dimanche 8 mars 2015

Nicolas Freeling: " Psychanalyse d'un crime "


Edition Omnibus
203 pages

4 ème couverture



Suite à une lettre à peine anonyme d'un respectable banquier, l'inspecteur Van der Valk, de la police d'Amsterdam, enquête sur la mort suspecte d'un peintre minable et authentique maître chanteur. L'accusé ? Un non moins respectable neurologue, avec lequel il va entreprendre un étonnant dialogue...
Curieux, patient, obstiné, Van der Valk a pu être comparé à un Maigret hollandais, mais un Maigret mâtiné de Philip Marlowe pour sa décontraction et son humour parfois sarcastique.


Mon avis


Je tiens tout d'abord à remercier "masse critique" de Babelio pour cette lecture. J'ai choisi ce roman car je voulais découvrir l'auteur et le résumé de ce dernier me donnait envie de découvrir cette enquête.

Ayant lu dans ma jeunesse pas mal de romans de Maigret, Georges Simenon, j'avoue que j'ai vraiment apprécié "Psychanalyse d'un crime".

Dès le début du roman, on assiste à la mort d'un artiste peintre alcoolique nommé Cabestan. L'inspecteur Van der Valk va devoir suivre cette enquête de très près car il reçoit une lettre anonyme accusant le docteur Hubert, un neurologue, d'avoir assassiné ce peintre....Une tâche assez délicate pour ce policier car dans cette affaire, de nombreux personnages semblent connaitre ce talentueux peintre et sont tous en relation entre eux. J'ai eu beaucoup de mal à suivre chaque personnage mais au fur et à mesure de la lecture, on commence à comprendre le rôle de chacun d'entre eux.

" Chaque personnage se reliait merveilleusement au suivant par de jolis déliés propres à réjouir le coeur des imbéciles du genre d'Arthur".

L'auteur, Nicolas Freeling, a su m'embarquer dans cette enquête, avec un style d'écriture très simple et dosé de quelques touches humouristiques, il a su me captiver dans cette enquête hollandaise et cet inspecteur Van der Valk est très subtil et parvient sans problème à détecter la moindre erreur.

Le titre de ce roman est bien choisi car dans la seconde partie du livre, le meurtrier se confesse, raconte son enfance, sa vie et explique pourquoi il a commis ce meurtre.

Un romanquête bien mené que j'ai eu plaisir à lire jusqu'au bout sans problème et à suivre cet inspecteur dans les rues d 'Amsterdam.


L'auteur





Nicolas Freeling (1927-2003) se définit comme « le plus européen des écrivains anglais ». Chef cuisinier pendant sa jeunesse, il sillonne le continent. C’est en prison, où il a été incarcéré trois semaines suite à une erreur judiciaire, qu’il entreprend la rédaction de son premier roman, L’Amour à Amsterdam, dans lequel apparaît son personnage fétiche, l’inspecteur hollandais Piet Van der Valk, héros de dix enquêtes. Frontière belge a reçu le Grand Prix de littérature policière en 1965 et Le Roi d’un pays pluvieux l’Edgar du meilleur roman décerné par les Mystery Writers of America en 1967.


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