années plus tard, Leo se croit guéri. Mais, un matin, il découvre que son épouse a été agressée pendant la nuit et qu’elle s’apprête à le quitter. Il tente de la retenir, mais elle s’enfuit. Leo, qui se croit coupable, décide de retourner voir son psy. Ce qu’il va découvrir ira bien au-delà de tout ce qu’il pouvait imaginer…
Avec ce nouveau roman, Sebastian Fitzek renoue avec la veine du thriller psychologique qui avait fait de Thérapie, son premier roman, un succès.


Mon avis 



Leo Nader se réveille un matin  et voit brusquement partir sa femme, Natalie, de l'appartement. Que s'est-il passé? Pourquoi l' a-t-elle quitté sans rien dire?

Un étrange événement s'est produit durant la nuit et ce n'est pas le premier. Dès son enfance, Leo est atteint de somnambulisme le laissant parfois dans un état méconnaissable pouvant s'apparenter à un dédoublement de personnalité.

" Il avait peur. Peur d'une personne bien précise, debout ici, en bas, une personne qu'il n'avait encore jamais rencontrée bien qu'elle ait toujours été près de lui: il avait peur de lui même. De son second lui-même, de son lui-même endormi. "

Aurait-il fait mal à sa compagne? Leo va devoir comprendre ce qu'il s'est réellement passé, pour cela il a besoin de l'aide de son ancien psychiatre,  le docteur Volwarth. 

Ce qui est étrange également, c'est que Natalie n'a pas travaillé depuis plus de 15 jours dans la galerie de photos avec Anouka.

La tension et l'inquiétude de Leo se ressentent au fil des pages. Il vit un véritable cauchemar depuis la disparition de Natalie. D'ailleurs son entourage le prend un  peu pour un fou.

Une fois que Leo arrive à en savoir un peu plus sur son histoire, certains indices se dévoilent grâce à ses voisins d'immeuble...

L'affaire devient chaotique voire difficile pour Leo. Parviendra-t-il à se réveiller au bon moment?



C'est le deuxième roman que je lis de l'auteur, après " Mémoire cachée" que j'avais beaucoup aimé, je retrouve sa plume angoissante et mystérieuse.

Une peur s'immisce à chaque instant à la lecture de ce roman. Sebastian Fitzek a l'art de créer une tension vertigineuse.
Je me suis demandée si c'est réel ou pas? Le rythme est trépidant si bien que j'ai littéralement dévoré ce thriller.

L'ambiance est parfois pesante et étrange.

Sebastian Fitzek nous plonge dans un univers onirique laissant le lecteur dans un état de transe. Les doutes subsistent, j'ai eu l'impression d'être dans un jeu vidéo passant d'une plate-forme à une autre.
Personne n'est à l'abri de cette histoire et chaque protagoniste apporte une part de vérité.

Entre réalité et subconscient de l'être, la frontière reste floue et méconnue.

" Volwarth avait un jour comparé le subconscient aux grands fonds marins. Plus on s'enfonçait dans les profondeurs, plus le danger d'être écrasé par la pression empirait et, si on remontait trop vite à la surface, on risquait l'hémorragie. "

Sebastian Fitzek maîtrise parfaitement le thème du somnambulisme. La psychologie des personnages est bien développée sans entrer dans la violence gratuite et sans trace de sang, l'auteur a su me séduire une fois de plus. Son écriture est envoûtante, prenante!

Quant à l'intrigue tout est ordonné et bien ficelé. Bref " Le somnambule" est un roman addictif!

L'auteur



Né à Berlin en 1971, Sebastian Fitzek est le numéro 1 du thriller en Allemagne. Il est l’auteur du best-seller Thérapie et de cinq autres romans, dont Ne les crois pas, tous parus à l’Archipel. Derniers parus : L’Inciseur (2015), coécrit avec le médecin légiste Michael Tsokos, et Mémoire cachée (2016).


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