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mardi 3 mars 2015

Sam Millar: " Poussière tu seras "


Editions points
264 pages


4 ème couverture


Adrian Calvert, 14 ans, a disparu. Dans le salon poussiéreux du barbier, les lames de rasoir s’activent et les langues se délient : ce n’est pas la première disparition dans la région. Depuis plusieurs années, des jeunes manquent à l’appel dans l’orphelinat voisin. Personne ne sait ce qu’ils sont devenus. Récemment, la pluie cinglante a exhumé des os autour d’une clinique désaffectée. Des os d’enfants…


Mon avis



J'ai lu ce roman très vite car tous les ingrédients m'ont permis de passer un excellent moment: l'auteur nous décrit la déchéance des personnages,c'est noir à souhait car certaines scènes sont à la limite de l'insoutenable. Du sang et des tripes sortent des corps et la puanteur se fait sentir.

C'est une histoire à la fois très dure, âme sensible s'abstenir de part le thème du livre. Sam Millar y dépeint la maltraitance des enfants de façon simple et précise et a su décrire le mal être de l'enfance.



J'ai senti de l'angoisse et de l'ecoeurement. Avec un style d'écriture très prenant, très sombre je n'ai pu lâcher "Poussière tu seras" même si des passages sont atroces et abominables.

La violence dans ce roman se conjugue avec le mot perversité, ainsi l'humain se transforme en monstre.

" Quelquefois, Monsieur Grazier, nous n'avons pas la moindre idée de ce qui se cache sous la peau et les os des gens. C'est une machinerie complexe et fragile. Un mauvais branchement suffit à la dérégler."

L'enquête est bien fouillée et menée jusqu'au bout.

Je ne connaissais pas cet auteur et croyez moi je vais découvrir ces autres romans.

Sam Millar a su me mettre en transe et a une certaine finesse dans l'écriture.

Et je ne vous parle de la fin si juste un adjectif, c'est magistral au point d'être poussière.

" Prenez soin des armes et elles prendront soin de vous".


L'auteur







Né à Belfast en 1958, Sam Millar a fait de la prison en Irlande du Nord comme activiste politique, et aux États-Unis comme droit-commun. Libéré, il est rentré à Belfast pour écrire. Son expérience est relatée dans On the Brinks (Seuil, 2012), qui a enflammé la critique en France. Auteur également de deux romans noirs,Poussière tu seras et Redemption Factory (Rouge est le sang chez Points), il s'est ensuite lancé dans les aventures du détective privé Karl Kane.



2 commentaires:

  1. Je n'ai pas lu ce roman de Millar, Le cannibale de Crumlin road est dans ma Pal, mais je note ce titre, au cas où je viendrais à croiser sa route. On the Brinks et Les chiens de Belfast sont très bons... :)

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  2. Pense encore en lire de cet auteur Vincent

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